Une centrale qui réunit toutes les données concernant les crédits déjà octroyés sera créée incessamment, a annoncé Abderrahmane Benkhelfa, le délégué général de l'Association des banques et établissements financiers (ABEF). Intervenant jeudi dernier sur les ondes de la chaîne III, M. Benkhelfa explique que « réforme bancaire oblige, cette mesure de mettre en place une centrale de données viendra combler un vide en matière de garantie du risque de créances impayées et limiter les effets du surendettement ». La centrale des crédits est une base de données qui centralise l'ensemble des crédits octroyés par toutes les banques, et ce, dans le but de protéger le client et prémunir la banque contre le risque d'insolvabilité du client, sachant que le seuil toléré est estimé à 50% des revenus des ménages. Du point de vue de M. Benkhelfa, «le crédit à la consommation est une bonne tendance mais qui doit être suivie d'outils de régulation optimale », déplorant au passage le fait que « le marché du crédit à la consommation fonctionne d'une manière aléatoire et anarchique ». Et pour cause « Il n'existe pas d'outil fiable qui renseigne sur la solvabilité et le risque de multiplication des crédits. Actuellement, les banques prennent des risques importants en l'absence d'une base de données qui renseigne sur le taux d'endettement des clients». Ce faisant, M. Benkhelfa fait savoir que les conditions d'octroi ne reposent actuellement que sur une simple procédure déclarative sur l'honneur des emprunteurs. Précisant que le crédit destiné aux ménages constitue 10 % du portefeuille clientèle des banques alors que les crédits alloués aux entreprises se taillent la part du lion avec 90% de la masse des stocks de crédits octroyés qui s'élève à hauteur de 2.100 milliards de DA. Sur les 10% qui reviennent aux crédits ménages, 70% est destiné à l'immobilier et 30% reviennent au crédit à la consommation. Concernant le taux de créances impayées, M. Benkhelfa avance le chiffre variant entre 3 à 4%, tout en affirmant que « le marché du crédit à la consommation se porte bien. En règle générale, nous avons un comportement meilleur des emprunteurs d'un crédit particulier que des entreprises » a-t-il soutenu. Cependant, Benkhelfa reconnait que le crédit à la consommation n'a pas d'impact positif sur l'économie. Il rejoint ainsi l'avis des économistes qui avertissent quant aux retombées négatives du surendettement des ménages sur l'économie par l'appauvrissement des ménages puisque le consommateur se voit tenu de partager son salaire avec la banque prêteuse des années durant. Et sur un plan global, la faiblesse de la production locale fait que les crédits à la consommation alimentent l'inflation. Une centrale qui réunit toutes les données concernant les crédits déjà octroyés sera créée incessamment, a annoncé Abderrahmane Benkhelfa, le délégué général de l'Association des banques et établissements financiers (ABEF). Intervenant jeudi dernier sur les ondes de la chaîne III, M. Benkhelfa explique que « réforme bancaire oblige, cette mesure de mettre en place une centrale de données viendra combler un vide en matière de garantie du risque de créances impayées et limiter les effets du surendettement ». La centrale des crédits est une base de données qui centralise l'ensemble des crédits octroyés par toutes les banques, et ce, dans le but de protéger le client et prémunir la banque contre le risque d'insolvabilité du client, sachant que le seuil toléré est estimé à 50% des revenus des ménages. Du point de vue de M. Benkhelfa, «le crédit à la consommation est une bonne tendance mais qui doit être suivie d'outils de régulation optimale », déplorant au passage le fait que « le marché du crédit à la consommation fonctionne d'une manière aléatoire et anarchique ». Et pour cause « Il n'existe pas d'outil fiable qui renseigne sur la solvabilité et le risque de multiplication des crédits. Actuellement, les banques prennent des risques importants en l'absence d'une base de données qui renseigne sur le taux d'endettement des clients». Ce faisant, M. Benkhelfa fait savoir que les conditions d'octroi ne reposent actuellement que sur une simple procédure déclarative sur l'honneur des emprunteurs. Précisant que le crédit destiné aux ménages constitue 10 % du portefeuille clientèle des banques alors que les crédits alloués aux entreprises se taillent la part du lion avec 90% de la masse des stocks de crédits octroyés qui s'élève à hauteur de 2.100 milliards de DA. Sur les 10% qui reviennent aux crédits ménages, 70% est destiné à l'immobilier et 30% reviennent au crédit à la consommation. Concernant le taux de créances impayées, M. Benkhelfa avance le chiffre variant entre 3 à 4%, tout en affirmant que « le marché du crédit à la consommation se porte bien. En règle générale, nous avons un comportement meilleur des emprunteurs d'un crédit particulier que des entreprises » a-t-il soutenu. Cependant, Benkhelfa reconnait que le crédit à la consommation n'a pas d'impact positif sur l'économie. Il rejoint ainsi l'avis des économistes qui avertissent quant aux retombées négatives du surendettement des ménages sur l'économie par l'appauvrissement des ménages puisque le consommateur se voit tenu de partager son salaire avec la banque prêteuse des années durant. Et sur un plan global, la faiblesse de la production locale fait que les crédits à la consommation alimentent l'inflation.