Le cycle des grèves qui touche le secteur de la Fonction publique, entamé samedi dernier par les enseignants du secondaire, à l'appel du Cnapest, montera aujourd'hui de plusieurs crans. En effet, la Coordination des syndicats autonomes de la Fonction publique, qui regroupe 12 organisations syndicales, a appelé l'ensemble de ses adhérents, en particulier, et tous les fonctionnaires en général, à observer aujourd'hui un mouvement de protestation. Un débrayage qui, s'il est suivi massivement, risque fort bien de paralyser de nombreux secteurs. Et dans ce cadre, il est quasi certain que les hôpitaux seront désertés par les blouses blanches, tant tous les syndicats représentant le corps médical adhèrent pleinement à la démarche de la Coordination. Ainsi, les Syndicats des professeurs des sciences médicales et docents (SNPDSM), celui des maîtres assistants (SNMASM), le premier de cette ampleur dans le secteur sensible de la Fonction publique, des praticiens spécialistes (SNPSSP), des médecins généralistes (SNPSP) ont été signataires de l'appel à ce mouvement de grève. A l'instar du secteur de la santé publique, celui de l'enseignement supérieur n'est pas en reste puisque le Syndicat des enseignants universitaires, le CNES en l'occurrence, est un acteur de premier plan dans cette protesta. Et du fait de sa relative importante représentativité, il n'est pas exclu que la famille universitaire réponde favorablement à l'appel à la grève. En revanche dans l'administration publique (ministères, mairies wilayas et daïras) tout porte à croire que le mouvement sera très peu suivi. La cause ? Le poids du Snapap (Syndicat national des personnels de la Fonction publique) est peu important dans le milieu des fonctionnaires et autres agents de ces administrations, ceci sans oublier que ce syndicat connaît des déchirements et autres divisions. Il faut savoir que l'aile Rachid Malaoui, n'a pas appelé à la grève, car ne faisant pas partie de la Coordination des syndicats autonomes, lui préférant l'autre structure, l'Intersyndicale. Celle-ci regroupe 7 syndicats du secteur de la Fonction publique au sein de laquelle figurent aussi le Cnapest, le Cla, le Satef, etc. Les points faibles du mouvement Ce sera peut-être aussi le cas dans le secteur de l'éducation nationale où pas moins de trois syndicats, à savoir le CLA (Conseil des lycées d'Algérie, le Snapest (Syndicat national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique) et l'Unpef (Union nationale des personnels de l'enseignement et de la formation), ont lancé un appel à leurs troupes les exhortant à rejoindre le mouvement d'aujourd'hui. Toutes ces probabilités sur l'adhésion ou non des personnels de la Fonction publique peuvent être détrompées, car le marasme des fonctionnaires, qui vivent dans d'inextricables difficultés pour cause notamment de la cherté de la vie, parallèlement à l'érosion de leur pouvoir d'achat, a atteint des cimes insoupçonnables. Et c'est pourquoi la Coordination nationale des syndicats, qui a rejeté la nouvelle grille des salaires de la Fonction publique, considérant qu'elle est loin de satisfaire aux revendications salariales de plus de 1 million et demi de fonctionnaires, exhorte le gouvernement à revoir sa copie et accéder à ses doléances en la matière. Syndicats marginalisés Ainsi, les 12 syndicats non satisfaits de la réévaluation du point indiciaire, qui est passé de 25 à 45 dinars, demandent à ce qu'il soit porté à 70 dinars. Comme ils demandent aussi à ce que les statuts particuliers, toujours en voie d'élaboration (2 statuts sur 44 seulement ont été finalisés et adoptés par le Conseil du gouvernement), prennent en considération cette revendication salariale. Il est utile de préciser que ces statuts particuliers vont déterminer le régime des indemnités spécifiques à chaque corps et catégorie de fonctionnaires et les syndicats nourrissent l'espoir que le gouvernement «répare les torts causés» par la nouvelle grille des salaires en faisant preuve de largesse cette fois-ci. Les syndicats autonomes reprochent en outre à l'Exécutif de les marginaliser dans les négociations et l'accusent de persister à privilégier l'UGTA en l'élevant au rang de partenaire unique. Pour preuve, le 6 octobre dernier, une délégation de la Coordination qui voulait rencontrer le Chef du gouvernement pour lui remettre une plateforme de revendications, a fait le pied de grue devant le Palais du gouvernement, mais en vain, puisque même le chef de cabinet de Abdelaziz Belkhadem a refusé de recevoir les délégués syndicaux qui, prenant leur mal en patience, ont dû se rabattre sur le bureau d'ordre pour déposer leur lettre de doléances. Le