Le Cnapest a appelé ses troupes à observer un mouvement de grève aujourd'hui et demain. Ce syndicat, désormais agrée depuis quelques mois, critique la nouvelle grille nationale des salaires de la Fonction publique. Le Cnapest a appelé ses troupes à observer un mouvement de grève aujourd'hui et demain. Ce syndicat, désormais agrée depuis quelques mois, critique la nouvelle grille nationale des salaires de la Fonction publique. Le secteur de la Fonction publique s'apprête à vivre, suite à l'appel des syndicats autonomes, une semaine fort agitée, marquée par des mouvements de grève, pour exprimer la colère des fonctionnaires par rapport à la dégradation de leurs conditions de vie et formuler un ensemble de revendications en tête desquelles trône la question des salaires. Dès aujourd'hui, en effet, les lycées d'Algérie risquent fort bien d'être paralysés par le débrayage des enseignants. Le Cnapest (Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique) a appelé ses troupes à observer un mouvement de grève aujourd'hui et demain. Ce syndicat, désormais agréé depuis quelques mois, critique la nouvelle grille nationale des salaires de la Fonction publique, adoptée il y a quelques mois et entrant en vigueur dès ce mois de janvier, qui n'a pas du tout répondu aux attentes salariales des enseignants du secondaire . Aussi, le Cnapest exige des pouvoirs publics qu'ils se «rattrapent» lors de l'élaboration du statut particulier des enseignants et son corollaire le régime indemnitaire pour lequel les tractations sont toujours en cours en vue de sa finalisation. Et même sur ce plan, ce syndicat a aussi décrié l'attitude du ministère de l'Education nationale qui n'a pas pris en considération ses doléances. Cette grève du Cnapest précède celle du 15 janvier laquelle, à l'appel de 12 syndicats autonomes affiliés à la Coordination des syndicats de la Fonction publique, touchera l'ensemble des secteurs de la Fonction publique, notamment l'enseignement supérieur, l'éducation nationale et la santé. Ces actions de contestation parallèles, pourtant ayant les mêmes revendications, attestent bien des divergences d'approche qui caractérisent ces syndicats autonomes. Interrogé sur les motifs de cette action en solo par rapport à la Coordination, Ali Lamdani, membre du Bureau national du Cnapest chargé de l'information, a déclaré, lors de la conférence de presse tenue lundi dernier, que son syndicat n'a pas été consulté au préalable en vue de l'associer à la grève du 15 janvier. En vérité, cette explication cache les divergences qui opposent ces syndicats et la méfiance que vouent les uns par rapport aux autres. Contrairement à Lamdani, le coordinateur national du Cnapest, Nouar Larbi, n'y va pas de main morte en accusant certains syndicats d'être à la solde des pouvoirs publics cela outre leur manque flagrant de représentativité. C'est dans ce contexte qu'il faut appréhender ce cavalier seul du Cnapest, un syndicat qui a déjà fait ses preuves lors de ses précédentes actions de grève où il a suffisamment prouvé sa large représentativité auprès des enseignants du secondaire tant tous ses appels au débrayage ont été largement suivis. En voulant exhiber sa force, le Cnapest veut aussi adresser un message clair au ministre de l'Education nationale, Boubakeur Benbouzid, selon lequel il est incontournable et, de fait, ce dernier doit impérativement être à l'écoute de ses revendications pour l'élaboration du statut particulier de l'enseignant pour lequel, d'ailleurs, rien n'a encore été tranché. Le Cnapest menace de recourir à d'autres grèves à l'avenir, dans le cas où la tutelle fait la sourde oreille à ses revendications. Le secteur de la Fonction publique s'apprête à vivre, suite à l'appel des syndicats autonomes, une semaine fort agitée, marquée par des mouvements de grève, pour exprimer la colère des fonctionnaires par rapport à la dégradation de leurs conditions de vie et formuler un ensemble de revendications en tête desquelles trône la question des salaires. Dès aujourd'hui, en effet, les lycées d'Algérie risquent fort bien d'être paralysés par le débrayage des enseignants. Le Cnapest (Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique) a appelé ses troupes à observer un mouvement de grève aujourd'hui et demain. Ce syndicat, désormais agréé depuis quelques mois, critique la nouvelle grille nationale des salaires de la Fonction publique, adoptée il y a quelques mois et entrant en vigueur dès ce mois de janvier, qui n'a pas du tout répondu aux attentes salariales des enseignants du secondaire . Aussi, le Cnapest exige des pouvoirs publics qu'ils se «rattrapent» lors de l'élaboration du statut particulier des enseignants et son corollaire le régime indemnitaire pour lequel les tractations sont toujours en cours en vue de sa finalisation. Et même sur ce plan, ce syndicat a aussi décrié l'attitude du ministère de l'Education nationale qui n'a pas pris en considération ses doléances. Cette grève du Cnapest précède celle du 15 janvier laquelle, à l'appel de 12 syndicats autonomes affiliés à la Coordination des syndicats de la Fonction publique, touchera l'ensemble des secteurs de la Fonction publique, notamment l'enseignement supérieur, l'éducation nationale et la santé. Ces actions de contestation parallèles, pourtant ayant les mêmes revendications, attestent bien des divergences d'approche qui caractérisent ces syndicats autonomes. Interrogé sur les motifs de cette action en solo par rapport à la Coordination, Ali Lamdani, membre du Bureau national du Cnapest chargé de l'information, a déclaré, lors de la conférence de presse tenue lundi dernier, que son syndicat n'a pas été consulté au préalable en vue de l'associer à la grève du 15 janvier. En vérité, cette explication cache les divergences qui opposent ces syndicats et la méfiance que vouent les uns par rapport aux autres. Contrairement à Lamdani, le coordinateur national du Cnapest, Nouar Larbi, n'y va pas de main morte en accusant certains syndicats d'être à la solde des pouvoirs publics cela outre leur manque flagrant de représentativité. C'est dans ce contexte qu'il faut appréhender ce cavalier seul du Cnapest, un syndicat qui a déjà fait ses preuves lors de ses précédentes actions de grève où il a suffisamment prouvé sa large représentativité auprès des enseignants du secondaire tant tous ses appels au débrayage ont été largement suivis. En voulant exhiber sa force, le Cnapest veut aussi adresser un message clair au ministre de l'Education nationale, Boubakeur Benbouzid, selon lequel il est incontournable et, de fait, ce dernier doit impérativement être à l'écoute de ses revendications pour l'élaboration du statut particulier de l'enseignant pour lequel, d'ailleurs, rien n'a encore été tranché. Le Cnapest menace de recourir à d'autres grèves à l'avenir, dans le cas où la tutelle fait la sourde oreille à ses revendications.