Un attentat suicide à été perpétré contre le siège de la brigade mobile de la police judiciaire (BMPJ) de Thenia. Le bilan fait état de 3 morts et 23 blesses dont plusieurs policiers. Un attentat suicide à été perpétré contre le siège de la brigade mobile de la police judiciaire (BMPJ) de Thenia. Le bilan fait état de 3 morts et 23 blesses dont plusieurs policiers. Les habitants de la petite localité de Thenia, située à 50 km de la capitale, ont été réveillés, hier, par une puissante déflagration qui a été entendue, selon des témoins, à des kilomètres à la ronde. D'après les premiers témoignages, il s'agit d'un attentat suicide perpétré contre le siège de la brigade mobile de la police judiciaire (BMPJ). Propos confirmés par une source sécuritaire présente sur les lieux. L'on déplore 3 morts dont un policier et 23 blessés parmi lesquels le chef de la BMPJ. A notre arrivée sur les lieux, un spectacle de détresse et de désolation s'offre à nos yeux. La bombe qui a explosé était transportée dans un fourgon de marque Renault Trafic. Le véhicule était conduit par un kamikaze. «Au vu de l'intensité du souffle et de l'ampleur des dégâts, la bombe contenait une charge de plusieurs centaines de kg», nous a confié un officier de police. Cette bombe a été déclenchée à moins de 20 mètres du siège de la BMPJ, dans une petite ruelle qui aboutit à la poste et aux sièges du commissariat et de la daïra. Les obstacles installés par les policiers et les tirs du policier en faction ont empêché le kamikaze de se rapprocher davantage de leur bâtisse. L'explosion était, en effet, d'une telle violence qu'elle a creusé un profond cratère et endommagé plusieurs véhicules stationnés dans les environs. Seules quelques pièces, complètement déchiquetées et le moteur qui restaient du véhicule porteur de l'engin explosif ont été ramassés par l'équipe de la police scientifique. A priori, aucune trace du terroriste kamikaze n'a été trouvée vers 10 heures. Fort heureusement, le lieu de l'explosion, la place principale de la municipalité, est spacieux donnant moins d'intensité à l'impact. Malheureusement, le bilan est toutefois assez lourd. Les services hospitaliers ont recensé 23 blessés dont plusieurs policiers. «Certains blessés sont dans un état assez grave», nous affirme une source hospitalière, ce qui voudrait dire que le bilan risque de s'alourdir. «Heureusement que l'attentat a été perpétré très tôt le matin sinon on aurait enregistré beaucoup plus de victimes», affirme un citoyen. Et pour cause, plusieurs boutiques étaient fermées à cet instant-là. Cet attentat a causé, en outre, des dégâts importants au commissariat et à toutes les bâtisses situées autour de ce périmètre. Tous les murs des façades des trois étages du siège ont été détruits. Les habitations et un magasin d'électroménager, situés en face de la structure policière, ont été partiellement détruits. Un peu plus loin, les kiosques ont subi des dégâts importants. «Lors de la déflagration, je me trouvais assis, en train de me préparer pour aller au boulot. Je n'ai pas eu le temps de me protéger, ni de réaliser ce qui arrivait. J'ai été projeté par le souffle violent contre le mur de la chambre, j'ai eu l'impression de ne plus pouvoir respirer, le sol tremblait, la baie vitrée avait volé en éclats, j'avais reçu sur la tête le châssis de la fenêtre, des lattes du faux plafond. Et puis plus rien, un silence de mort. Je me demandais si j'étais le seul survivant, je n'entendais rien, je ne voyais que d'un œil, et je saignais. J'ai supposé qu'il s'était passé quelque chose, je me suis demandé si je n'étais pas en sursis, peut-être que je ne reverrai plus les miens. J'ai réussi à tâtons et en titubant au milieu des gravats, du nuage de poussière, d'odeur d'ammoniaque à me dégager de la maison. J'avais peur que le bâtiment s'effondre sur moi. J'ai dégringolé l'escalier en trébuchant sur les gravats que je ne voyais pas, je pensais avoir perdu l'usage de l'œil gauche, j'étais couvert de sang. Finalement, à l'extérieur, j'ai retrouvé des collègues qui, eux, aussi essayaient de s'extraire tant bien que mal de ce qui restait du bâtiment. Nous nous sommes rassemblés, nous étions tous vivants, plus ou moins amochés, choqués mais vivants. Les voitures avaient toutes explosées, certaines étaient éventrées par d'énormes morceaux de ferraille. Des parpaings, des tôles, gisaient partout. C'était une vision de cauchemar, d'apocalypse", confiait un policier qui a requis l'anonymat. Concernant la prise en charge des familles touchées, Ali Bedrissi, wali de la wilaya de Boumerdès, qui était sur les lieux 15 mn après l'explosion, s'est engagé à prendre quelques logements d'un projet fini pour recaser ces familles. "D'ailleurs 16 familles ont été relogées immédiatement après l'attentat. On est en train de procéder à un recensement pour évaluer le nombre de foyers. Les plus touchés seront relogés au plus tard demain matin", nous confiait le plus proche collaborateur du wali. Pour revenir à l'acte criminel, des citoyens nous ont confirmé que le véhicule du kamikaze est venu de l'est du centre-ville. Il a été vu par les passants qui sortaient de leur maison. Le kamikaze avait probablement pris la petite ruelle qui mène au sud-est de la ville. Selon nos interlocuteurs, le véhicule était escorté