cycle des grèves qui touche le secteur de la Fonction publique, entamé samedi dernier par les enseignants du secondaire, à l'appel du Cnapest, montera aujourd'hui de plusieurs crans. En effet, la Coordination des syndicats autonomes de la Fonction publique, qui regroupe 12 organisations syndicales, a appelé l'ensemble de ses adhérents, en particulier, et tous les fonctionnaires en général, à observer aujourd'hui un mouvement de protestation. Un débrayage qui, s'il est suivi massivement, risque fort bien de paralyser de nombreux secteurs. Et dans ce cadre, il est quasi certain que les hôpitaux seront désertés par les blouses blanches, tant tous les syndicats représentant le corps médical adhèrent pleinement à la démarche de la Coordination. Ainsi, les Syndicats des professeurs des sciences médicales et docents (SNPDSM), celui des maîtres assistants (SNMASM), le premier de cette ampleur dans le secteur sensible de la Fonction publique, des praticiens spécialistes (SNPSSP), des médecins généralistes (SNPSP) ont été signataires de l'appel à ce mouvement de grève. A l'instar du secteur de la santé publique, celui de l'enseignement supérieur n'est pas en reste puisque le Syndicat des enseignants universitaires, le CNES en l'occurrence, est un acteur de premier plan dans cette protesta. Et du fait de sa relative importante représentativité, il n'est pas exclu que la famille universitaire réponde favorablement à l'appel à la grève. En revanche dans l'administration publique (ministères, mairies wilayas et daïras) tout porte à croire que le mouvement sera très peu suivi. La cause ? Le poids du Snapap (Syndicat national des personnels de la Fonction publique) est peu important dans le milieu des fonctionnaires et autres agents de ces administrations, ceci sans oublier que ce syndicat connaît des déchirements et autres divisions. Il faut savoir que l'aile Rachid Malaoui, n'a pas appelé à la grève, car ne faisant pas partie de la Coordination des syndicats autonomes, lui préférant l'autre structure, l'Intersyndicale. Celle-ci regroupe 7 syndicats du secteur de la Fonction publique au sein de laquelle figurent aussi le Cnapest, le Cla, le Satef, etc. Les points faibles du mouvement Ce sera peut-être aussi le cas dans le secteur de l'éducation nationale où pas moins de trois syndicats, à savoir le CLA (Conseil des lycées d'Algérie, le Snapest (Syndicat national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique) et l'Unpef (Union nationale des personnels de l'enseignement et de la formation), ont lancé un appel à leurs troupes les exhortant à rejoindre le mouvement d'aujourd'hui. Toutes ces probabilités sur l'adhésion ou non des personnels de la Fonction publique peuvent être détrompées, car le marasme des fonctionnaires, qui vivent dans d'inextricables difficultés pour cause notamment de la cherté de la vie, parallèlement à l'érosion de leur pouvoir d'achat, a atteint des cimes insoupçonnables. Et c'est pourquoi la Coordination nationale des syndicats, qui a rejeté la nouvelle grille des salaires de la Fonction publique, considérant qu'elle est loin de satisfaire aux revendications salariales de plus de 1 million et demi de fonctionnaires, exhorte le gouvernement à revoir sa copie et accéder à ses doléances en la matière. Syndicats marginalisés Ainsi, les 12 syndicats non satisfaits de la réévaluation du point indiciaire, qui est passé de 25 à 45 dinars, demandent à ce qu'il soit porté à 70 dinars. Comme ils demandent aussi à ce que les statuts particuliers, toujours en voie d'élaboration (2 statuts sur 44 seulement ont été finalisés et adoptés par le Conseil du gouvernement), prennent en considération cette revendication salariale. Il est utile de préciser que ces statuts particuliers vont déterminer le régime des indemnités spécifiques à chaque corps et catégorie de fonctionnaires et les syndicats nourrissent l'espoir que le gouvernement «répare les torts causés» par la nouvelle grille des salaires en faisant preuve de largesse cette fois-ci. Les syndicats autonomes reprochent en outre à l'Exécutif de les marginaliser dans les négociations et l'accusent de persister à privilégier l'UGTA en l'élevant au rang de partenaire unique. Pour preuve, le 6 octobre dernier, une délégation de la Coordination qui voulait rencontrer le Chef du gouvernement pour lui remettre une plateforme de revendications, a fait le pied de grue devant le Palais du gouvernement, mais en vain, puisque même le chef de cabinet de Abdelaziz Belkhadem a refusé de recevoir les délégués syndicaux qui, prenant leur mal en patience, ont dû se rabattre sur le bureau d'ordre pour déposer leur lettre de doléances.