Le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Boudjemaâ Haïchour, a procédé hier, au siège de la direction générale d'Algérie Télécom à Mohamadia, à l'installation du nouveau PDG d'Algérie Télécom, Mouloud Djaziri, en remplacement de Slimane Khireddine. Le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Boudjemaâ Haïchour, a procédé hier, au siège de la direction générale d'Algérie Télécom à Mohamadia, à l'installation du nouveau PDG d'Algérie Télécom, Mouloud Djaziri, en remplacement de Slimane Khireddine. Le ministre dira, à ce propos, qu'un diagnostic objectif du groupe a démontré qu'«Algérie Télécom n'a pas su profiter du développement économique qui a touché tous les secteurs de l'économie. La vitesse à laquelle évoluent les TIC nous oblige à nous mettre au diapason des exigences que connaît le marché au demeurant très concurrentiel » avoue en substance le ministre qui reconnaît, cependant à l'ancien PDG, Slimane Khireddine, le fait d'avoir modernisé le groupe et accompagné avec succès le processus de l'emprunt obligataire en 2006, alors qu'il occupait ses responsabilités de DG par intérim. Ayant dépassé le seuil de 20 milliards de dinars, cet appel public à l'épargne est considéré comme une réussite et devient, de ce fait, le plus important jamais réalisé. Reconnaissant que le groupe Algérie Télécom a accusé un certain retard en termes de gestion managériale du groupe, le ministre a expliqué ainsi, les changements opérés. Ainsi, après le remaniement opéré ces derniers jours à la tête des filiales d'Algérie Télécom, à l'exemple de Mobilis et de Djaweb, c'est au tour du PDG de la maison mère de céder sa place. A l'évidence, Haïchour veut opérer une transformation du groupe en faisant un remaniement au sein des responsables de l'opérateur historique (AT). « Il convient de passer à un autre stade, celui de l'élaboration d'une politique managériale dynamique, qui soit à la hauteur des défis auxquels est confronté le secteur des TIC, notamment la réduction de la fracture numérique, la démocratisation de l'accès à Internet ainsi que la connexion de toutes les communes » a-t-il soutenu. Etant un secteur stratégique par excellence, il est clair que le secteur des TIC exige une visibilité managériale sans faille dans la perspective d'instaurer une société de l'information à proprement parler. Le secteur est d'autant plus stratégique qu'il occupe désormais une place de choix dans le développement économique auquel aspire le pays. Dans ce contexte, le ministre dira qu'il appartient au nouveau PDG d'opérer un tournant stratégique pour le groupe, en vue de faire de l'Algérie un pôle d'excellence en matière de TIC. Cela suppose donc une maîtrise des technologies de l'information et de la communication, a-t-il ajouté. Prenant la parole, le nouveau PDG du groupe AT se dit prêt à accomplir sa mission qu'il considère exaltante. Il promet de mettre l'innovation au cœur de la stratégie de développement du groupe : «J'accorderai une attention particulière à la généralisation des TIC en tant que facteur de développement local, j'œuvrerai également au recouvrement des créances à l'effet d'assurer un équilibre budgétaire salutaire à la croissance de l'entreprise qui passe par un accompagnement soutenu des filiales sans oublier un point qui me tient particulièrement à cœur, celui de la valorisation de la ressource humaine et la rationalisation des potentialités » a-t-il affirmé. Le ministre dira, à ce propos, qu'un diagnostic objectif du groupe a démontré qu'«Algérie Télécom n'a pas su profiter du développement économique qui a touché tous les secteurs de l'économie. La vitesse à laquelle évoluent les TIC nous oblige à nous mettre au diapason des exigences que connaît le marché au demeurant très concurrentiel » avoue en substance le ministre qui reconnaît, cependant à l'ancien PDG, Slimane Khireddine, le fait d'avoir modernisé le groupe et accompagné avec succès le processus de l'emprunt obligataire en 2006, alors qu'il occupait ses responsabilités de DG par intérim. Ayant dépassé le seuil de 20 milliards de dinars, cet appel public à l'épargne est considéré comme une réussite et devient, de ce fait, le plus important jamais réalisé. Reconnaissant que le groupe Algérie Télécom a accusé un certain retard en termes de gestion managériale du groupe, le ministre a expliqué ainsi, les changements opérés. Ainsi, après le remaniement opéré ces derniers jours à la tête des filiales d'Algérie Télécom, à l'exemple de Mobilis et de Djaweb, c'est au tour du PDG de la maison mère de céder sa place. A l'évidence, Haïchour veut opérer une transformation du groupe en faisant un remaniement au sein des responsables de l'opérateur historique (AT). « Il convient de passer à un autre stade, celui de l'élaboration d'une politique managériale dynamique, qui soit à la hauteur des défis auxquels est confronté le secteur des TIC, notamment la réduction de la fracture numérique, la démocratisation de l'accès à Internet ainsi que la connexion de toutes les communes » a-t-il soutenu. Etant un secteur stratégique par excellence, il est clair que le secteur des TIC exige une visibilité managériale sans faille dans la perspective d'instaurer une société de l'information à proprement parler. Le secteur est d'autant plus stratégique qu'il occupe désormais une place de choix dans le développement économique auquel aspire le pays. Dans ce contexte, le ministre dira qu'il appartient au nouveau PDG d'opérer un tournant stratégique pour le groupe, en vue de faire de l'Algérie un pôle d'excellence en matière de TIC. Cela suppose donc une maîtrise des technologies de l'information et de la communication, a-t-il ajouté. Prenant la parole, le nouveau PDG du groupe AT se dit prêt à accomplir sa mission qu'il considère exaltante. Il promet de mettre l'innovation au cœur de la stratégie de développement du groupe : «J'accorderai une attention particulière à la généralisation des TIC en tant que facteur de développement local, j'œuvrerai également au recouvrement des créances à l'effet d'assurer un équilibre budgétaire salutaire à la croissance de l'entreprise qui passe par un accompagnement soutenu des filiales sans oublier un point qui me tient particulièrement à cœur, celui de la valorisation de la ressource humaine et la rationalisation des potentialités » a-t-il affirmé.