Elaguant critiques et condamnations internationales concernant sa façon de diriger son pays, Vladimir Poutine a bel et bien réussi, en l'espace de deux mandats, à rendre à la Russie la force, la compétitivité et le prestige qui étaient les siens jusqu'à l'effondrement du modèle communiste. Elaguant critiques et condamnations internationales concernant sa façon de diriger son pays, Vladimir Poutine a bel et bien réussi, en l'espace de deux mandats, à rendre à la Russie la force, la compétitivité et le prestige qui étaient les siens jusqu'à l'effondrement du modèle communiste. En désignant le président russe, Vladimir Poutine, «personnalité de l'année», le magazine américain «Times» n'aura finalement rien fait d'autre que reconnaître ce que, autant dans le monde politique que dans celui des affaires et des relations internationales, l'on s'accordait à admettre: en l'espace de deux mandats, dont le second prend fin en mars prochain, Vladimir Poutine, contesté et critiqué tant à l'extérieur qu'à l'intérieur, aura finalement permis à son pays, outre de retrouver une croissance économique plus en phase avec ses ambitions, de réinscrire la Russie dans le concert des grandes nations. Autant dans ses relations avec les Etats-Unis, l'Europe ou encore la Chine, la Russie ne cesse de démontrer que les séquelles issues de l'effondrement du modèle économico-politique en vigueur depuis la Révolution bolchévique de 1917, sont non seulement en passe d'être dépassées mais, mieux, que l'actuelle équipe dirigeante tient bel et bien les rênes d'un pays qui aura frôlé le pire entre 1990 et 2000. La preuve, le score réalisé lors des dernières élections législatives du 2 décembre passé et qui a permis au parti présidentiel «Russie Unie» qui avait désigné Poutine en personne comme tête de liste, de s'imposer avec 64% des voix, devenant ainsi et incontestablement la première force politique du pays. Le face-à-face, Russie de Poutine-OSCE, relatif au conflit né avec la position russe en ce qui concernait l'envoi des observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), prend ici valeur de symbole, tant il tend à démontrer que c'est désormais sur un pied d'égalité que le pouvoir russe traite avec tout le monde. Les critiques souvent sévères émises à l'encontre du déroulement et de l'organisation de ces élections législatives n'ont en rien ébranlé ou inquiété un Kremlin plus que jamais convaincu des possibilités qui s'offrent à lui pour tourner la page notamment des années Eltsine. C'est cette position de force qui vient tout récemment d'amener le vice-président russe de la commission électorale à déclarer : «Nous allons inviter pour la prochaine élection présidentielle autant d'observateurs et dans les mêmes délais que pour les législatives du 2 décembre passé.» L'on se souvient pourtant que c'est cette question des délais non respectés délibérément par la Russie qui avait amené le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'Homme de l'OSCE à annuler l'envoi de ses observateurs. Faisant dire au vice-président de l'Assemblée parlementaire de l'OSCE : «Il est problématique que les forces étatiques soient mêlées à des partis. Il est aussi problématique que le président soit tête de liste d'un parti et n'entre finalement pas au Parlement.» Critiques qui, en d'autres temps, auraient pu provoquer une vague de protestations internationales mais qui, aujourd'hui, n'empêchent pas la Russie de Vladimir Poutine de s'attaquer, ainsi que vient de le faire la Douma, en sa première réunion depuis l'élection du 2 décembre, tout autant à la pauvreté qu'à la question de la volonté américaine d'installer les éléments d'un bouclier anti-missile en Pologne et en République tchèque. Pour ce qui est du premier point, les Russes entendent faire de la lutte contre la pauvreté une préoccupation de tous les instants, cette dernière ayant été officiellement reconnue comme «le plus grand problème national actuel». Le ton est tout aussi grave en ce qui concerne les rapports avec les Américains, le général Solostov, commandant en chef des forces stratégiques russes ne s'étant pas embarrassé le 17 décembre passé de déclarer : «Les éléments du bouclier anti-missile américain en Europe pourraient devenir les cibles des missiles stratégiques continentaux russes. Si un radar est déployé en République