Au moins 15 personnes ont été tuées dans la nuit de vendredi à hier, à Nakuru, capitale sous couvre-feu de la province de la Vallée du Rift (ouest) devenue l'épicentre des violences postélectorales qui ébranlent le Kenya depuis un mois. L'ancien secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, qui mène une médiation dans le pays depuis mardi soir, s'est rendu par hélicoptère dans cette province pour constater l'ampleur de la crise, a-t-on appris auprès de l'ONU à Nairobi. Depuis jeudi soir, au moins 26 personnes au total ont été tuées à Nakuru, et 30 dans dans l'ensemble de la province. Plus de 800 personnes ont trouvé la mort au Kenya dans les troubles politico-ethniques qui ont suivi la réélection le 27 décembre du président Mwai Kibaki, rejetée par le chef de l'opposition Raila Odinga qui l'accuse de lui avoir volé la victoire. La Vallée du Rift est devenue ces derniers jours l'épicentre de ces violences dans lesquelles s'affrontent notamment des membres de la communauté kalenjin, qui a majoritairement soutenu M. Odinga, et leurs voisins kikuyus, l'ethnie de M. Kibaki. A Nakuru, des Kikuyus se sont organisés pour se venger des attaques dont ils avaient été la cible les jours précédents dans la province. Face à ces violences, Maina Kiai, président de la Commission nationale kényane des droits de l'Homme (KNCHR), et la directrice de la Commission, Muthoni Wanyeki, en visite à l'ONU à New York, ont appelé le Conseil de sécurité des Nations unies à agir dès maintenant pour soutenir la médiation de M. Annan. Au moins 15 personnes ont été tuées dans la nuit de vendredi à hier, à Nakuru, capitale sous couvre-feu de la province de la Vallée du Rift (ouest) devenue l'épicentre des violences postélectorales qui ébranlent le Kenya depuis un mois. L'ancien secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, qui mène une médiation dans le pays depuis mardi soir, s'est rendu par hélicoptère dans cette province pour constater l'ampleur de la crise, a-t-on appris auprès de l'ONU à Nairobi. Depuis jeudi soir, au moins 26 personnes au total ont été tuées à Nakuru, et 30 dans dans l'ensemble de la province. Plus de 800 personnes ont trouvé la mort au Kenya dans les troubles politico-ethniques qui ont suivi la réélection le 27 décembre du président Mwai Kibaki, rejetée par le chef de l'opposition Raila Odinga qui l'accuse de lui avoir volé la victoire. La Vallée du Rift est devenue ces derniers jours l'épicentre de ces violences dans lesquelles s'affrontent notamment des membres de la communauté kalenjin, qui a majoritairement soutenu M. Odinga, et leurs voisins kikuyus, l'ethnie de M. Kibaki. A Nakuru, des Kikuyus se sont organisés pour se venger des attaques dont ils avaient été la cible les jours précédents dans la province. Face à ces violences, Maina Kiai, président de la Commission nationale kényane des droits de l'Homme (KNCHR), et la directrice de la Commission, Muthoni Wanyeki, en visite à l'ONU à New York, ont appelé le Conseil de sécurité des Nations unies à agir dès maintenant pour soutenir la médiation de M. Annan.