Le parti de Sadi lance un appel à «toutes les forces qui rejettent l'intégrisme» pour unir leur combat afin «d'assainir la scène algérienne des confusions populistes». Dans un communiqué sanctionnant son dernier Conseil national, le RCD rappelle que «l'opposition démocratique n'est pas uniquement une force de contestation ; c'est d'abord une alternative de gestion». Le Conseil national du RCD, réuni ce week-end, a eu à se pencher sur plusieurs dossiers qui font la une de l'actualité nationale. Comme attendu, le projet annoncé de révision de la Constitution a été abordé. Les membres du Conseil national du Rassemblement noteront qu'à ce jour, aucune institution nationale n'a été destinataire du contenu de ce projet. Le RCD qui a toujours privilégié le débat politique et la transparence s'interroge sur les visées réelles de cette inflation de positions, de communiqués sur une démarche dont l'opinion ignore à ce jour le contenu. S'agissant de la situation générale, le RCD «note avec inquiétude la dégradation alarmante» de la situation sécuritaire et de la jonction «de plus en plus fréquente» entre le terrorisme islamiste et le grand banditisme. Cette situation « est aggravée par le climat délétère» qui caractérise les milieux économique et financier nationaux. La corruption, par sa fréquence, son ampleur et le nombre d'institutions touchées, constitue aujourd'hui «une vraie menace sur la sécurité et la souveraineté nationale» lit-on dans le communiqué du RCD. La compensation des « bilans désastreux » par l'actions des « relais du pouvoir », « conviés » à demander au président de la République de postuler pour un troisième mandat atteste, selon le RCD, «d'un autisme politique hors époque». Considérant cela comme une forfaiture, les membres du Conseil national voient dans cette révision «une insulte aux repères et valeurs retrouvés». Dans ce sens, la formation de Said Sadi tire la sonnette d'alarme, avertissant sur les risques qui peuvent en découler, allant jusqu'à prédire «une implosion du pays». «La classe politique et la société civile doivent s'impliquer et s'engager solidairement», note le communiqué du Conseil national, précisant qu'«il ne s'agit ni d'opposer les différentes catégories de la société, ni de sauver ou de soutenir un responsable disqualifié, ni de servir un clan». Pour le RCD, l'enjeu c'est l'Algérie et uniquement l'Algérie. Abordant l'évaluation des élections locales, le Conseil national note avec une «légitime fierté» que les abus ayant précédé et accompagné le vote n'ont pas empêché la volonté de citoyens issus de toutes les régions d'Algérie d'assumer avec succès dans «le Rassemblement le combat pour l'alternative démocratique». «Pour la première fois depuis l'indépendance, des populations de l'Algérie profonde, jusque-là réduites à suivre l'intégrisme pour se faire entendre, ont remporté des élections avec un parti de l'opposition démocratique», souligne le communiqué. Pour les membres du Conseil national, le scrutin a «réhabilité la matrice démocratique dans une Kabylie meurtrie. Pourtant le livre blanc édité à cette occasion par le Rassemblement montre que le pouvoir n'a ménagé aucun effort pour contrer et spolier le RCD». Le parti de Sadi lance un appel à «toutes les forces qui rejettent l'intégrisme» pour unir leur combat afin «d'assainir la scène algérienne des confusions populistes». Dans un communiqué sanctionnant son dernier Conseil national, le RCD rappelle que «l'opposition démocratique n'est pas uniquement une force de contestation ; c'est d'abord une alternative de gestion». Le Conseil national du RCD, réuni ce week-end, a eu à se pencher sur plusieurs dossiers qui font la une de l'actualité nationale. Comme attendu, le projet annoncé de révision de la Constitution a été abordé. Les membres du Conseil national du Rassemblement noteront qu'à ce jour, aucune institution nationale n'a été destinataire du contenu de ce projet. Le RCD qui a toujours privilégié le débat politique et la transparence s'interroge sur les visées réelles de cette inflation de positions, de communiqués sur une démarche dont l'opinion ignore à ce jour le contenu. S'agissant de la situation générale, le RCD «note avec inquiétude la dégradation alarmante» de la situation sécuritaire et de la jonction «de plus en plus fréquente» entre le terrorisme islamiste et le grand banditisme. Cette situation « est aggravée par le climat délétère» qui caractérise les milieux économique et financier nationaux. La corruption, par sa fréquence, son ampleur et le nombre d'institutions touchées, constitue aujourd'hui «une vraie menace sur la sécurité et la souveraineté nationale» lit-on dans le communiqué du RCD. La compensation des « bilans désastreux » par l'actions des « relais du pouvoir », « conviés » à demander au président de la République de postuler pour un troisième mandat atteste, selon le RCD, «d'un autisme politique hors époque». Considérant cela comme une forfaiture, les membres du Conseil national voient dans cette révision «une insulte aux repères et valeurs retrouvés». Dans ce sens, la formation de Said Sadi tire la sonnette d'alarme, avertissant sur les risques qui peuvent en découler, allant jusqu'à prédire «une implosion du pays». «La classe politique et la société civile doivent s'impliquer et s'engager solidairement», note le communiqué du Conseil national, précisant qu'«il ne s'agit ni d'opposer les différentes catégories de la société, ni de sauver ou de soutenir un responsable disqualifié, ni de servir un clan». Pour le RCD, l'enjeu c'est l'Algérie et uniquement l'Algérie. Abordant l'évaluation des élections locales, le Conseil national note avec une «légitime fierté» que les abus ayant précédé et accompagné le vote n'ont pas empêché la volonté de citoyens issus de toutes les régions d'Algérie d'assumer avec succès dans «le Rassemblement le combat pour l'alternative démocratique». «Pour la première fois depuis l'indépendance, des populations de l'Algérie profonde, jusque-là réduites à suivre l'intégrisme pour se faire entendre, ont remporté des élections avec un parti de l'opposition démocratique», souligne le communiqué. Pour les membres du Conseil national, le scrutin a «réhabilité la matrice démocratique dans une Kabylie meurtrie. Pourtant le livre blanc édité à cette occasion par le Rassemblement montre que le pouvoir n'a ménagé aucun effort pour contrer et spolier le RCD».