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Les lycéens refusent de reprendre les cours
Annaba, persistance de la grève
Publié dans Le Midi Libre le 24 - 01 - 2008

La grève des lycéens se poursuit à Annaba et aucun incident n'a été enregistré entre les grévistes et les forces de l'ordre à proximité de la direction de l'éducation de la wilaya, située à quelques mètres seulement du siège de la wilaya. Les lycéens grévistes ont observés encore un sit-in dans un calme total.
A cinq mois des épreuves du baccalauréat prévues au mois de juin prochain la crise s'accentue. Un lycéen de terminale, rencontré sur les lieux déclare : «Après cinq mois, nous sommes uniquement au premier chapitre des six prévus dans les programmes de physique alors combien faudrait-il de temps pour arriver au terme de ce long programme ?» Depuis plus d'une semaine, les élèves se rassemblent à proximité de la DE pour poursuivre leur mouvement de grève. Un autre lycéen ajoute : «Je me pose une seule question : qui sont les inspecteurs qui ont élaboré ces programmes ? Sont-ils au fait de la réalité pédagogique ?» Avant de conclure : «Nous sommes dans le doute quand de pareilles aberrations sont constatées sur le terrain. Nous demandons un allègement». Les élèves des lycées tels que Moubarek El Mili, Saint-Augustin, Abou Merouane, situés en plein centre-ville, n'ont pas repris les cours. Les concepteurs de ces programmes ont préféré la quantité à la qualité des études. Alors qu'un enseignant de mathématiques au lycée Pierre et Marie Curie déplore : «Les initiateurs des programmes ont préféré la conception désorganisée et anachronique du genre «la tête pleine» donc celle du bourrage, à la qualité alors que certaines matières enseignées ne figurent pas dans les épreuves du baccalauréat». Avant de préciser que «l'histoire et la géographie sont inutiles pour les classes scientifiques ainsi que les sciences naturelles, physique et la chimie pour les littéraires. Ces matières ne sont utiles que pour la culture générale du lycéen». Les élèves de terminale peuvent en effet faire l‘impasse sur ces matières et se consacrer uniquement aux matières essentielles. Enfin, hier mercredi, les étudiants des lycées ont observé un autre sit-in au même endroit et les inquiétudes quant à l'obtention du baccalauréat se lisaient sur leurs visages. Ils ont ensuite sillonné les artères de la ville brandissant l'emblème national et des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : «Ecourtez le programme», «Rendez-nous nos droits», «Sauvez-nous.»
La grève des lycéens se poursuit à Annaba et aucun incident n'a été enregistré entre les grévistes et les forces de l'ordre à proximité de la direction de l'éducation de la wilaya, située à quelques mètres seulement du siège de la wilaya. Les lycéens grévistes ont observés encore un sit-in dans un calme total.
A cinq mois des épreuves du baccalauréat prévues au mois de juin prochain la crise s'accentue. Un lycéen de terminale, rencontré sur les lieux déclare : «Après cinq mois, nous sommes uniquement au premier chapitre des six prévus dans les programmes de physique alors combien faudrait-il de temps pour arriver au terme de ce long programme ?» Depuis plus d'une semaine, les élèves se rassemblent à proximité de la DE pour poursuivre leur mouvement de grève. Un autre lycéen ajoute : «Je me pose une seule question : qui sont les inspecteurs qui ont élaboré ces programmes ? Sont-ils au fait de la réalité pédagogique ?» Avant de conclure : «Nous sommes dans le doute quand de pareilles aberrations sont constatées sur le terrain. Nous demandons un allègement». Les élèves des lycées tels que Moubarek El Mili, Saint-Augustin, Abou Merouane, situés en plein centre-ville, n'ont pas repris les cours. Les concepteurs de ces programmes ont préféré la quantité à la qualité des études. Alors qu'un enseignant de mathématiques au lycée Pierre et Marie Curie déplore : «Les initiateurs des programmes ont préféré la conception désorganisée et anachronique du genre «la tête pleine» donc celle du bourrage, à la qualité alors que certaines matières enseignées ne figurent pas dans les épreuves du baccalauréat». Avant de préciser que «l'histoire et la géographie sont inutiles pour les classes scientifiques ainsi que les sciences naturelles, physique et la chimie pour les littéraires. Ces matières ne sont utiles que pour la culture générale du lycéen». Les élèves de terminale peuvent en effet faire l‘impasse sur ces matières et se consacrer uniquement aux matières essentielles. Enfin, hier mercredi, les étudiants des lycées ont observé un autre sit-in au même endroit et les inquiétudes quant à l'obtention du baccalauréat se lisaient sur leurs visages. Ils ont ensuite sillonné les artères de la ville brandissant l'emblème national et des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : «Ecourtez le programme», «Rendez-nous nos droits», «Sauvez-nous.»


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