L'Alliance présidentielle tiendra sa réunion mercredi prochain. A l'issue de ce conclave, le Mouvement de la société pour la paix (MSP) passera le témoin au Rassemblement national démocratique (RND). L'ordre du jour sera consacré, sans surprise, aux deux échéances politiques qui attendent le pays : révision de la Constitution et la probabilité de donner un quitus pour le président de la République afin de briguer un troisième mandat. Une simple formalité, selon les observateurs, après la décision du secrétaire général du RND qui a définitivement tranché sur cette question. Une surprise, surtout que ce dernier, qui faisait durer le suspense pour ceux qui doutaient de ses intentions, avait pourtant affirmé qu'il ne se prononcerait pas sur la question avant que Bouteflika n'exprime ses intentions. Il est vrai que le président de la République a laissé entendre, début janvier, qu'il briguerait bien un autre mandat à la tête de l'Etat en affirmant dans une réponse à une journaliste que «c'est tout à fait clair». Pour les moins avertis des observateurs, cette éventualité n'a pas besoin de confirmation depuis que le Front de libération national a fait ouvertement de cette question son cheval de bataille avec en prélude une révision de la Constitution. Reste à savoir, maintenant, la position du troisième partenaire de l'alliance, en l'occurrence le MSP. Ce dernier, par le passé, a longuement contesté la démarche de l'ex-parti unique qui veut imposer un débat sur une question qui intéresse pourtant tous les Algériens mais qu'il semble vouloir s'approprier comme si elle le concernait plus particulièrement. C'est pourquoi le MSP a décidé de réagir en fonction de cette attitude, c'est-à-dire de s'abstenir de se prononcer d'«une manière officielle tant qu'il n'a pas été officiellement saisi sur cette question». D'ailleurs, lors de sa dernière conférence de presse, Bouguerra Soltani, tout en déclarant que sa formation demande plutôt la réforme de la Constitution en « introduisant des amendements », précise que cette question relève du premier concerné, à savoir le président de la République qui, «jusqu'à présent ne s'est pas officiellement prononcé sur ses ambitions électorales ». Des déclarations prudentes qui cachent mal le « malaise » qui prévaut au sein de la formation islamiste. Le vice-président du MSP, Abdelmadjid Menasra, un des cadres les plus influents du mouvement, n'a pas mis de gants pour déclarer qu' « un troisième mandat est un recul des acquis démocratiques ». D'autres sources évoquent la « mise à l'écart » de Soltani, en le privant de se rapprocher de la commission de préparation du prochain congrès. Pour rappel, Le RND forme avec le FLN et le MSP la coalition gouvernementale au pouvoir depuis 2004. Le FLN soutient déjà depuis quelques mois le projet de révision de la Constitution. Les trois chefs de parti professent que le ciment liant l'alliance contractée entre leurs formations est le soutien qu'elles ont respectivement apporté au Président Bouteflika et à son programme et leur engagement à contribuer à la réalisation de ce dernier. L'Alliance présidentielle tiendra sa réunion mercredi prochain. A l'issue de ce conclave, le Mouvement de la société pour la paix (MSP) passera le témoin au Rassemblement national démocratique (RND). L'ordre du jour sera consacré, sans surprise, aux deux échéances politiques qui attendent le pays : révision de la Constitution et la probabilité de donner un quitus pour le président de la République afin de briguer un troisième mandat. Une simple formalité, selon les observateurs, après la décision du secrétaire général du RND qui a définitivement tranché sur cette question. Une surprise, surtout que ce dernier, qui faisait durer le suspense pour ceux qui doutaient de ses intentions, avait pourtant affirmé qu'il ne se prononcerait pas sur la question avant que Bouteflika n'exprime ses intentions. Il est vrai que le président de la République a laissé entendre, début janvier, qu'il briguerait bien un autre mandat à la tête de l'Etat en affirmant dans une réponse à une journaliste que «c'est tout à fait clair». Pour les moins avertis des observateurs, cette éventualité n'a pas besoin de confirmation depuis que le Front de libération national a fait ouvertement de cette question son cheval de bataille avec en prélude une révision de la Constitution. Reste à savoir, maintenant, la position du troisième partenaire de l'alliance, en l'occurrence le MSP. Ce dernier, par le passé, a longuement contesté la démarche de l'ex-parti unique qui veut imposer un débat sur une question qui intéresse pourtant tous les Algériens mais qu'il semble vouloir s'approprier comme si elle le concernait plus particulièrement. C'est pourquoi le MSP a décidé de réagir en fonction de cette attitude, c'est-à-dire de s'abstenir de se prononcer d'«une manière officielle tant qu'il n'a pas été officiellement saisi sur cette question». D'ailleurs, lors de sa dernière conférence de presse, Bouguerra Soltani, tout en déclarant que sa formation demande plutôt la réforme de la Constitution en « introduisant des amendements », précise que cette question relève du premier concerné, à savoir le président de la République qui, «jusqu'à présent ne s'est pas officiellement prononcé sur ses ambitions électorales ». Des déclarations prudentes qui cachent mal le « malaise » qui prévaut au sein de la formation islamiste. Le vice-président du MSP, Abdelmadjid Menasra, un des cadres les plus influents du mouvement, n'a pas mis de gants pour déclarer qu' « un troisième mandat est un recul des acquis démocratiques ». D'autres sources évoquent la « mise à l'écart » de Soltani, en le privant de se rapprocher de la commission de préparation du prochain congrès. Pour rappel, Le RND forme avec le FLN et le MSP la coalition gouvernementale au pouvoir depuis 2004. Le FLN soutient déjà depuis quelques mois le projet de révision de la Constitution. Les trois chefs de parti professent que le ciment liant l'alliance contractée entre leurs formations est le soutien qu'elles ont respectivement apporté au Président Bouteflika et à son programme et leur engagement à contribuer à la réalisation de ce dernier.