L'opposition kényane a demandé, hier, l'organisation d'ici trois mois d'une nouvelle présidentielle, tandis que les forces de l'ordre quadrillaient Nairobi pour empêcher, comme la veille, toute manifestation des partisans du chef de l'opposition, Raila Odinga. "La route à suivre impliquera un accord de transition durant lequel des préparatifs sérieux pourront être faits pour une nouvelle élection selon des règles du jeu qui seront transparentes et démocratiques", a déclaré à la presse Anyang Nyongo, secrétaire général du Mouvement démocratique orange (ODM) de M. Odinga. Toute la journée de jeudi, la police avait eu recours aux canons à eau, aux tirs en l'air à balles réelles et aux gaz lacrymogènes pour contenir les manifestants aux abords de Kibera, bidonville de Nairobi et fief de M. Odinga. La police paramilitaire (GSU) quadrillait toujours hier, le grand parc public du centre, Uhuru Park, où l'ODM a appelé ses partisans à se rassembler. "Nous avertissons une nouvelle fois que nous n'autoriserons personne à tenir un rassemblement en ville. De tels meetings ont été interdits", a indiqué le porte-parole de la police, Eric Kiraithe. La police a par ailleurs annoncé qu'elle enquêtait sur l'implication présumée d'un homme politique de l'opposition dans l'incendie criminel d'une église qui a fait au moins 35 morts mardi dans l'Ouest du pays. Sur le plan diplomatique, après l'échec apparent d'une médiation Union africaine-Commonwealth, la secrétaire d'Etat adjointe américaine chargée des Affaires africaines, Jendayi Frazer, était attendue, hier, à Nairobi. Elle a mission de promouvoir un dialogue entre Raila Odinga et le Président Mwai Kibaki, dont l'élection contestée a provoqué des violences politico-ethniques qui ont fait plus de 350 morts depuis le scrutin du 27 décembre. Le Président Kibaki a également rencontré hier, le prix Nobel de la paix sud-africain, l'archevêque Desmond Tutu, qui a proposé ses bons offices dans la crise et s'était déjà entretenu jeudi avec M. Odinga. Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a estimé dans la journée d'hier, que les élections au Kenya avaient été "truquées". Outre les morts, les violences politico-ethniques ont fait également environ 100.000 déplacés, selon la Croix-Rouge kényane. L'opposition kényane a demandé, hier, l'organisation d'ici trois mois d'une nouvelle présidentielle, tandis que les forces de l'ordre quadrillaient Nairobi pour empêcher, comme la veille, toute manifestation des partisans du chef de l'opposition, Raila Odinga. "La route à suivre impliquera un accord de transition durant lequel des préparatifs sérieux pourront être faits pour une nouvelle élection selon des règles du jeu qui seront transparentes et démocratiques", a déclaré à la presse Anyang Nyongo, secrétaire général du Mouvement démocratique orange (ODM) de M. Odinga. Toute la journée de jeudi, la police avait eu recours aux canons à eau, aux tirs en l'air à balles réelles et aux gaz lacrymogènes pour contenir les manifestants aux abords de Kibera, bidonville de Nairobi et fief de M. Odinga. La police paramilitaire (GSU) quadrillait toujours hier, le grand parc public du centre, Uhuru Park, où l'ODM a appelé ses partisans à se rassembler. "Nous avertissons une nouvelle fois que nous n'autoriserons personne à tenir un rassemblement en ville. De tels meetings ont été interdits", a indiqué le porte-parole de la police, Eric Kiraithe. La police a par ailleurs annoncé qu'elle enquêtait sur l'implication présumée d'un homme politique de l'opposition dans l'incendie criminel d'une église qui a fait au moins 35 morts mardi dans l'Ouest du pays. Sur le plan diplomatique, après l'échec apparent d'une médiation Union africaine-Commonwealth, la secrétaire d'Etat adjointe américaine chargée des Affaires africaines, Jendayi Frazer, était attendue, hier, à Nairobi. Elle a mission de promouvoir un dialogue entre Raila Odinga et le Président Mwai Kibaki, dont l'élection contestée a provoqué des violences politico-ethniques qui ont fait plus de 350 morts depuis le scrutin du 27 décembre. Le Président Kibaki a également rencontré hier, le prix Nobel de la paix sud-africain, l'archevêque Desmond Tutu, qui a proposé ses bons offices dans la crise et s'était déjà entretenu jeudi avec M. Odinga. Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a estimé dans la journée d'hier, que les élections au Kenya avaient été "truquées". Outre les morts, les violences politico-ethniques ont fait également environ 100.000 déplacés, selon la Croix-Rouge kényane.