Entre 20 et 45 % des hommes dans le monde sont atteints d'une dysfonction érectile. Phénomène quasi constant, cette maladie touche plus d'un homme sur trois au delà de 40 ans et un sur deux au-delà de 60 ans. Entre 20 et 45 % des hommes dans le monde sont atteints d'une dysfonction érectile. Phénomène quasi constant, cette maladie touche plus d'un homme sur trois au delà de 40 ans et un sur deux au-delà de 60 ans. A l'origine, plusieurs facteurs entretiennent ou accélèrent l'apparition de cette pathologie tels le tabac et l'alcool. Certains patients souffrant de troubles de l'érection peuvent, selon les spécialistes, présenter également un risque de maladie cardiovasculaire masquée. «Même quand il n'y a pas atteinte cardiovasculaire avérée, la maladie artérielle peut déjà être diffuse», affirme le professeur Djamila Aghdar, cardiologue à l'EHS de Ben Aknoun. Elle ajoute dans ce contexte, qu'une étude américaine récente a démontré que le risque de développer une maladie cardiovasculaire chez les patients ayant un trouble de l'érection incident est de «1,25 fois plus que celui des patients sans ce type de troubles». La dysfonction érectile peut être présente depuis au moins 3 ans sans qu'il y ait apparition des premiers symptômes d'une maladie cardiovasculaire. Pour ce, les spécialistes recommandent aux malades qui souffrent de pannes sexuelles répétées d'effectuer un bilan de santé cardiovasculaire. Ce dernier permettra de déterminer les facteurs de risques (tabagisme, hypertension artérielle, obésité, sédentarité, anomalie du bilan lipidique, anomalie de la glycémie) et de surveiller, ainsi leur hygiène de vie. Cette pathologie pré-diagnostique à l'avance une co-morbidité liée à une maladie organique sérieuse telle que le diabète, l'hypertension artérielle, la chirurgie urologique ou la sclérose en plaque. Etant toujours un sujet tabou en Algérie, la sexualité demeure, pour le patient souffrant de la dysfonction érectile, une question difficile à aborder. Quel est l'algérien qui avouerait son insuffisance sexuelle, ne serait-ce qu'à son médecin traitant ? Selon les praticiens, le patient évoque moult maux imaginaires avant de parvenir, grâce aux questions judicieuses posées lors de son examen, à admettre son insuffisance sexuelle. Une maladie considérée comme «honteuse» de surcroît en Algérie où la virilité de l'homme relève du domaine du «sacro saint». «Pourtant, la dysfonction érectile peut être guérie grâce aux traitements disponibles», rassure le professeur Kamel Adjali du CHU de Bab el-Oued. Il a, toutefois, déploré que les troubles sexuels soient souvent sous-évalués en Algérie. En conséquence, la qualité de vie de ces patients se trouve détériorée. «La dysfonction érectile, poursuit-il, est un véritable baromètre de santé, un symptôme annonciateur, en quelque sorte, qui précède certaines pathologies telle l'angine de poitrine dans 68% des cas.» A l'origine, plusieurs facteurs entretiennent ou accélèrent l'apparition de cette pathologie tels le tabac et l'alcool. Certains patients souffrant de troubles de l'érection peuvent, selon les spécialistes, présenter également un risque de maladie cardiovasculaire masquée. «Même quand il n'y a pas atteinte cardiovasculaire avérée, la maladie artérielle peut déjà être diffuse», affirme le professeur Djamila Aghdar, cardiologue à l'EHS de Ben Aknoun. Elle ajoute dans ce contexte, qu'une étude américaine récente a démontré que le risque de développer une maladie cardiovasculaire chez les patients ayant un trouble de l'érection incident est de «1,25 fois plus que celui des patients sans ce type de troubles». La dysfonction érectile peut être présente depuis au moins 3 ans sans qu'il y ait apparition des premiers symptômes d'une maladie cardiovasculaire. Pour ce, les spécialistes recommandent aux malades qui souffrent de pannes sexuelles répétées d'effectuer un bilan de santé cardiovasculaire. Ce dernier permettra de déterminer les facteurs de risques (tabagisme, hypertension artérielle, obésité, sédentarité, anomalie du bilan lipidique, anomalie de la glycémie) et de surveiller, ainsi leur hygiène de vie. Cette pathologie pré-diagnostique à l'avance une co-morbidité liée à une maladie organique sérieuse telle que le diabète, l'hypertension artérielle, la chirurgie urologique ou la sclérose en plaque. Etant toujours un sujet tabou en Algérie, la sexualité demeure, pour le patient souffrant de la dysfonction érectile, une question difficile à aborder. Quel est l'algérien qui avouerait son insuffisance sexuelle, ne serait-ce qu'à son médecin traitant ? Selon les praticiens, le patient évoque moult maux imaginaires avant de parvenir, grâce aux questions judicieuses posées lors de son examen, à admettre son insuffisance sexuelle. Une maladie considérée comme «honteuse» de surcroît en Algérie où la virilité de l'homme relève du domaine du «sacro saint». «Pourtant, la dysfonction érectile peut être guérie grâce aux traitements disponibles», rassure le professeur Kamel Adjali du CHU de Bab el-Oued. Il a, toutefois, déploré que les troubles sexuels soient souvent sous-évalués en Algérie. En conséquence, la qualité de vie de ces patients se trouve détériorée. «La dysfonction érectile, poursuit-il, est un véritable baromètre de santé, un symptôme annonciateur, en quelque sorte, qui précède certaines pathologies telle l'angine de poitrine dans 68% des cas.»