Organe aux multiples fonctions, le foie a de nombreux ennemis, parmi lesquels de nombreux virus. Ces maladies affectent l'ensemble du tissu hépatique et s'accompagnent d'une réaction inflammatoire, pouvant évoluer vers la cirrhose ou le cancer du foie. Organe aux multiples fonctions, le foie a de nombreux ennemis, parmi lesquels de nombreux virus. Ces maladies affectent l'ensemble du tissu hépatique et s'accompagnent d'une réaction inflammatoire, pouvant évoluer vers la cirrhose ou le cancer du foie. Parmi les hépatites provoquées par un virus, on distingue les hépatites A, B, C, mais on a aussi identifié le virus D ou delta et le virus E. Passage en revue de ces minuscules envahisseurs. Hépatite A, limiter les risques L'hépatite A se transmet essentiellement par l'absorption d'eau ou d'aliments souillés par des matières fécales. Une hygiène précaire favorise donc la transmission de la maladie. Mais pour se protéger du virus, le vaccin contre l'hépatite A est très efficace. Qui vacciner ? A quelle occasion ? Le point pour éviter de contracter une "jaunisse". Les formes rares mais plus sévères chez l'adulte Fièvre, fatigue importante accompagnée de nausées, douleurs abdominales suivies d'une jaunisse… Les symptômes apparaissent généralement 15 à 50 jours après la contamination (30 jours en moyenne). Le diagnostic repose alors sur la recherche d'anticorps IgM anti-VHA. La contamination se fait généralement par contact avec une personne contaminée ou par l'ingestion d'aliments contaminés (par l'environnement, coquillages, ou par manipulation par une personne contaminée) ou d'eau contaminée (principalement dans les pays en voie de développement). Dans les pays développés où les conditions d'hygiène sont bonnes, les contaminations concernent davantage les adultes qui ne sont pas protégés, n'ayant pas eu la maladie durant l'enfance. Ces cas tardifs sont plus souvent symptomatiques et potentiellement graves. Les formes sévères entraînant des décès restent très rares. Contrairement aux hépatites B et C, l'hépatite A n'évolue pas vers des formes chroniques. La prévention repose sur le respect des règles d'hygiène universelles (lavage des mains après le passage aux toilettes, après le change d'un nourrisson, avant la préparation des repas, des biberons, avant de donner à manger aux enfants…). Hépatite A : qui vacciner ? L'hépatite A frappe chaque année plusieurs millions de personnes chaque année à travers le monde, certains pays sont plus à risques que d'autres. L'hépatite A est une maladie du foie généralement bénigne pour les enfants mais très invalidante pour les adultes. On peut néanmoins l'éviter grâce à la vaccination. Après une période d'incubation de 3 à 5 semaines, cette infection virale se manifeste par des symptômes semblables à ceux de la grippe, accompagnés de douleurs abdominales et parfois d'une jaunisse. Dans de rares cas de complications, elle peut entraîner la mort. Hépatite A : le plus souvent bénigne L'hépatite virale… Maladie bénigne ou maladie grave ? En pratique, cela dépend du virus en cause et de la forme de la maladie. S'il s'agit d'une hépatite A, la maladie peut être longue et à l'origine d'une grande fatigue. Sauf exception, la guérison sera complète. Des symptômes parfois absents Certaines hépatites A passent inaperçues, notamment chez l'enfant : le sujet ne se sent pas malade, mais des examens sanguins permettent de trouver des anticorps, témoins d'un contact avec le virus. Peu spécifiques, les symptômes quand ils existent sont variés : fatigue, maux de tête, douleurs abdominales, nausées, anorexie, douleurs articulaires et urticaire. Puis, 15 à 45 jours après le contact avec le virus survient l'ictère (jaunisse) : le patient a la peau et les yeux jaunes, ses urines sont peu abondantes et foncées. Le diagnostic est affirmé par les examens biologiques : les enzymes hépatiques sont élevées, et la présence d'anticorps anti-HAV permettent de caractériser une hépatite à virus A. La jaunisse (phase ictérique) dure généralement 2 à 6 semaines, pendant lesquelles la fatigue et les nausées persistent. Le patient perd souvent quelques kilos. Enfin progressivement le patient retrouve ses couleurs habituelles et l'appétit revient. Dans certains cas, la maladie se prolonge quelques mois, mais elle devient jamais chronique (contrairement à d'autres formes d'hépatite), et la guérison est complète. La majorité des patients ne sont pas hospitalisés, et la moyenne des arrêts de travail est autour d'un mois. En général, plus le patient est âgé, plus la maladie peut être sévère et de longue durée. Dans de très rares cas, l'hépatite A peut être très grave (forme fulminante), elle se traduit alors par des troubles de conscience puis un coma. Le patient doit être hospitalisé en urgence. Un vaccin efficace à 100 % Il n'y a pas de traitement dans la forme classique. Le repos est conseillé, mais n'a pas besoin d'être strict. Une alimentation normale peut être maintenue pendant la phase aiguë, en revanche la consommation d'alcool est totalement interdite. Il faudra également éviter, si possible, les médicaments présentant une toxicité pour le foie. La meilleure prévention de l'hépatite A repose sur l'hygiène : il faut toujours bien se laver les mains et éviter de consommer de l'eau non traitée, des boissons contenant de la glace, des crustacés et des coquillages crus, des fruits et des légumes crus lors des voyages dans les pays en voie de développement. Parmi les hépatites provoquées par un virus, on distingue les hépatites A, B, C, mais on a aussi identifié le virus D ou delta et le virus E. Passage en revue de ces minuscules envahisseurs. Hépatite A, limiter les risques L'hépatite A se transmet essentiellement par l'absorption d'eau ou d'aliments souillés par des matières fécales. Une hygiène précaire favorise donc la transmission de la maladie. Mais pour se protéger du virus, le vaccin contre l'hépatite A est très efficace. Qui vacciner ? A quelle occasion ? Le point pour éviter de contracter une "jaunisse". Les formes rares mais plus sévères chez l'adulte Fièvre, fatigue importante accompagnée de nausées, douleurs abdominales suivies d'une jaunisse… Les symptômes apparaissent généralement 15 à 50 jours après la contamination (30 jours en moyenne). Le diagnostic repose alors sur la recherche d'anticorps IgM anti-VHA. La contamination se fait généralement par contact avec une personne contaminée ou par l'ingestion d'aliments contaminés (par l'environnement, coquillages, ou par manipulation par une personne contaminée) ou d'eau contaminée (principalement dans les pays en voie de développement). Dans les pays développés où les conditions d'hygiène sont bonnes, les contaminations concernent davantage les adultes qui ne sont pas protégés, n'ayant pas eu la maladie durant l'enfance. Ces cas tardifs sont plus souvent symptomatiques et potentiellement graves. Les formes sévères entraînant des décès restent très rares. Contrairement aux hépatites B et C, l'hépatite A n'évolue pas vers des formes chroniques. La prévention repose sur le respect des règles d'hygiène universelles (lavage des mains après le passage aux toilettes, après le change d'un nourrisson, avant la préparation des repas, des biberons, avant de donner à manger aux enfants…). Hépatite A : qui vacciner ? L'hépatite A frappe chaque année plusieurs millions de personnes chaque année à travers le monde, certains pays sont plus à risques que d'autres. L'hépatite A est une maladie du foie généralement bénigne pour les enfants mais très invalidante pour les adultes. On peut néanmoins l'éviter grâce à la vaccination. Après une période d'incubation de 3 à 5 semaines, cette infection virale se manifeste par des symptômes semblables à ceux de la grippe, accompagnés de douleurs abdominales et parfois d'une jaunisse. Dans de rares cas de complications, elle peut entraîner la mort. Hépatite A : le plus souvent bénigne L'hépatite virale… Maladie bénigne ou maladie grave ? En pratique, cela dépend du virus en cause et de la forme de la maladie. S'il s'agit d'une hépatite A, la maladie peut être longue et à l'origine d'une grande fatigue. Sauf exception, la guérison sera complète. Des symptômes parfois absents Certaines hépatites A passent inaperçues, notamment chez l'enfant : le sujet ne se sent pas malade, mais des examens sanguins permettent de trouver des anticorps, témoins d'un contact avec le virus. Peu spécifiques, les symptômes quand ils existent sont variés : fatigue, maux de tête, douleurs abdominales, nausées, anorexie, douleurs articulaires et urticaire. Puis, 15 à 45 jours après le contact avec le virus survient l'ictère (jaunisse) : le patient a la peau et les yeux jaunes, ses urines sont peu abondantes et foncées. Le diagnostic est affirmé par les examens biologiques : les enzymes hépatiques sont élevées, et la présence d'anticorps anti-HAV permettent de caractériser une hépatite à virus A. La jaunisse (phase ictérique) dure généralement 2 à 6 semaines, pendant lesquelles la fatigue et les nausées persistent. Le patient perd souvent quelques kilos. Enfin progressivement le patient retrouve ses couleurs habituelles et l'appétit revient. Dans certains cas, la maladie se prolonge quelques mois, mais elle devient jamais chronique (contrairement à d'autres formes d'hépatite), et la guérison est complète. La majorité des patients ne sont pas hospitalisés, et la moyenne des arrêts de travail est autour d'un mois. En général, plus le patient est âgé, plus la maladie peut être sévère et de longue durée. Dans de très rares cas, l'hépatite A peut être très grave (forme fulminante), elle se traduit alors par des troubles de conscience puis un coma. Le patient doit être hospitalisé en urgence. Un vaccin efficace à 100 % Il n'y a pas de traitement dans la forme classique. Le repos est conseillé, mais n'a pas besoin d'être strict. Une alimentation normale peut être maintenue pendant la phase aiguë, en revanche la consommation d'alcool est totalement interdite. Il faudra également éviter, si possible, les médicaments présentant une toxicité pour le foie. La meilleure prévention de l'hépatite A repose sur l'hygiène : il faut toujours bien se laver les mains et éviter de consommer de l'eau non traitée, des boissons contenant de la glace, des crustacés et des coquillages crus, des fruits et des légumes crus lors des voyages dans les pays en voie de développement.