En prévision de la prochaine tripartite, le siège de la centrale syndicale, malgré le mois sacré de ramadhan, ne désemplit pas ces derniers jours. Le secrétaire général de l'UGTA semble en effet avoir décrété la mobilisation générale de l'ensemble du staff dirigeant du syndicat. Des réunions, dont certaines sont qualifiées de marathoniennes, se tiennent presque quotidiennement, apprend-on, hier, de sources syndicales. Abdelmadjid Sidi Saïd est en train de passer en revue, en compagnie de ses proches collaborateurs et des membres du secrétariat national, l'ensemble des dossiers que le syndicat compte mettre sur la table des négociations à l'occasion de la tenue, après les fêtes de l'Aïd, de la rencontre tripartite. Cette rencontre est un cadre idoine dans lequel les trois partenaires sociaux que sont le gouvernement, l'UGTA et les organisations syndicales, se concertent sur les questions sensibles d'ordre socio-économique. Selon les mêmes sources, le premier responsable de l'UGTA reçoit à tour de rôle des représentants de plusieurs fédérations représentants différents secteurs, notamment ceux de la Fonction publique. Car c'est surtout sur ce terrain que l'UGTA est en perte de vitesse face à la montée en puissance des syndicats autonomes. Sidi Saïd, dit-on, veut ainsi ouvrir avec le gouvernement, lors de cette tripartite, le dossier du nouveau régime indemnitaire. Un dossier lourd sur lequel le gouvernement semble avoir assez tergiversé suscitant le courroux des syndicats autonomes surtout, qui s'impatientent mais qui menacent aussi de déclencher des mouvements de protestation. Ce forcing a poussé le gouvernement à lever la conditionnalité de la finalisation de l'ensemble des statuts particuliers de la Fonction publique avant de passer aux négociations sur la question du régime indemnitaire. Et tout indique que le gouvernement va donner le feu vert définitif aux différents ministères et institutions publiques pour ouvrir officiellement ce dossier sur lequel comptent beaucoup les fonctionnaires pour améliorer, un tant soit peu, leur pouvoir d'achat eux qui sont restés sur leur faim après l'entrée en vigueur de la nouvelle grille des salaires de la Fonction publique car considérant que la réévaluation n'a pas été à la hauteur des attentes. L'UGTA mise aussi beaucoup sur l'augmentation du SNMG et, à ce titre, on croit savoir qu'elle veut porter ce salaire à 20.000 DA alors qu'il n'est que de 12.000 DA actuellement. Les responsables de la centrale syndicale ont estimé qu'une réévaluation du SNMG de 2000 DA seulement ne repondrait pas aux revendications des travailleurs. Tout indique cependant, que le SNMG sera porté à 15.000 DA. Sidi Saïd compte ouvrir aussi le dossier du pouvoir d'achat dans sa globalité et ne manquera pas, par conséquent, de demander à ses partenaires, de mettre sur la table des discussions la question de la revalorisation des salaires du secteur economique. La centrale syndicale a, il y a quelques temps déjà, mis en place un groupe de travail chargé d'élaborer une étude sur le pouvoir d'achat des Algériens. Et, selon les premières conclusions de ce groupe de travail, il faudrait au minimum un salaire de 30.000 DA par mois pour pouvoir satisfaire quelques besoins. Précisons aussi que Sidi Saïd, selon toujours ces mêmes sources, supervise directement les travaux de la commission chargée de proposer de trouver des formules de substitution à l'interdiction de l'octroi des crédits à la consommation. D'autres questions seront aussi soulevées par l'UGTA à l'occasion de cette tripartite comme celle relative aux salaires impayés, un problème récurrent qui revient périodiquement depuis de nombreuses années. En tout cas l'ordre du jour de cette rencontre fait l'objet de consultations entre le syndicat et le gouvernement qui ont, à cet effet, multiplié les rencontres et coordinations ces derniers jours. C'est dire combien L'UGTA mise sur la tripartite pour espérer glaner quelques acquis et, pourquoi pas, améliorer son image de marque qui s'est complètement érodée depuis des années déjà. En