Défaillante, totalement absente, l'éducation sexuelle reste une denrée rare dans notre société qui enveloppe la sexualité, bien qu'aspect indissociable de la vie humaine, de honte et de pudeur outrancière. Rien que le fait d'évoquer le sujet est considéré par certain comme un fait scandaleux. Au sein de la famille, on n'en parle jamais. «Chut ! C'est vilain de poser ce genre de questions » répondent certains parents aux interrogations de leurs bambins jugées extrêmement ignominieuses. Les cours donnés par les enseignants au CEM portant sur l'anatomie du corps humain et la procréation sont superficiellement parcourus par le professeur qui se trouve parfois lui-même en proie à un sentiment de honte en évoquant les différences sexuelles entre mâles et femelles. Dans la classe, lors du cours de sciences naturelles, les regards s'entrecroisent, le silence règne, la rougeur de certains trahit leur embarras rien qu'à l'évocation de la sexualité et l'instituteur se sont incapable d'expliquer aux élèves que la sexualité n'est pas un domaine défendu et le fait de parler n'est pas synonyme de mauvaise éducation. Pourquoi tout ce préambule diriez-vous ? C'est justement pour dire qu'une bonne partie des maux dans lesquels notre société est plongée ne proviennent pas du néant. Difficultés sexuelles dans le couple, viol, harcèlement sexuel, pédophilie, inceste et d'autres sévères pathologies sociale» émanent d'une seule source : l'ignorance de la sexualité. Cette notion introduit illico celle de l'éducation sexuelle. En effet, évoquer le phénomène des mères célibataires ou celui de l'avortement nous pousse à nous poser la question sur les moyens de prévention et le rôle que joue l'éducation sexuelle en la matière. L'éducation sexuelle permet à l'individu de connaître son corps et celui de l'autre, de comprendre ce qu'on entend par le terme sexualité, ce qu'est un rapport sexuel, une identité, introduire les notions de désir et de jouissance, connaître les maladies sexuellement transmissibles et bien entendu les moyens de protection possibles. Parler d'éducation sexuelle n'est point pousser les enfants vers la débauche, mais les protéger contre les risques encourus quand ils sont mal initiés à la sexualité. Si le nombre des enfants abandonnés ou celui des avortements augmente, ce n'est pas le fait qu'on doit condamner, mais notre silence complice. Si une fille ou un garçon entretiennent des rapports sexuels prénuptiaux et qu'ils ne connaissent rien des moyens de prévention comme le préservatif ou la pilule, le risque reste prévalent. Mais, s'ils sont déjà au fait des moyens de protection, les risques sont souvent minimisés. A mon sens, il faut cesser de conserver cette superficialité dans le traitement de problèmes aussi profond. A la source de ces problèmes se trouvent une éducation sexuelle déficiente, des campagnes de sensibilisation absente et une communication parentale et relationnelle défaillantes. Si nous voulons endiguer ces «pathologies sociales», nous sommes appelés d'aller au fond des choses. Défaillante, totalement absente, l'éducation sexuelle reste une denrée rare dans notre société qui enveloppe la sexualité, bien qu'aspect indissociable de la vie humaine, de honte et de pudeur outrancière. Rien que le fait d'évoquer le sujet est considéré par certain comme un fait scandaleux. Au sein de la famille, on n'en parle jamais. «Chut ! C'est vilain de poser ce genre de questions » répondent certains parents aux interrogations de leurs bambins jugées extrêmement ignominieuses. Les cours donnés par les enseignants au CEM portant sur l'anatomie du corps humain et la procréation sont superficiellement parcourus par le professeur qui se trouve parfois lui-même en proie à un sentiment de honte en évoquant les différences sexuelles entre mâles et femelles. Dans la classe, lors du cours de sciences naturelles, les regards s'entrecroisent, le silence règne, la rougeur de certains trahit leur embarras rien qu'à l'évocation de la sexualité et l'instituteur se sont incapable d'expliquer aux élèves que la sexualité n'est pas un domaine défendu et le fait de parler n'est pas synonyme de mauvaise éducation. Pourquoi tout ce préambule diriez-vous ? C'est justement pour dire qu'une bonne partie des maux dans lesquels notre société est plongée ne proviennent pas du néant. Difficultés sexuelles dans le couple, viol, harcèlement sexuel, pédophilie, inceste et d'autres sévères pathologies sociale» émanent d'une seule source : l'ignorance de la sexualité. Cette notion introduit illico celle de l'éducation sexuelle. En effet, évoquer le phénomène des mères célibataires ou celui de l'avortement nous pousse à nous poser la question sur les moyens de prévention et le rôle que joue l'éducation sexuelle en la matière. L'éducation sexuelle permet à l'individu de connaître son corps et celui de l'autre, de comprendre ce qu'on entend par le terme sexualité, ce qu'est un rapport sexuel, une identité, introduire les notions de désir et de jouissance, connaître les maladies sexuellement transmissibles et bien entendu les moyens de protection possibles. Parler d'éducation sexuelle n'est point pousser les enfants vers la débauche, mais les protéger contre les risques encourus quand ils sont mal initiés à la sexualité. Si le nombre des enfants abandonnés ou celui des avortements augmente, ce n'est pas le fait qu'on doit condamner, mais notre silence complice. Si une fille ou un garçon entretiennent des rapports sexuels prénuptiaux et qu'ils ne connaissent rien des moyens de prévention comme le préservatif ou la pilule, le risque reste prévalent. Mais, s'ils sont déjà au fait des moyens de protection, les risques sont souvent minimisés. A mon sens, il faut cesser de conserver cette superficialité dans le traitement de problèmes aussi profond. A la source de ces problèmes se trouvent une éducation sexuelle déficiente, des campagnes de sensibilisation absente et une communication parentale et relationnelle défaillantes. Si nous voulons endiguer ces «pathologies sociales», nous sommes appelés d'aller au fond des choses.