tchèque et en Pologne, ce sera une action de force visant à affaiblir le potentiel nucléaire russe de dissuasion. » A échéance de la prochaine élection présidentielle, il ne fait plus de doute qu'aux cotés de la puissance chinoise, celle russe revient plus que jamais au devant de la scène En désignant le président russe, Vladimir Poutine, «personnalité de l'année», le magazine américain «Times» n'aura finalement rien fait d'autre que reconnaître ce que, autant dans le monde politique que dans celui des affaires et des relations internationales, l'on s'accordait à admettre: en l'espace de deux mandats, dont le second prend fin en mars prochain, Vladimir Poutine, contesté et critiqué tant à l'extérieur qu'à l'intérieur, aura finalement permis à son pays, outre de retrouver une croissance économique plus en phase avec ses ambitions, de réinscrire la Russie dans le concert des grandes nations. Autant dans ses relations avec les Etats-Unis, l'Europe ou encore la Chine, la Russie ne cesse de démontrer que les séquelles issues de l'effondrement du modèle économico-politique en vigueur depuis la Révolution bolchévique de 1917, sont non seulement en passe d'être dépassées mais, mieux, que l'actuelle équipe dirigeante tient bel et bien les rênes d'un pays qui aura frôlé le pire entre 1990 et 2000. La preuve, le score réalisé lors des dernières élections législatives du 2 décembre passé et qui a permis au parti présidentiel «Russie Unie» qui avait désigné Poutine en personne comme tête de liste, de s'imposer avec 64% des voix, devenant ainsi et incontestablement la première force politique du pays. Le face-à-face, Russie de Poutine-OSCE, relatif au conflit né avec la position russe en ce qui concernait l'envoi des observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), prend ici valeur de symbole, tant il tend à démontrer que c'est désormais sur un pied d'égalité que le pouvoir russe traite avec tout le monde. Les critiques souvent sévères émises à l'encontre du déroulement et de l'organisation de ces élections législatives n'ont en rien ébranlé ou inquiété un Kremlin plus que jamais convaincu des possibilités qui s'offrent à lui pour tourner la page notamment des années Eltsine. C'est cette position de force qui vient tout récemment d'amener le vice-président russe de la commission électorale à déclarer : «Nous allons inviter pour la prochaine élection présidentielle autant d'observateurs et dans les mêmes délais que pour les législatives du 2 décembre passé.» L'on se souvient pourtant que c'est cette question des délais non respectés délibérément par la Russie qui avait amené le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'Homme de l'OSCE à annuler l'envoi de ses observateurs. Faisant dire au vice-président de l'Assemblée parlementaire de l'OSCE : «Il est problématique que les forces étatiques soient mêlées à des partis. Il est aussi problématique que le président soit tête de liste d'un parti et n'entre finalement pas au Parlement.» Critiques qui, en d'autres temps, auraient pu provoquer une vague de protestations internationales mais qui, aujourd'hui, n'empêchent pas la Russie de Vladimir Poutine de s'attaquer, ainsi que vient de le faire la Douma, en sa première réunion depuis l'élection du 2 décembre, tout autant à la pauvreté qu'à la question de la volonté américaine d'installer les éléments d'un bouclier anti-missile en Pologne et en République tchèque. Pour ce qui est du premier point, les Russes entendent faire de la lutte contre la pauvreté une préoccupation de tous les instants, cette dernière ayant été officiellement reconnue comme «le plus grand problème national actuel». Le ton est tout aussi grave en ce qui concerne les rapports avec les Américains, le général Solostov, commandant en chef des forces stratégiques russes ne s'étant pas embarrassé le 17 décembre passé de déclarer : «Les éléments du bouclier anti-missile américain en Europe pourraient devenir les cibles des missiles stratégiques continentaux russes. Si un radar est déployé en République tchèque et en Pologne, ce sera une action de force visant à affaiblir le potentiel nucléaire russe de dissuasion. » A échéance de la prochaine élection présidentielle, il ne fait plus de doute qu'aux cotés de la puissance chinoise, celle russe revient plus que jamais au devant de la scène