prévision de la prochaine tripartite, le siège de la centrale syndicale, malgré le mois sacré de ramadhan, ne désemplit pas ces derniers jours. Le secrétaire général de l'UGTA semble en effet avoir décrété la mobilisation générale de l'ensemble du staff dirigeant du syndicat. Des réunions, dont certaines sont qualifiées de marathoniennes, se tiennent presque quotidiennement, apprend-on, hier, de sources syndicales. Abdelmadjid Sidi Saïd est en train de passer en revue, en compagnie de ses proches collaborateurs et des membres du secrétariat national, l'ensemble des dossiers que le syndicat compte mettre sur la table des négociations à l'occasion de la tenue, après les fêtes de l'Aïd, de la rencontre tripartite. Cette rencontre est un cadre idoine dans lequel les trois partenaires sociaux que sont le gouvernement, l'UGTA et les organisations syndicales, se concertent sur les questions sensibles d'ordre socio-économique. Selon les mêmes sources, le premier responsable de l'UGTA reçoit à tour de rôle des représentants de plusieurs fédérations représentants différents secteurs, notamment ceux de la Fonction publique. Car c'est surtout sur ce terrain que l'UGTA est en perte de vitesse face à la montée en puissance des syndicats autonomes. Sidi Saïd, dit-on, veut ainsi ouvrir avec le gouvernement, lors de cette tripartite, le dossier du nouveau régime indemnitaire. Un dossier lourd sur lequel le gouvernement semble avoir assez tergiversé suscitant le courroux des syndicats autonomes surtout, qui s'impatientent mais qui menacent aussi de déclencher des mouvements de protestation. Ce forcing a poussé le gouvernement à lever la conditionnalité de la finalisation de l'ensemble des statuts particuliers de la Fonction publique avant de passer aux négociations sur la question du régime indemnitaire. Et tout indique que le gouvernement va donner le feu vert définitif aux différents ministères et institutions publiques pour ouvrir officiellement ce dossier sur lequel comptent beaucoup les fonctionnaires pour améliorer, un tant soit peu, leur pouvoir d'achat eux qui sont restés sur leur faim après l'entrée en vigueur de la nouvelle grille des salaires de la Fonction publique car considérant que la réévaluation n'a pas été à la hauteur des attentes. L'UGTA mise aussi beaucoup sur l'augmentation du SNMG et, à ce titre, on croit savoir qu'elle veut porter ce salaire à 20.000 DA alors qu'il n'est que de 12.000 DA actuellement. Les responsables de la centrale syndicale ont estimé qu'une réévaluation du SNMG de 2000 DA seulement ne repondrait pas aux revendications des travailleurs. Tout indique cependant, que le SNMG sera porté à 15.000 DA. Sidi Saïd compte ouvrir aussi le dossier du pouvoir d'achat dans sa globalité et ne manquera pas, par conséquent, de demander à ses partenaires, de mettre sur la table des discussions la question de la revalorisation des salaires du secteur economique. La centrale syndicale a, il y a quelques temps déjà, mis en place un groupe de travail chargé d'élaborer une étude sur le pouvoir d'achat des Algériens. Et, selon les premières conclusions de ce groupe de travail, il faudrait au minimum un salaire de 30.000 DA par mois pour pouvoir satisfaire quelques besoins. Précisons aussi que Sidi Saïd, selon toujours ces mêmes sources, supervise directement les travaux de la commission chargée de proposer de trouver des formules de substitution à l'interdiction de l'octroi des crédits à la consommation. D'autres questions seront aussi soulevées par l'UGTA à l'occasion de cette tripartite comme celle relative aux salaires impayés, un problème récurrent qui revient périodiquement depuis de nombreuses années. En tout cas l'ordre du jour de cette rencontre fait l'objet de consultations entre le syndicat et le gouvernement qui ont, à cet effet, multiplié les rencontres et coordinations ces derniers jours. C'est dire combien L'UGTA mise sur la tripartite pour espérer glaner quelques acquis et, pourquoi pas, améliorer son image de marque qui s'est complètement érodée depuis des années déjà.