Après un flux important d'emprunteurs attirés par la formule du crédit à la consommation et la facilité qu'elle procure, les Algériens se sont quelque peu «assagis», échaudés par l'inflation des prix et la détérioration de leur pouvoir d'achat. Après un flux important d'emprunteurs attirés par la formule du crédit à la consommation et la facilité qu'elle procure, les Algériens se sont quelque peu «assagis», échaudés par l'inflation des prix et la détérioration de leur pouvoir d'achat. Les Algériens ont acquis la culture de la maîtrise du surendettement malgré l'absence d'une centrale des risques, au demeurant annoncée pour 2008 mais qui tarde à voir le jour. C'est le constat fait hier par Abderrahmane Benkhelfa, délégué général de l'Association des banques et établissements financiers (ABEF) lors d'un passage à la Chaîne III. Selon le représentants des banquiers, les emprunteurs au nombre de 700.000, commencent à mieux maîtriser le budget familial. Preuve en est, le taux d'impayés est en recul par rapport aux années précédentes, explique-t-il, précisant que les créances impayées des clients représentent actuellement seulement 4%. Après un flux important d'emprunteurs attirés par la formule du crédit à la consommation et la facilité qu'elle procure, les Algériens se sont quelque peu «assagis», échaudés par l'inflation des prix et la détérioration de leur pouvoir d'achat. C'est ce qui pourrait expliquer en partie le recul du surendettement. Benkhelfa a, d'ailleurs, indiqué à ce sujet que le crédit est un «complément du pouvoir d'achat» et non pas un nouveau pouvoir d'achat. «Il faut que le crédit permette à l'emprunteur d'étaler seulement ses dépenses dans le temps et non pas de créer un deuxième pouvoir d'achat artificiel», a-t-il dit. «Et c'est en cela que se situe l'engrenage dans lequel se sont retrouvés d'autres pays.» Le même responsable fait savoir que le crédit à la consommation est un «marché en émergence qui reflète une extension de la société». Il révèle, à ce propos, que les crédits aux particuliers représentent à peine 8 à 10% des portefeuilles : soit environ 210 milliards sur 2.300 milliards de dinars d'engagement et de crédits à l'économie et aux entreprises. Si les risques sont maîtrisés, comme l'atteste Benkhelfa, il n'en demeure pas moins qu'une «anticipation sur le spectre du surendettement est nécessaire». Pour ce faire, il fera savoir qu'une centrale des risques verra bientôt le jour. Prévue initialement pour la fin de cette année, cette centrale sera finalement mise en place l'année prochaine, indique-t-il. Elle aura pour mission de contrôler «à tout moment» les seuils d'endettement et intervenir en cas de dépassement dans l'optique d'aider les emprunteurs à ne pas entrer dans un cercle de surendettement. En attendant la mise en place de cet organisme, les banques attirent l'attention de leurs clients sur le fait qu' «un crédit à la consommation ne doit jamais neutraliser plus de 40% du revenu». Actuellement, les clients qui s'endettent sont obligés de déclarer eux-mêmes leurs crédits. Les crédits aux particuliers constituent, selon Benkhelfa, «un ferment du développement». Il note que le crédit aux particuliers lorsqu'il est rattaché à des productions ou à des investissements dans un pays donné, «nous fait entrer dans un cercle vertueux parce qu'avec la demande qui se développe, c'est tout le marché qui se développe». «Ce n'est que lorsque ce crédit est insuffisamment maîtrisé qu'il se transforme en un cercle vicieux», a-t-il observé tout en assurant que nous n'en sommes pas encore là, d'autant que les taux d'impayés sont encore faibles. Les Algériens ont acquis la culture de la maîtrise du surendettement malgré l'absence d'une centrale des risques, au demeurant annoncée pour 2008 mais qui tarde à voir le jour. C'est le constat fait hier par Abderrahmane Benkhelfa, délégué général de l'Association des banques et établissements financiers (ABEF) lors d'un passage à la Chaîne III. Selon le représentants des banquiers, les emprunteurs au nombre de 700.000, commencent à mieux maîtriser le budget familial. Preuve en est, le taux d'impayés est en recul par rapport aux années précédentes, explique-t-il, précisant que les créances impayées des clients représentent actuellement seulement 4%. Après un flux important d'emprunteurs attirés par la formule du crédit à la consommation et la facilité qu'elle procure, les Algériens se sont quelque peu «assagis», échaudés par l'inflation des prix et la détérioration de leur pouvoir d'achat. C'est ce qui pourrait expliquer en partie le recul du surendettement. Benkhelfa a, d'ailleurs, indiqué à ce sujet que le crédit est un «complément du pouvoir d'achat» et non pas un nouveau pouvoir d'achat. «Il faut que le crédit permette à l'emprunteur d'étaler seulement ses dépenses dans le temps et non pas de créer un deuxième pouvoir d'achat artificiel», a-t-il dit. «Et c'est en cela que se situe l'engrenage dans lequel se sont retrouvés d'autres pays.» Le même responsable fait savoir que le crédit à la consommation est un «marché en émergence qui reflète une extension de la société». Il révèle, à ce propos, que les crédits aux particuliers représentent à peine 8 à 10% des portefeuilles : soit environ 210 milliards sur 2.300 milliards de dinars d'engagement et de crédits à l'économie et aux entreprises. Si les risques sont maîtrisés, comme l'atteste Benkhelfa, il n'en demeure pas moins qu'une «anticipation sur le spectre du surendettement est nécessaire». Pour ce faire, il fera savoir qu'une centrale des risques verra bientôt le jour. Prévue initialement pour la fin de cette année, cette centrale sera finalement mise en place l'année prochaine, indique-t-il. Elle aura pour mission de contrôler «à tout moment» les seuils d'endettement et intervenir en cas de dépassement dans l'optique d'aider les emprunteurs à ne pas entrer dans un cercle de surendettement. En attendant la mise en place de cet organisme, les banques attirent l'attention de leurs clients sur le fait qu' «un crédit à la consommation ne doit jamais neutraliser plus de 40% du revenu». Actuellement, les clients qui s'endettent sont obligés de déclarer eux-mêmes leurs crédits. Les crédits aux particuliers constituent, selon Benkhelfa, «un ferment du développement». Il note que le crédit aux particuliers lorsqu'il est rattaché à des productions ou à des investissements dans un pays donné, «nous fait entrer dans un cercle vertueux parce qu'avec la demande qui se développe, c'est tout le marché qui se développe». «Ce n'est que lorsque ce crédit est insuffisamment maîtrisé qu'il se transforme en un cercle vicieux», a-t-il observé tout en assurant que nous n'en sommes pas encore là, d'autant que les taux d'impayés sont encore faibles.