La taille du marché du crédit à la consommation est évaluée actuellement à 250 milliards DA sur les 2.600 milliards DA de crédits à l'économie. En d'autres termes, "10% des engagements des banques sont des engagements sur des crédits à la consommation". Ce segment est, "certes, en mouvement, mais il n'est pas pour l'heure très important". C'est du moins, le point de vue du délégué général de l'Association des banques et établissements financiers (Abef) qui a annoncé, hier, sur les ondes de la Chaîne III, qu'un dispositif prudentiel a été mis en place. "Nous ne verrouillons pas le marché du crédit, nous essayons de le maîtriser et d'en maîtriser les risques". Pour ce faire, trois mesures ont été prises. La première concerne "l'engagement signé des emprunteurs sur les crédits qu'il ont contractés. La seconde a trait à la limite de 30 à 35% de recouvrement sur les revenus; au delà, le crédit n'est pas accordé. Et enfin, le recouvrement de proximité, c'est-à-dire que les emprunteurs seront avisés par SMS de l'échéance de payement au moment opportun". Le délégué de l'ABEF a indiqué que c'est une manière d'anticiper pour ne pas atteindre le seuil de l'engrenage du surendettement ; il faudra pour cela contrôler le revenu régulier des emprunteurs et la montant global de l'endettement à rembourser. Pour M.Benkhelfa, "le crédit à la consommation est un bon levain quand il booste la croissance". Cette démarche prudentielle vient s'ajouter à des mécanismes déjà existants, tels que les centrales internes. Le projet de la mise en place d'une centrale interbancaire des risques est, de l'avis de l'interlocuteur, une nécessité. "Elle sera opérationnelle au début de l'année prochaine. Elle représente une complémentarité qui pourra donner des éclairages aux banques sur chaque client pour connaître les stocks de crédits qu'il a contracté", explique-t-il. Mais le plus important demeure, selon M. Benkhelfa, la responsabilisation des ménages à "maîtriser, à leur niveau la gestion des budgets domestiques ; c'est ce que nous essayons de faire, notamment, à travers les médias", dira-t-il. Revenant sur la structure des crédits, le délégué de l'ABEF a indiqué qu'actuellement, plus de 60% des crédits, soit 110 milliards DA sont des crédits immobiliers, et le recours à l'hypothèque et la saisie des biens est l'ultime recours pour les banques algériennes qui ont eu à en user, quoique avec beaucoup de précautions, même si la loi le leur permet. Abordant la question du crédit aux entreprises, le délégué de l'Abef a indiqué que le marché des entreprises est le marché essentiel des banques. "Une entreprise sur cinq se finance directement à la banque. Sur l'encours du crédit estimé à 2.200 milliards DA, 90% du vrédit va aux entreprises productrices". Cet octroi de crédit aux entreprises s'est accentué en 2008 puisque plus de 16% des crédits accordés l'ont été en faveur de celles-ci et ce mouvement à la hausse va continuer". Mais là aussi, la question des risques se pose. "Les échecs ne doivent pas être à la charge de ceux qui prennent des initiatives", dira M. Benkhelfa qui préconise de libérer les initiatives dans la prise de risques à l'intérieur des banques. Pour le délégué général de l'Abef, "le marché aux entreprises est essentiel, il faut faire en sorte que le tissu des PME soit le plus accompagné". La taille du marché du crédit à la consommation est évaluée actuellement à 250 milliards DA sur les 2.600 milliards DA de crédits à l'économie. En d'autres termes, "10% des engagements des banques sont des engagements sur des crédits à la consommation". Ce segment est, "certes, en mouvement, mais il n'est pas pour l'heure très important". C'est du moins, le point de vue du délégué général de l'Association des banques et établissements financiers (Abef) qui a annoncé, hier, sur les ondes de la Chaîne III, qu'un dispositif prudentiel a été mis en place. "Nous ne verrouillons pas le marché du crédit, nous essayons de le maîtriser et d'en maîtriser les risques". Pour ce faire, trois mesures ont été prises. La première concerne "l'engagement signé des emprunteurs sur les crédits qu'il ont contractés. La seconde a trait à la limite de 30 à 35% de recouvrement sur les revenus; au delà, le crédit n'est pas accordé. Et enfin, le recouvrement de proximité, c'est-à-dire que les emprunteurs seront avisés par SMS de l'échéance de payement au moment opportun". Le délégué de l'ABEF a indiqué que c'est une manière d'anticiper pour ne pas atteindre le seuil de l'engrenage du surendettement ; il faudra pour cela contrôler le revenu régulier des emprunteurs et la montant global de l'endettement à rembourser. Pour M.Benkhelfa, "le crédit à la consommation est un bon levain quand il booste la croissance". Cette démarche prudentielle vient s'ajouter à des mécanismes déjà existants, tels que les centrales internes. Le projet de la mise en place d'une centrale interbancaire des risques est, de l'avis de l'interlocuteur, une nécessité. "Elle sera opérationnelle au début de l'année prochaine. Elle représente une complémentarité qui pourra donner des éclairages aux banques sur chaque client pour connaître les stocks de crédits qu'il a contracté", explique-t-il. Mais le plus important demeure, selon M. Benkhelfa, la responsabilisation des ménages à "maîtriser, à leur niveau la gestion des budgets domestiques ; c'est ce que nous essayons de faire, notamment, à travers les médias", dira-t-il. Revenant sur la structure des crédits, le délégué de l'ABEF a indiqué qu'actuellement, plus de 60% des crédits, soit 110 milliards DA sont des crédits immobiliers, et le recours à l'hypothèque et la saisie des biens est l'ultime recours pour les banques algériennes qui ont eu à en user, quoique avec beaucoup de précautions, même si la loi le leur permet. Abordant la question du crédit aux entreprises, le délégué de l'Abef a indiqué que le marché des entreprises est le marché essentiel des banques. "Une entreprise sur cinq se finance directement à la banque. Sur l'encours du crédit estimé à 2.200 milliards DA, 90% du vrédit va aux entreprises productrices". Cet octroi de crédit aux entreprises s'est accentué en 2008 puisque plus de 16% des crédits accordés l'ont été en faveur de celles-ci et ce mouvement à la hausse va continuer". Mais là aussi, la question des risques se pose. "Les échecs ne doivent pas être à la charge de ceux qui prennent des initiatives", dira M. Benkhelfa qui préconise de libérer les initiatives dans la prise de risques à l'intérieur des banques. Pour le délégué général de l'Abef, "le marché aux entreprises est essentiel, il faut faire en sorte que le tissu des PME soit le plus accompagné".