Abdelaziz Ziari se prononce pour «un régime présidentiel» et pour l'élargissement des prérogatives des deux chambres du Parlement, dans la perspective d'une révision constitutionnelle, pour «permettre au pays d'effectuer un saut qualitatif». La date de la révision pour permettre au Président Bouteflika de briguer un 3e mandat en 2009, selon les déclarations du président de l'APN, approche à grand pas. L'annonce sera faite par le chef de l'Etat, à en croire Ziari, avant le début avril. Même s'il n'a pas précisé de date, Ziari a indiqué, jeudi, sur les ondes de la chaîne II, que «tout devrait être éclairci en ce qui concerne la révision de la constitution d'ici à mars». Rappelant que la décision de la révision de la loi fondamentale «revient au chef de l'Etat», le président de l'APN, pour justifier les derniers appels des partis politiques et des deux chambres du Parlement, précise que rien «n'empêche un parti politique ou des députés d'exprimer le souhait de réviser la Constitution», ajoutant que « en tant que militant du parti du Front de libération nationale, je défends la thèse que le président du parti soit candidat à la présidence de la République pour un autre mandat». Pour permettre à Bouteflika de «parachever son œuvre, la révision de la Constitution est plus que nécessaire» a-t-il souligné. Un processus, selon lui, «indispensable et stratégique pour le pays». Faisant l'éloge du président de la République, «un homme qui incarne la stabilité de la vie politique et des institution de la république», Ziari est convaincu que Bouteflika est la seule personnalité qui «peut réunir le maximum de consensus autour de lui», affirmant que son parti souhaite un «affermissement de cette stabilisation», considérant qu'aller au-delà de deux mandats «ne touche en rien au processus démocratique». Estimant le système parlementaire «inadéquat à la situation actuelle», allant jusqu'à mettre «l'instabilité et le sous-développement» sur le dos de l'actuel précepte. D'ou, «la révision de la Constitution» qui tend, selon lui, à «concilier l'exécutif afin que les responsabilités soient claires, définissant notamment les attributs du Chef du gouvernement, la relation du Parlement avec le gouvernement et le contrôle de l'action gouvernementale par les députés». En attendant une décision du président de la République d'opter ou non pour un référendum, Ziari a souhaité que cette révision soit inscrite à la session de l'APN en mars prochain. Dans un autre registre, Ziari remet sur la table le dossier, évoqué par l'ex-président de l'APN, Karim Younès, relatif à la création d'une chaîne de télévision parlementaire. «Nous envisageons de lancer notre chaîne de télévision en collaboration avec l'ENTV. Nous allons bientôt tenir une importante réunion avec les responsables concernés pour faire avancer le projet», a-t-il indiqué, précisant qu'elle ne sera pas «une chaîne exclusivement parlementaire mais une télévision thématique en collaboration avec la chaîne nationale». M. Ziari n'a pas fourni de date exacte pour le lancement de la chaîne parlementaire. Pour rappel, le FLN, le RND et l'ONM (anciens moudjahidine) soutiennent le projet. L'UGTA s'est déjà exprimée sur le sujet en attendant le MSP qui pourrait également annoncer son ralliement dès la semaine prochaine, ou au plus tard à la fin de son congrès. Abdelaziz Ziari se prononce pour «un régime présidentiel» et pour l'élargissement des prérogatives des deux chambres du Parlement, dans la perspective d'une révision constitutionnelle, pour «permettre au pays d'effectuer un saut qualitatif». La date de la révision pour permettre au Président Bouteflika de briguer un 3e mandat en 2009, selon les déclarations du président de l'APN, approche à grand pas. L'annonce sera faite par le chef de l'Etat, à en croire Ziari, avant le début avril. Même s'il n'a pas précisé de date, Ziari a indiqué, jeudi, sur les ondes de la chaîne II, que «tout devrait être éclairci en ce qui concerne la révision de la constitution d'ici à mars». Rappelant que la décision de la révision de la loi fondamentale «revient au chef de l'Etat», le président de l'APN, pour justifier les derniers appels des partis politiques et des deux chambres du Parlement, précise que rien «n'empêche un parti politique ou des députés d'exprimer le souhait de réviser la Constitution», ajoutant que « en tant que militant du parti du Front de libération nationale, je défends la thèse que le président du parti soit candidat à la présidence de la République pour un autre mandat». Pour permettre à Bouteflika de «parachever son œuvre, la révision de la Constitution est plus que nécessaire» a-t-il souligné. Un processus, selon lui, «indispensable et stratégique pour le pays». Faisant l'éloge du président de la République, «un homme qui incarne la stabilité de la vie politique et des institution de la république», Ziari est convaincu que Bouteflika est la seule personnalité qui «peut réunir le maximum de consensus autour de lui», affirmant que son parti souhaite un «affermissement de cette stabilisation», considérant qu'aller au-delà de deux mandats «ne touche en rien au processus démocratique». Estimant le système parlementaire «inadéquat à la situation actuelle», allant jusqu'à mettre «l'instabilité et le sous-développement» sur le dos de l'actuel précepte. D'ou, «la révision de la Constitution» qui tend, selon lui, à «concilier l'exécutif afin que les responsabilités soient claires, définissant notamment les attributs du Chef du gouvernement, la relation du Parlement avec le gouvernement et le contrôle de l'action gouvernementale par les députés». En attendant une décision du président de la République d'opter ou non pour un référendum, Ziari a souhaité que cette révision soit inscrite à la session de l'APN en mars prochain. Dans un autre registre, Ziari remet sur la table le dossier, évoqué par l'ex-président de l'APN, Karim Younès, relatif à la création d'une chaîne de télévision parlementaire. «Nous envisageons de lancer notre chaîne de télévision en collaboration avec l'ENTV. Nous allons bientôt tenir une importante réunion avec les responsables concernés pour faire avancer le projet», a-t-il indiqué, précisant qu'elle ne sera pas «une chaîne exclusivement parlementaire mais une télévision thématique en collaboration avec la chaîne nationale». M. Ziari n'a pas fourni de date exacte pour le lancement de la chaîne parlementaire. Pour rappel, le FLN, le RND et l'ONM (anciens moudjahidine) soutiennent le projet. L'UGTA s'est déjà exprimée sur le sujet en attendant le MSP qui pourrait également annoncer son ralliement dès la semaine prochaine, ou au plus tard à la fin de son congrès.