Ahmed Ouyahia a tenté, lors de l'émission de l'ENTV, de donner sa vision pragmatique de la situation économique du pays. il a qualifié la décision de l'actuel Exécutif de subventionner le prix de la semoule de mesure infructueuse. Ahmed Ouyahia a tenté, lors de l'émission de l'ENTV, de donner sa vision pragmatique de la situation économique du pays. il a qualifié la décision de l'actuel Exécutif de subventionner le prix de la semoule de mesure infructueuse. Au moment où les autorités du pays essayent de trouver une solution durable à l'inflation galopante qui mine nombre de ménages, Ahmed Ouyahia, l'ancien premier ministre de Zeroual et Bouteflika, a tenté samedi dernier, lors de l'émission de l'ENTV, de donner sa vision pragmatique de la situation économique du pays. Concernant la lancinante question de subvention des produits de première nécessité, tels que la semoule et le lait, Ouyahia n'a pas été tendre envers le gouvernement Belkhadem, en qualifiant la décision de l'actuel Exécutif de subventionner le prix de la semoule de mesure infructueuse. «Cette mesure n'est pas judicieuse car elle ne s'inscrit pas dans le temps», dira-t-il. L'invité de l'émission de l'ENTV a toutefois proposé des solutions urgentes pour pallier à la crise inflationniste — afin de réduire les effets dévastateurs de la crise économique que traverse le pays —, engendrée par la flambée vertigineuse des cours des matières premières sur le marché mondial, dont les prix des céréales. Ainsi, il estime que «l'Etat régulateur de la sphère économique et du marché doit procéder à la fixation de prix préférentiels à l'ensemble des matières premières importées par les organismes publics», en excluant donc l'implication du secteur privé. Revenant sur les répercussions de la hausse des prix des matières premières sur le marché international au niveau national, Ouyahia anticipe sur les conséquences fâcheuses pouvant découler de cette situation. En effet, l'ancien chef de gouvernement a déclaré que cette augmentation est en constante évolution, par conséquent, dira-t-il, il faudra s'attendre à une courbe ascendante des cours internationaux des matières premières étalée sur plusieurs années. Autrement dit, il estime que les mesures de subvention décidées par Belkhadem de réduire le quintal de semoule à 3.600 DA dès janvier 2008 ne sont pas de nature à s'ériger en panacée. Tant ces mesures ne sont pas capables de freiner définitivement la hausse des prix. Estimant que les mesures destinées à enrayer la flambée du prix de la semoule ne sont pas structurelles, mais simplement conjoncturelles, car ayant pour objectif d'atténuer le mécontentement des consommateurs, excédés par l'inflation galopante, Ouyahia préconise une solution durable et non momentanée. Car en s'alignant sur la réalité du marché international, les imprévisions et les tensions, ainsi que les fluctuations des cours mondiaux des matières premières, les pouvoirs publics pourraient se heurter à une politique parcimonieuse ou d'austérité en matière de fixation des prix administrés des produits de première nécessité. Dans cet ordre d'idées, il a exhorté les tenants du pouvoir à assainir la situation économique en «se débarrassant de la culture de la rente et de la bureaucratie qui freinent considérablement l'investissement». Pour lui, la production nationale et le taux de productivité dans le secteur agricole doivent être encouragés. Ainsi, le leader du RND a affirmé qu'une révision de la politique agricole s'impose, et appelle à l'assainissement du secteur de l'agriculture des spéculateurs en encourageant, par ailleurs, la lutte contre le bradage et le saccage des terres agricoles. Au moment où les autorités du pays essayent de trouver une solution durable à l'inflation galopante qui mine nombre de ménages, Ahmed Ouyahia, l'ancien premier ministre de Zeroual et Bouteflika, a tenté samedi dernier, lors de l'émission de l'ENTV, de donner sa vision pragmatique de la situation économique du pays. Concernant la lancinante question de subvention des produits de première nécessité, tels que la semoule et le lait, Ouyahia n'a pas été tendre envers le gouvernement Belkhadem, en qualifiant la décision de l'actuel Exécutif de subventionner le prix de la semoule de mesure infructueuse. «Cette mesure n'est pas judicieuse car elle ne s'inscrit pas dans le temps», dira-t-il. L'invité de l'émission de l'ENTV a toutefois proposé des solutions urgentes pour pallier à la crise inflationniste — afin de réduire les effets dévastateurs de la crise économique que traverse le pays —, engendrée par la flambée vertigineuse des cours des matières premières sur le marché mondial, dont les prix des céréales. Ainsi, il estime que «l'Etat régulateur de la sphère économique et du marché doit procéder à la fixation de prix préférentiels à l'ensemble des matières premières importées par les organismes publics», en excluant donc l'implication du secteur privé. Revenant sur les répercussions de la hausse des prix des matières premières sur le marché international au niveau national, Ouyahia anticipe sur les conséquences fâcheuses pouvant découler de cette situation. En effet, l'ancien chef de gouvernement a déclaré que cette augmentation est en constante évolution, par conséquent, dira-t-il, il faudra s'attendre à une courbe ascendante des cours internationaux des matières premières étalée sur plusieurs années. Autrement dit, il estime que les mesures de subvention décidées par Belkhadem de réduire le quintal de semoule à 3.600 DA dès janvier 2008 ne sont pas de nature à s'ériger en panacée. Tant ces mesures ne sont pas capables de freiner définitivement la hausse des prix. Estimant que les mesures destinées à enrayer la flambée du prix de la semoule ne sont pas structurelles, mais simplement conjoncturelles, car ayant pour objectif d'atténuer le mécontentement des consommateurs, excédés par l'inflation galopante, Ouyahia préconise une solution durable et non momentanée. Car en s'alignant sur la réalité du marché international, les imprévisions et les tensions, ainsi que les fluctuations des cours mondiaux des matières premières, les pouvoirs publics pourraient se heurter à une politique parcimonieuse ou d'austérité en matière de fixation des prix administrés des produits de première nécessité. Dans cet ordre d'idées, il a exhorté les tenants du pouvoir à assainir la situation économique en «se débarrassant de la culture de la rente et de la bureaucratie qui freinent considérablement l'investissement». Pour lui, la production nationale et le taux de productivité dans le secteur agricole doivent être encouragés. Ainsi, le leader du RND a affirmé qu'une révision de la politique agricole s'impose, et appelle à l'assainissement du secteur de l'agriculture des spéculateurs en encourageant, par ailleurs, la lutte contre le bradage et le saccage des terres agricoles.