Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) se montre de plus en plus hostile quant à la révision de la Constitution et, partant, à un éventuel troisième mandat pour le Président Abdelaziz Bouteflika. Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) se montre de plus en plus hostile quant à la révision de la Constitution et, partant, à un éventuel troisième mandat pour le Président Abdelaziz Bouteflika. «Nous ne demandons ni révision constitutionnelle ni troisième mandat», a clairement déclaré, hier, Abdelmadjid Menasra, numéro 2 du parti et néanmoins président du conseil politique. Ce dernier, se prononçant lors d'une réunion d'évaluation du présent exercice qui tire à sa fin, a souligné que «le troisième mandat n'est pas une priorité pour nous, et si révision de la Constitution venait à se concrétiser, nous voudrions qu'elle soit dans le sens de sa réforme». Critiquant implicitement les partisans d'un éventuel troisième mandat pour Bouteflika, Abdelmadjid Menasra a indiqué que seul le président de la République a la prérogative de proposer la révision de la Constitution, et «à ce moment-là nous déciderons de la position à adopter vis-à-vis de la question», a-t-il renchéri. Par ces propos, le MSP annonce d'ores et déjà la couleur, d'autant qu'il a qualifié de «régression des acquis de la démocratie» le fait de réviser la Constitution, appuyant, pour ce faire, ses propos par l'expérience de 1996, où le MSP était le seul à s'opposer à la révision de la Constitution. En outre, brossant un tableau de la situation sociale, économique et politique du pays en cette année 2007, le vice-président du MSP a chargé l'actuel Exécutif mené par Abdelaziz Belkhadem, notamment en ce qui concerne le traitement de la question de la hausse des prix, qu'il a qualifié de «médiocre». Pis, il a mis en garde contre l'aggravation de la situation si le même Exécutif venait à être reconduit au courant de l'année prochaine. Abordant l'Alliance présidentielle au sein du quel son parti est partenaire aux côtés du FLN et du RND, Menasra, parlant au nom de son parti, a affirmé qu'elle continuera en 2008, sauf si l'un des partenaires exprime le vœu de la quitter. Pour cela, une réunion globale d'évaluation sera organisée en 2008, pour faire le point sur les dix années de règne du président Bouteflika, a-t-il ajouté. Revenant par ailleurs sur les faits saillants ayant caractérisé la scène nationale en 2007, le conférencier a mis en exergue «la crise de représentativité» dans laquelle se débat la classe politique, caractérisée par de forts taux d'abstention aux élections législatives et locales, et décrié par là même le phénomène de fraude électorale qui gangrène toujours le déroulement des échéances électorales. Il en est ainsi du phénomène de la corruption qui, selon Menasra, augmente à une cadence plus rapide que la mobilisation de la justice et des pouvoirs publics pour le combattre. Aussi, a-t-il demandé au président de la République d'user des prérogatives que lui confère l'article 47 de la loi sur la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, afin d'élargir son champ d'application. Dans ce sens, il a soutenu que l'année 2007 a été la plus meurtrière en matière de terrorisme et d' attentats kamikazes, et qu'elle a vu le terrorisme changer de stratégie et de mode opératoire, et ce, après l'allégeance du GSPC à Al-Qaïda. Et de préconiser davantage de vigilance et de rigueur dans la lutte antiterroriste. «Nous ne demandons ni révision constitutionnelle ni troisième mandat», a clairement déclaré, hier, Abdelmadjid Menasra, numéro 2 du parti et néanmoins président du conseil politique. Ce dernier, se prononçant lors d'une réunion d'évaluation du présent exercice qui tire à sa fin, a souligné que «le troisième mandat n'est pas une priorité pour nous, et si révision de la Constitution venait à se concrétiser, nous voudrions qu'elle soit dans le sens de sa réforme». Critiquant implicitement les partisans d'un éventuel troisième mandat pour Bouteflika, Abdelmadjid Menasra a indiqué que seul le président de la République a la prérogative de proposer la révision de la Constitution, et «à ce moment-là nous déciderons de la position à adopter vis-à-vis de la question», a-t-il renchéri. Par ces propos, le MSP annonce d'ores et déjà la couleur, d'autant qu'il a qualifié de «régression des acquis de la démocratie» le fait de réviser la Constitution, appuyant, pour ce faire, ses propos par l'expérience de 1996, où le MSP était le seul à s'opposer à la révision de la Constitution. En outre, brossant un tableau de la situation sociale, économique et politique du pays en cette année 2007, le vice-président du MSP a chargé l'actuel Exécutif mené par Abdelaziz Belkhadem, notamment en ce qui concerne le traitement de la question de la hausse des prix, qu'il a qualifié de «médiocre». Pis, il a mis en garde contre l'aggravation de la situation si le même Exécutif venait à être reconduit au courant de l'année prochaine. Abordant l'Alliance présidentielle au sein du quel son parti est partenaire aux côtés du FLN et du RND, Menasra, parlant au nom de son parti, a affirmé qu'elle continuera en 2008, sauf si l'un des partenaires exprime le vœu de la quitter. Pour cela, une réunion globale d'évaluation sera organisée en 2008, pour faire le point sur les dix années de règne du président Bouteflika, a-t-il ajouté. Revenant par ailleurs sur les faits saillants ayant caractérisé la scène nationale en 2007, le conférencier a mis en exergue «la crise de représentativité» dans laquelle se débat la classe politique, caractérisée par de forts taux d'abstention aux élections législatives et locales, et décrié par là même le phénomène de fraude électorale qui gangrène toujours le déroulement des échéances électorales. Il en est ainsi du phénomène de la corruption qui, selon Menasra, augmente à une cadence plus rapide que la mobilisation de la justice et des pouvoirs publics pour le combattre. Aussi, a-t-il demandé au président de la République d'user des prérogatives que lui confère l'article 47 de la loi sur la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, afin d'élargir son champ d'application. Dans ce sens, il a soutenu que l'année 2007 a été la plus meurtrière en matière de terrorisme et d' attentats kamikazes, et qu'elle a vu le terrorisme changer de stratégie et de mode opératoire, et ce, après l'allégeance du GSPC à Al-Qaïda. Et de préconiser davantage de vigilance et de rigueur dans la lutte antiterroriste.