Les « nouveaux » prix du pain pratiqués par certains boulangers semblent s'installer durablement dans le paysage commercial, malgré leur caractère illégal. Les pouvoirs publics, qui subventionnent le prix de la farine, ainsi que l'Union nationale des commerçants et artisans algériens insistent sur le fait que la baguette de pain coûte toujours 7,5 dinars. Mais les mises en garde n'empêchent pas certaines boulangeries d'afficher les tarifs à la hausse. A en croire certains professionnels de la filière, cet état de fait pourra s'étendre à toutes les boulangeries du pays si l'Etat n'intervient pas pour amener les minoteries à respecter le prix de cession de la farine, ainsi que les quantités livrées aux boulangeries. Déjà, une crise sur le pain se profile à l'horizon, avec comme conséquence de grandes perturbations dans l'approvisionnement en farine dans de nombreuses wilayas du pays. Du côté des consommateurs, la colère est montée de quelques crans. La brusque hausse des prix de tous les produits de première nécessité, dont le pain, en est à l'origine. Selon bon nombre de citoyens, l'Etat, ou tout au moins le ministère du Commerce, ne devrait, en aucun cas, accepter de céder face à ces pratiques. Il doit au contraire, essayer de trouver une solution rapide et efficace à cette situation qui s'aggrave de plus en plus. «Nous ne comprenons pas cette augmentation. D'un côté, ils nous parlent des rentes pétrolières qui ne cessent d'augmenter, et d'autre part, on subit l'augmentation des prix de tous les produits de première nécessité au détriment du niveau de notre pouvoir d'achat », a réagi un consommateur. Ce malaise ressenti par la population n'est pas dû au seul fait de l'augmentation du prix de la baguette, c'est le principe de l'augmentation qui est contesté. Sinon, le citoyen a toujours payé la baguette à un prix supérieur à celui administré par l'Etat. « Les boulangers ont l'art et la manière de nous faire payer le pain plus cher. Il suffit que le boulanger change la forme de la baguette ou en ajoute quelques ingrédients pour la proposer à un prix beaucoup plus cher», a déploré un autre consommateur. En attendant les recommandations qui vont être élaborées au cours de la réunion entre le ministère du Commerce et le comité national des boulangers, le panier des ménagères coûte de plus en plus cher. Les « nouveaux » prix du pain pratiqués par certains boulangers semblent s'installer durablement dans le paysage commercial, malgré leur caractère illégal. Les pouvoirs publics, qui subventionnent le prix de la farine, ainsi que l'Union nationale des commerçants et artisans algériens insistent sur le fait que la baguette de pain coûte toujours 7,5 dinars. Mais les mises en garde n'empêchent pas certaines boulangeries d'afficher les tarifs à la hausse. A en croire certains professionnels de la filière, cet état de fait pourra s'étendre à toutes les boulangeries du pays si l'Etat n'intervient pas pour amener les minoteries à respecter le prix de cession de la farine, ainsi que les quantités livrées aux boulangeries. Déjà, une crise sur le pain se profile à l'horizon, avec comme conséquence de grandes perturbations dans l'approvisionnement en farine dans de nombreuses wilayas du pays. Du côté des consommateurs, la colère est montée de quelques crans. La brusque hausse des prix de tous les produits de première nécessité, dont le pain, en est à l'origine. Selon bon nombre de citoyens, l'Etat, ou tout au moins le ministère du Commerce, ne devrait, en aucun cas, accepter de céder face à ces pratiques. Il doit au contraire, essayer de trouver une solution rapide et efficace à cette situation qui s'aggrave de plus en plus. «Nous ne comprenons pas cette augmentation. D'un côté, ils nous parlent des rentes pétrolières qui ne cessent d'augmenter, et d'autre part, on subit l'augmentation des prix de tous les produits de première nécessité au détriment du niveau de notre pouvoir d'achat », a réagi un consommateur. Ce malaise ressenti par la population n'est pas dû au seul fait de l'augmentation du prix de la baguette, c'est le principe de l'augmentation qui est contesté. Sinon, le citoyen a toujours payé la baguette à un prix supérieur à celui administré par l'Etat. « Les boulangers ont l'art et la manière de nous faire payer le pain plus cher. Il suffit que le boulanger change la forme de la baguette ou en ajoute quelques ingrédients pour la proposer à un prix beaucoup plus cher», a déploré un autre consommateur. En attendant les recommandations qui vont être élaborées au cours de la réunion entre le ministère du Commerce et le comité national des boulangers, le panier des ménagères coûte de plus en plus cher.