La situation est toujours tendue au Kenya, où les violences post-électorales et à caractère ethnique continuent à faire des dizaines de morts quotidiennement, alors que les efforts diplomatiques se poursuivent, où les Kényans sont appelés à s'engager dans «un véritable dialogue» pour sortir de la crise. Au moins dix-sept personnes ont été tuées dans la nuit de samedi à dimanche dans la province de la Vallée du Rift, selon un bilan provisoire fourni par la police. L'ancien secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, médiateur de l'Union africaine (UA) dans la crise kenyane, a réclamé samedi à Nairobi l'ouverture d'une enquête sur les violations ''graves et systématiques des droits de l'Homme» dans le pays. ''Les faits doivent être établis et les responsables (de ces violations) doivent en rendre compte'', a souligné M. Annan, expliquant qu'«il ne faut pas cautionner ni autoriser l'impunité». Depuis l'annonce des résultats de la présidentielle du 27 décembre, de violents heurts ont éclaté entre des membres de la communauté kalenjin, qui a majoritairement soutenu le leader de l'opposition Raila Odinga, et leurs voisins kikuyus, l'ethnie du président Mwai Kibaki. Ces violences touchent également des membres d'autres ethnies installées dans la région, a-t-on fait savoir. M. Annan a prévenu qu'il n'allait pas rester au Kenya «des mois». «Le temps presse et les dirigeants doivent travailler avec nous aussi rapidement que possible», a-t-il souligné. L'ancien secrétaire général de l'ONU, a appelé en outre le gouvernement kenyan à faire ''des choix difficiles'' et à prendre des mesures pour «'renforcer et améliorer la sécurité». Il a aussi pressé les protagonistes à s'engager dans «un véritable dialogue». La situation est toujours tendue au Kenya, où les violences post-électorales et à caractère ethnique continuent à faire des dizaines de morts quotidiennement, alors que les efforts diplomatiques se poursuivent, où les Kényans sont appelés à s'engager dans «un véritable dialogue» pour sortir de la crise. Au moins dix-sept personnes ont été tuées dans la nuit de samedi à dimanche dans la province de la Vallée du Rift, selon un bilan provisoire fourni par la police. L'ancien secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, médiateur de l'Union africaine (UA) dans la crise kenyane, a réclamé samedi à Nairobi l'ouverture d'une enquête sur les violations ''graves et systématiques des droits de l'Homme» dans le pays. ''Les faits doivent être établis et les responsables (de ces violations) doivent en rendre compte'', a souligné M. Annan, expliquant qu'«il ne faut pas cautionner ni autoriser l'impunité». Depuis l'annonce des résultats de la présidentielle du 27 décembre, de violents heurts ont éclaté entre des membres de la communauté kalenjin, qui a majoritairement soutenu le leader de l'opposition Raila Odinga, et leurs voisins kikuyus, l'ethnie du président Mwai Kibaki. Ces violences touchent également des membres d'autres ethnies installées dans la région, a-t-on fait savoir. M. Annan a prévenu qu'il n'allait pas rester au Kenya «des mois». «Le temps presse et les dirigeants doivent travailler avec nous aussi rapidement que possible», a-t-il souligné. L'ancien secrétaire général de l'ONU, a appelé en outre le gouvernement kenyan à faire ''des choix difficiles'' et à prendre des mesures pour «'renforcer et améliorer la sécurité». Il a aussi pressé les protagonistes à s'engager dans «un véritable dialogue».