Des travaux préparatoires seront entamés au cours des prochains mois par la France, l'Espagne et l'Italie «en étroite consultation avec les pays appelés à participer» à l'Union méditerranéenne. Des travaux préparatoires seront entamés au cours des prochains mois par la France, l'Espagne et l'Italie «en étroite consultation avec les pays appelés à participer» à l'Union méditerranéenne. L'Union méditerranéenne naîtra, en principe le 13 juillet 2008. Une conférence des pays riverains de la Méditerranée devrait en principe se tenir à Paris à cette date, suivie, le lendemain, par un Sommet qui les réunira avec ceux de l'Union européenne. Ces deux décisions ont été prises après une réunion à trois, tenue jeudi dernier. Cette rencontre a regroupé le président français Nicolas Sarkozy et les Chefs de gouvernement italien Romano Prodi et espagnol José Luis Zapatero. A cette occasion, ils ont lancé l'«Appel de Rome pour l'Union de la Méditerranée». Annoncé lors d'une conférence de presse commune, dans le cadre d'une union politique apportant «la paix et le développement» entre les deux rives de la Méditerranée, «l'Appel de Rome» se veut une sorte de bon présage. Et pour cause, Sarkozy, Prodi et Zapatero l'ont pensé dans l'esprit du Traité de Rome de 1957, texte fondateur de l'Union européenne. Ainsi, le président français et les deux Chefs de gouvernement italien et espagnol affichent leur conviction «que la Méditerranée, creuset de culture et de civilisation, doit reprendre son rôle de zone de paix, de prospérité et de tolérance». Il demeure que le premier objectif de la réunion de Rome est de «réfléchir ensemble sur les lignes directrices du projet d'Union pour la Méditerranée». L'une des raisons d'être de cette nouvelle union sera « de réunir Europe et Afrique autour des pays riverains de la Méditerranée et d'instituer un partenariat sur un pied d'égalité entre les pays du pourtour méditerranéen», indiquent Sarkozy, Zapatero et Prodi. A l'adresse des pays de l'UE qui voient d'un mauvais œil la naissance de l'Union méditerranéenne, à l'image de l'Allemagne, qui a froidement rejeté le principe, les «pays pionniers» de cette nouvelle union assurent que celle-ci elle ne viendra pas «se substituer» aux procédures de coopération et de dialogue qui existent déjà en Méditerranée. En d'autres termes, l'Union méditerranéenne «n'interfèrera ni dans le processus de stabilisation et d'association pour les pays concernés ni dans celui de négociation en cours entre l'Union européenne et la Croatie, d'une part et entre l'Union européenne et la Turquie, d'autre part», ont tenu à préciser les trois responsables européens. Les premiers jalons de ce que sera l'organisation politique qui réunira les pays du pourtour méditerranéen sont donc posés. Il revient à la France qui présidera aux destinées de l'UE à partir du 1er juillet 2008, de conduire les travaux préparatoires au cours des prochains mois. Il semble, enfin, que le projet cher à Nicolas Sarkozy, ait résisté au « veto » allemand et qu'il soit sur la voie de la concrétisation. Il reste cependant beaucoup de chemin à faire. La rive sud de la Méditerranée est loin d'être linéaire. Les problèmes sahraoui et palestinien sont deux grandes épreuves difficiles à passer… L'Union méditerranéenne naîtra, en principe le 13 juillet 2008. Une conférence des pays riverains de la Méditerranée devrait en principe se tenir à Paris à cette date, suivie, le lendemain, par un Sommet qui les réunira avec ceux de l'Union européenne. Ces deux décisions ont été prises après une réunion à trois, tenue jeudi dernier. Cette rencontre a regroupé le président français Nicolas Sarkozy et les Chefs de gouvernement italien Romano Prodi et espagnol José Luis Zapatero. A cette occasion, ils ont lancé l'«Appel de Rome pour l'Union de la Méditerranée». Annoncé lors d'une conférence de presse commune, dans le cadre d'une union politique apportant «la paix et le développement» entre les deux rives de la Méditerranée, «l'Appel de Rome» se veut une sorte de bon présage. Et pour cause, Sarkozy, Prodi et Zapatero l'ont pensé dans l'esprit du Traité de Rome de 1957, texte fondateur de l'Union européenne. Ainsi, le président français et les deux Chefs de gouvernement italien et espagnol affichent leur conviction «que la Méditerranée, creuset de culture et de civilisation, doit reprendre son rôle de zone de paix, de prospérité et de tolérance». Il demeure que le premier objectif de la réunion de Rome est de «réfléchir ensemble sur les lignes directrices du projet d'Union pour la Méditerranée». L'une des raisons d'être de cette nouvelle union sera « de réunir Europe et Afrique autour des pays riverains de la Méditerranée et d'instituer un partenariat sur un pied d'égalité entre les pays du pourtour méditerranéen», indiquent Sarkozy, Zapatero et Prodi. A l'adresse des pays de l'UE qui voient d'un mauvais œil la naissance de l'Union méditerranéenne, à l'image de l'Allemagne, qui a froidement rejeté le principe, les «pays pionniers» de cette nouvelle union assurent que celle-ci elle ne viendra pas «se substituer» aux procédures de coopération et de dialogue qui existent déjà en Méditerranée. En d'autres termes, l'Union méditerranéenne «n'interfèrera ni dans le processus de stabilisation et d'association pour les pays concernés ni dans celui de négociation en cours entre l'Union européenne et la Croatie, d'une part et entre l'Union européenne et la Turquie, d'autre part», ont tenu à préciser les trois responsables européens. Les premiers jalons de ce que sera l'organisation politique qui réunira les pays du pourtour méditerranéen sont donc posés. Il revient à la France qui présidera aux destinées de l'UE à partir du 1er juillet 2008, de conduire les travaux préparatoires au cours des prochains mois. Il semble, enfin, que le projet cher à Nicolas Sarkozy, ait résisté au « veto » allemand et qu'il soit sur la voie de la concrétisation. Il reste cependant beaucoup de chemin à faire. La rive sud de la Méditerranée est loin d'être linéaire. Les problèmes sahraoui et palestinien sont deux grandes épreuves difficiles à passer…