Le secrétaire général de l'UGTA présidera, aujourd'hui, selon des sources proches de la centrale syndicale, une réunion avec les secrétaires généraux des fédérations de la Fonction publique. L'ordre du jour de cette rencontre portera essentiellement sur la question de l'élaboration des statuts particuliers pour les personnels de la Fonction publique. La direction de la centrale syndicale à, depuis le début des discussions avec les différents ministères et la Direction générale de la Fonction publique, pour mettre au point les 44 statuts particuliers, fait régulièrement le point avec ses 8 fédérations de la fonction publique. Jusque-là, en effet, plusieurs réunions ont été tenues et la dernière remonte au mois de décembre passé. Les dirigeants de l'UGTA ne partagent pas du tout l'avis de certaines voix qui critiquent la lenteur du processus devant doter l'ensemble des 1.553.446 travailleurs du secteur de statuts particuliers qui expliciteront le nouveau régime indemnitaire pour chaque catégorie professionnelle. La confection des statuts particuliers permettra la réévaluation des salaires qui se fera de manière rétroactive à partir du mois de janvier. Mais pour l'heure, deux statuts particuliers seulement ont été finalisés et adoptés par le gouvernement il y a une quinzaine de jours. Il s'agit des statuts particuliers des corps communs, dont l'effectif est de 120.000 travailleurs, et ceux des ouvriers personnels, des appariteurs et des chauffeurs qui, eux, sont au nombre de 235.000. Pour Sidi Said, le patron de l'UGTA, « il n'y a aucun blocage dans le processus d'élaboration des statuts particuliers car le processus avance bien ». C'est ce qu'il a soutenu récemment en estimant que « globalement 60% du travail est déjà fait » ajoutant que les « difficultés rencontrées sont dues au fait qu'il y a environ 300 à 400 articles à revoir ». Cette réunion des fédératiions affiliées à l'UGTA intervient dans un contexte particulier, marqué par la montée au créneau des syndicats autonomes. Ces derniers, battant le rappel de leurs troupes, ont déclenché, durant le mois en cours, de nombreuses grèves paralysant plusieurs secteurs de la Fonction publique. Et la protesta promet d'aller crescendo dans les jours à venir. En effet, si l'intersyndicale des syndicats autonomes de la Fonction publique a déjà fixé la date du prochain mouvement de grève pour les 10 11 et 12 février, l'autre structure syndicale, la Coordination des syndicats autonomes en l'occurrence, n'a pas, pour l'heure, arrêté de date fixe pour un nouveau débrayage après celui du 15 janvier. Mais il est sûr que ce sera dans le courant du mois de février. Ces syndicats, contrairement à l'UGTA qui n'a cessé de faire montre de sa satisfaction, sont très en colère contre la nouvelle grille des salaires de la Fonction publique considérant que l'augmentation salariale est très minime par rapport aux grandes attentes des fonctionnaires qui font face à une érosion vertigineuse de leur pouvoir d'achat induite par la flambée des prix des produits de large consommation. Cette divergence a donné lieu à une « guéguerre » entre les deux parties et les représentants des syndicats autonomes, critiquant sévèrement la centrale syndicale et considèrant qu'elle ne représente plus les travailleurs de la fonction publique et s'étonnent de l'attitude des pouvoirs publics à persister à privilégier le dialogue avec cette organisation qui, il faut le reconnaître, est en nette perte de vitesse. Le secrétaire général de l'UGTA présidera, aujourd'hui, selon des sources proches de la centrale syndicale, une réunion avec les secrétaires généraux des fédérations de la Fonction publique. L'ordre du jour de cette rencontre portera essentiellement sur la question de l'élaboration des statuts particuliers pour les personnels de la Fonction publique. La direction de la centrale syndicale à, depuis le début des discussions avec les différents ministères et la Direction générale de la Fonction publique, pour mettre au point les 44 statuts particuliers, fait régulièrement le point avec ses 8 fédérations de la fonction publique. Jusque-là, en effet, plusieurs réunions ont été tenues et la dernière remonte au mois de décembre passé. Les dirigeants de l'UGTA ne partagent pas du tout l'avis de certaines voix qui critiquent la lenteur du processus devant doter l'ensemble des 1.553.446 travailleurs du secteur de statuts particuliers qui expliciteront le nouveau régime indemnitaire pour chaque catégorie professionnelle. La confection des statuts particuliers permettra la réévaluation des salaires qui se fera de manière rétroactive à partir du mois de janvier. Mais pour l'heure, deux statuts particuliers seulement ont été finalisés et adoptés par le gouvernement il y a une quinzaine de jours. Il s'agit des statuts particuliers des corps communs, dont l'effectif est de 120.000 travailleurs, et ceux des ouvriers personnels, des appariteurs et des chauffeurs qui, eux, sont au nombre de 235.000. Pour Sidi Said, le patron de l'UGTA, « il n'y a aucun blocage dans le processus d'élaboration des statuts particuliers car le processus avance bien ». C'est ce qu'il a soutenu récemment en estimant que « globalement 60% du travail est déjà fait » ajoutant que les « difficultés rencontrées sont dues au fait qu'il y a environ 300 à 400 articles à revoir ». Cette réunion des fédératiions affiliées à l'UGTA intervient dans un contexte particulier, marqué par la montée au créneau des syndicats autonomes. Ces derniers, battant le rappel de leurs troupes, ont déclenché, durant le mois en cours, de nombreuses grèves paralysant plusieurs secteurs de la Fonction publique. Et la protesta promet d'aller crescendo dans les jours à venir. En effet, si l'intersyndicale des syndicats autonomes de la Fonction publique a déjà fixé la date du prochain mouvement de grève pour les 10 11 et 12 février, l'autre structure syndicale, la Coordination des syndicats autonomes en l'occurrence, n'a pas, pour l'heure, arrêté de date fixe pour un nouveau débrayage après celui du 15 janvier. Mais il est sûr que ce sera dans le courant du mois de février. Ces syndicats, contrairement à l'UGTA qui n'a cessé de faire montre de sa satisfaction, sont très en colère contre la nouvelle grille des salaires de la Fonction publique considérant que l'augmentation salariale est très minime par rapport aux grandes attentes des fonctionnaires qui font face à une érosion vertigineuse de leur pouvoir d'achat induite par la flambée des prix des produits de large consommation. Cette divergence a donné lieu à une « guéguerre » entre les deux parties et les représentants des syndicats autonomes, critiquant sévèrement la centrale syndicale et considèrant qu'elle ne représente plus les travailleurs de la fonction publique et s'étonnent de l'attitude des pouvoirs publics à persister à privilégier le dialogue avec cette organisation qui, il faut le reconnaître, est en nette perte de vitesse.