Ce début de l'année 2008 est marqué par un climat de tension sociale extrêmement tendu. Les grèves se succèdent, et une avalanche de protestations caractérise plusieurs secteurs de la vie nationale. Les lycéens, les travailleurs de la fonction publique, les paramédicaux, les chauffeurs de taxis, les cheminots, les boulangers, sont autant d'exemples qui illustrent cette situation de débrayage. Synonymes d'un marasme social criant, ces débrayages risquent de s'inscrire dans la durée, en l'absence d'un dialogue entre les syndicats grévistes et les pouvoirs publics. En effet, ce sont les lycées qui ont ouvert le bal de la protestation à la mi-janvier dernier, où plusieurs établissements ont été touchés par le débrayage. Ensuite, les syndicats autonomes affiliés à l'Intersyndicale de la Fonction publique, ont observé une grève de trois jours, les 10, 11 et 12 février dernier, clôturé rappelons-le, par une tentative de marcher sur le Palais du gouvernement, avortée par un impressionnant dispositif de sécurité. Et voilà que le syndicat du personnel paramédical paralyse les hôpitaux depuis hier, en réponse à une grève de trois jours. Auparavant, c'était les cheminots de la Société nationale des transports ferroviaires, qui ont marqué des journées de protestation en novembre de l'année passée. C'est dire l'ébullition qui caractérise le front social en ce début de l'année. Cependant, si les grèves menées jusque-là n'ont pas apporté de changement à la situation qui prévalait, l'avenir proche s'annonce très chaud en matière de protestation, car les syndicats autonomes menacent de durcir le ton face à la sourde oreille accusée à leurs doléances. C'est le cas de l'Intersyndicale de la fonction publique qui promet des rebondissements et des actions d'envergure. A cela s'ajoutent les menaces brandies par plusieurs autres corporations, les boulangers et les chauffeurs de taxis pour ne pas les citer. Donc, ce climat de protestation risque de faire tâche d'huile et contaminer les autres secteurs en sérénité jusqu'ici. Le point commun de ces protestataires est la dégradation des conditions socioprofessionnelles, étroitement liées à l'érosion du pouvoir d'achat engendré par les flambées spectaculaires des produits de première nécessité. A ce titre, la nouvelle grille des salaires adoptée suite à un accord commun entre le gouvernement et la Centrale syndicale, ne semble pas satisfaire les travailleurs. Bien au contraire, elle a suscité une vague de mécontentement. D'ailleurs, elle demeure l'une des principales revendications des grévistes. Son application qui tarde à se concrétiser, en dépit des promesses des pouvoirs publics, accentue davantage le courroux des salariés. En dehors des syndicats, la grogne est ressentie un peu partout chez les citoyens qui, si ce n'est pas le logement, ils protestent contre les conditions déplorables auxquelles ils font face chaque jour que dieu fait. Ce début de l'année 2008 est marqué par un climat de tension sociale extrêmement tendu. Les grèves se succèdent, et une avalanche de protestations caractérise plusieurs secteurs de la vie nationale. Les lycéens, les travailleurs de la fonction publique, les paramédicaux, les chauffeurs de taxis, les cheminots, les boulangers, sont autant d'exemples qui illustrent cette situation de débrayage. Synonymes d'un marasme social criant, ces débrayages risquent de s'inscrire dans la durée, en l'absence d'un dialogue entre les syndicats grévistes et les pouvoirs publics. En effet, ce sont les lycées qui ont ouvert le bal de la protestation à la mi-janvier dernier, où plusieurs établissements ont été touchés par le débrayage. Ensuite, les syndicats autonomes affiliés à l'Intersyndicale de la Fonction publique, ont observé une grève de trois jours, les 10, 11 et 12 février dernier, clôturé rappelons-le, par une tentative de marcher sur le Palais du gouvernement, avortée par un impressionnant dispositif de sécurité. Et voilà que le syndicat du personnel paramédical paralyse les hôpitaux depuis hier, en réponse à une grève de trois jours. Auparavant, c'était les cheminots de la Société nationale des transports ferroviaires, qui ont marqué des journées de protestation en novembre de l'année passée. C'est dire l'ébullition qui caractérise le front social en ce début de l'année. Cependant, si les grèves menées jusque-là n'ont pas apporté de changement à la situation qui prévalait, l'avenir proche s'annonce très chaud en matière de protestation, car les syndicats autonomes menacent de durcir le ton face à la sourde oreille accusée à leurs doléances. C'est le cas de l'Intersyndicale de la fonction publique qui promet des rebondissements et des actions d'envergure. A cela s'ajoutent les menaces brandies par plusieurs autres corporations, les boulangers et les chauffeurs de taxis pour ne pas les citer. Donc, ce climat de protestation risque de faire tâche d'huile et contaminer les autres secteurs en sérénité jusqu'ici. Le point commun de ces protestataires est la dégradation des conditions socioprofessionnelles, étroitement liées à l'érosion du pouvoir d'achat engendré par les flambées spectaculaires des produits de première nécessité. A ce titre, la nouvelle grille des salaires adoptée suite à un accord commun entre le gouvernement et la Centrale syndicale, ne semble pas satisfaire les travailleurs. Bien au contraire, elle a suscité une vague de mécontentement. D'ailleurs, elle demeure l'une des principales revendications des grévistes. Son application qui tarde à se concrétiser, en dépit des promesses des pouvoirs publics, accentue davantage le courroux des salariés. En dehors des syndicats, la grogne est ressentie un peu partout chez les citoyens qui, si ce n'est pas le logement, ils protestent contre les conditions déplorables auxquelles ils font face chaque jour que dieu fait.