de deux véhicules de tourisme qui seraient immatriculés dans la wilaya de Boumerdès. Il y a lieu de noter la venue des autorités civiles, militaires et sécuritaires, sur les lieux. Les habitants de la petite localité de Thenia, située à 50 km de la capitale, ont été réveillés, hier, par une puissante déflagration qui a été entendue, selon des témoins, à des kilomètres à la ronde. D'après les premiers témoignages, il s'agit d'un attentat suicide perpétré contre le siège de la brigade mobile de la police judiciaire (BMPJ). Propos confirmés par une source sécuritaire présente sur les lieux. L'on déplore 3 morts dont un policier et 23 blessés parmi lesquels le chef de la BMPJ. A notre arrivée sur les lieux, un spectacle de détresse et de désolation s'offre à nos yeux. La bombe qui a explosé était transportée dans un fourgon de marque Renault Trafic. Le véhicule était conduit par un kamikaze. «Au vu de l'intensité du souffle et de l'ampleur des dégâts, la bombe contenait une charge de plusieurs centaines de kg», nous a confié un officier de police. Cette bombe a été déclenchée à moins de 20 mètres du siège de la BMPJ, dans une petite ruelle qui aboutit à la poste et aux sièges du commissariat et de la daïra. Les obstacles installés par les policiers et les tirs du policier en faction ont empêché le kamikaze de se rapprocher davantage de leur bâtisse. L'explosion était, en effet, d'une telle violence qu'elle a creusé un profond cratère et endommagé plusieurs véhicules stationnés dans les environs. Seules quelques pièces, complètement déchiquetées et le moteur qui restaient du véhicule porteur de l'engin explosif ont été ramassés par l'équipe de la police scientifique. A priori, aucune trace du terroriste kamikaze n'a été trouvée vers 10 heures. Fort heureusement, le lieu de l'explosion, la place principale de la municipalité, est spacieux donnant moins d'intensité à l'impact. Malheureusement, le bilan est toutefois assez lourd. Les services hospitaliers ont recensé 23 blessés dont plusieurs policiers. «Certains blessés sont dans un état assez grave», nous affirme une source hospitalière, ce qui voudrait dire que le bilan risque de s'alourdir. «Heureusement que l'attentat a été perpétré très tôt le matin sinon on aurait enregistré beaucoup plus de victimes», affirme un citoyen. Et pour cause, plusieurs boutiques étaient fermées à cet instant-là. Cet attentat a causé, en outre, des dégâts importants au commissariat et à toutes les bâtisses situées autour de ce périmètre. Tous les murs des façades des trois étages du siège ont été détruits. Les habitations et un magasin d'électroménager, situés en face de la structure policière, ont été partiellement détruits. Un peu plus loin, les kiosques ont subi des dégâts importants. «Lors de la déflagration, je me trouvais assis, en train de me préparer pour aller au boulot. Je n'ai pas eu le temps de me protéger, ni de réaliser ce qui arrivait. J'ai été projeté par le souffle violent contre le mur de la chambre, j'ai eu l'impression de ne plus pouvoir respirer, le sol tremblait, la baie vitrée avait volé en éclats, j'avais reçu sur la tête le châssis de la fenêtre, des lattes du faux plafond. Et puis plus rien, un silence de mort. Je me demandais si j'étais le seul survivant, je n'entendais rien, je ne voyais que d'un œil, et je saignais. J'ai supposé qu'il s'était passé quelque chose, je me suis demandé si je n'étais pas en sursis, peut-être que je ne reverrai plus les miens. J'ai réussi à tâtons et en titubant au milieu des gravats, du nuage de poussière, d'odeur d'ammoniaque à me dégager de la maison. J'avais peur que le bâtiment s'effondre sur moi. J'ai dégringolé l'escalier en trébuchant sur les gravats que je ne voyais pas, je pensais avoir perdu l'usage de l'œil gauche, j'étais couvert de sang. Finalement, à l'extérieur, j'ai retrouvé des collègues qui, eux, aussi essayaient de s'extraire tant bien que mal de ce qui restait du bâtiment. Nous nous sommes rassemblés, nous étions tous vivants, plus ou moins amochés, choqués mais vivants. Les voitures avaient toutes explosées, certaines étaient éventrées par d'énormes morceaux de ferraille. Des parpaings, des tôles, gisaient partout. C'était une vision de cauchemar, d'apocalypse", confiait un policier qui a requis l'anonymat. Concernant la prise en charge des familles touchées, Ali Bedrissi, wali de la wilaya de Boumerdès, qui était sur les lieux 15 mn après l'explosion, s'est engagé à prendre quelques logements d'un projet fini pour recaser ces familles. "D'ailleurs 16 familles ont été relogées immédiatement après l'attentat. On est en train de procéder à un recensement pour évaluer le nombre de foyers. Les plus touchés seront relogés au plus tard demain matin", nous confiait le plus proche collaborateur du wali. Pour revenir à l'acte criminel, des citoyens nous ont confirmé que le véhicule du kamikaze est venu de l'est du centre-ville. Il a été vu par les passants qui sortaient de leur maison. Le kamikaze avait probablement pris la petite ruelle qui mène au sud-est de la ville. Selon nos interlocuteurs, le véhicule était escorté de deux véhicules de tourisme qui seraient immatriculés dans la wilaya de Boumerdès. Il y a lieu de noter la venue des autorités civiles, militaires et sécuritaires, sur les lieux.