Ces deux nouvelles structures seront créées à l'effet de fixer des prix plafonds concernant l'huile et les légumes secs. Ce faisant, le prix de l'huile sera fixé à hauteur de 450 DA le bidon de 5 litres et celui des légumes secs à 100 DA le kilo. Ces deux nouvelles structures seront créées à l'effet de fixer des prix plafonds concernant l'huile et les légumes secs. Ce faisant, le prix de l'huile sera fixé à hauteur de 450 DA le bidon de 5 litres et celui des légumes secs à 100 DA le kilo. Deux nouveaux offices pour les huiles et les légumes secs seront créés, à l'image de l'ONIL pour le lait, l'OAIC pour les céréales ou encore celui mis en place récemment pour la régulation de la pomme de terre. Cette annonce a été faite jeudi dernier par le ministre du Commerce El Hachemi Djaâboub au Sénat. Ces deux nouvelles structures seront créées à l'effet de fixer des prix plafonds concernant l'huile et les légumes secs. Ce faisant, le prix de l'huile sera fixé à hauteur de 450 DA le bidon de 5 litres et celui des légumes secs à 100 DA le kilo. A travers ces deux fonds, l'Etat achètera la matière première selon les cours mondiaux en vigueur pour la céder aux transformateurs à des prix subventionnés. L'enveloppe affectée à cet effet s'élève à 13 milliards de DA, estime M. Djaâboub. S'agissant des prix du pain, le ministre dira que «les prix plafonnés de la farine et du pain ne changeront pas et ce, quelle que soit la hausse des cours du blé sur les marchés mondiaux», ajoutant que la subvention les concernant est passée de 20 milliards de DA en 2007 à 55 milliards en 2008. Cette mesure vise à tempérer un tant soit peu le climat délétère qui prévaut sur la question de l'augmentation des prix du pain, alimentée par la récente montée au créneau des boulangers. Ces derniers ont exprimé leur ras-le-bol en menaçant de passer outre la décision de fixer les prix de la baguette à 7,5 DA le pain normal et à 8,5 DA celui améliore. Quant à la semoule, le ministre précise que sa subvention coute à l'Etat 90 milliards de dinars par an. Rappelons que le prix plafond de la semoule est fixé à 4.000 DA le quintal pour la semoule de qualité supérieure et à 3.600 DA le quintal pour la semoule normale. Pour ce qui est du prix du lait en sachet, le ministre du Commerce a précisé que l'opération de subvention nécessite annuellement une enveloppe financière de l'ordre de 22 milliards de dinars pour une consommation globale de 1,2 milliard de litres. Et au ministre de rappeler que le prix réel de cette matière a atteint 360 DA le kg, alors qu'elle est vendue aux producteurs à seulement 159 DA. Toutes ces subventions coûtent annuellement 180 milliards de dinars, soit 2,5 milliards de dollars, précise M. Djaâboub. Le ministre a annoncé, à ce propos, la création prochaine d'un Fonds national de subvention des prix. L'objectif de la démarche est d'éviter d'avoir recours aux ordonnances présidentielles pendant les vacances du Parlement. Mais force est de relever que le système de subvention à travers le plafonnement des prix des produits des produits de large consommation n'est pas pour faciliter une adhésion rapide à l'OMC puisque les exigences de cette organisation sont en inadéquation avec la politique de subvention des produits de large consommation. Sur cette question, il est difficile de faire autrement tant que les filières lait et semoule restent confinées dans la transformation et ne prennent pas en charge la production de la matière première. Le ministre souligne à cet effet que le plafonnement des prix de large consommation ne s'oppose pas aux règlements commerciaux adoptés par l'OMC, si toutefois il ne fait pas de différence entre les opérateurs étrangers et nationaux. Deux nouveaux offices pour les huiles et les légumes secs seront créés, à l'image de l'ONIL pour le lait, l'OAIC pour les céréales ou encore celui mis en place récemment pour la régulation de la pomme de terre. Cette annonce a été faite jeudi dernier par le ministre du Commerce El Hachemi Djaâboub au Sénat. Ces deux nouvelles structures seront créées à l'effet de fixer des prix plafonds concernant l'huile et les légumes secs. Ce faisant, le prix de l'huile sera fixé à hauteur de 450 DA le bidon de 5 litres et celui des légumes secs à 100 DA le kilo. A travers ces deux fonds, l'Etat achètera la matière première selon les cours mondiaux en vigueur pour la céder aux transformateurs à des prix subventionnés. L'enveloppe affectée à cet effet s'élève à 13 milliards de DA, estime M. Djaâboub. S'agissant des prix du pain, le ministre dira que «les prix plafonnés de la farine et du pain ne changeront pas et ce, quelle que soit la hausse des cours du blé sur les marchés mondiaux», ajoutant que la subvention les concernant est passée de 20 milliards de DA en 2007 à 55 milliards en 2008. Cette mesure vise à tempérer un tant soit peu le climat délétère qui prévaut sur la question de l'augmentation des prix du pain, alimentée par la récente montée au créneau des boulangers. Ces derniers ont exprimé leur ras-le-bol en menaçant de passer outre la décision de fixer les prix de la baguette à 7,5 DA le pain normal et à 8,5 DA celui améliore. Quant à la semoule, le ministre précise que sa subvention coute à l'Etat 90 milliards de dinars par an. Rappelons que le prix plafond de la semoule est fixé à 4.000 DA le quintal pour la semoule de qualité supérieure et à 3.600 DA le quintal pour la semoule normale. Pour ce qui est du prix du lait en sachet, le ministre du Commerce a précisé que l'opération de subvention nécessite annuellement une enveloppe financière de l'ordre de 22 milliards de dinars pour une consommation globale de 1,2 milliard de litres. Et au ministre de rappeler que le prix réel de cette matière a atteint 360 DA le kg, alors qu'elle est vendue aux producteurs à seulement 159 DA. Toutes ces subventions coûtent annuellement 180 milliards de dinars, soit 2,5 milliards de dollars, précise M. Djaâboub. Le ministre a annoncé, à ce propos, la création prochaine d'un Fonds national de subvention des prix. L'objectif de la démarche est d'éviter d'avoir recours aux ordonnances présidentielles pendant les vacances du Parlement. Mais force est de relever que le système de subvention à travers le plafonnement des prix des produits des produits de large consommation n'est pas pour faciliter une adhésion rapide à l'OMC puisque les exigences de cette organisation sont en inadéquation avec la politique de subvention des produits de large consommation. Sur cette question, il est difficile de faire autrement tant que les filières lait et semoule restent confinées dans la transformation et ne prennent pas en charge la production de la matière première. Le ministre souligne à cet effet que le plafonnement des prix de large consommation ne s'oppose pas aux règlements commerciaux adoptés par l'OMC, si toutefois il ne fait pas de différence entre les opérateurs étrangers et nationaux.