Toutefois, rien ne semble arrêter le mouvement de ces syndicalistes, déterminés à aller jusqu'au bout de leurs revendications. Toutefois, rien ne semble arrêter le mouvement de ces syndicalistes, déterminés à aller jusqu'au bout de leurs revendications. Contrairement à celle enclenchée par l'Intersyndicale, la grève de la Coordination des syndicats autonomes n'est pas passée sans incidents. Et pour preuve, nombre de ces syndicats ont été traduits en justice. Il s'agit de 5 syndicats relevant tous du secteur de la santé. L'indignation est à son paroxysme au sein des grévistes de la Fonction publique, qui dénoncent à l'unanimité «la transgression des lois de la république, et l'injustice flagrante que subissent leurs collègues». «On ne nous a pas notifié la décision de justice, qui était distribuée en revanche aux directeurs des hôpitaux» a déclaré M. Yousfi, président du Syndicat national des praticiens et spécialistes de la santé publique (SNPSSP), pour expliquer l'illégalité de la procédure entamée contre les syndicats des maîtres assistants, des psychologues, du SNPSSP, des hospitalo-universitaires et docents, et tout récemment du Syndicat algérien des paramédicaux (SAP). Toutefois, rien ne semble arrêter le mouvement de ces syndicalistes, déterminés à aller jusqu'au bout de leurs revendications. Ainsi, au deuxième jour de grève, la Coordination des syndicats autonomes de la Fonction publique persiste et signe : «Nous poursuivrons notre mouvement !». Hier encore, au siège de l'Union nationale des professeurs de l'éducation et de la formation (UNPEF), les représentants des syndicats grévistes ont réitéré leur détermination à poursuivre leur combat jusqu'à ce qu'une oreille attentive écoute leurs doléances. Ainsi, le coordinateur national du SNAPEST, et néanmoins porte-parole de la Coordination, a vivement réagi aux propos du SG de la Centrale syndicale, les qualifiant de «dérapage verbal de panique». Mériane Méziane a été aussi virulent que percutant dans sa mise au point adressée à Sidi Saïd, tout en s'interrogeant sur les raisons qui ont poussé le gouvernement à déclarer illégale cette grève alors que celle de l'Intersyndicale organisée il y a de cela quelques temps, ne l'a pas été. «Nous voulons un système de rémunération digne de notre statut», a-t-il martelé, comme pour répondre au patron de l'UGTA qui a annoncé que la nouvelle grille des salaires sera appliquée à partir du mois d'avril. Et le docteur Mohamed Yousfi, président du Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP), de s'interroger sur le sort réservé au régime des indemnisations de la Fonction publique, indiquant au passage que l'attitude de l'UGTA «explique le désarroi des pouvoirs publics». Pour Malik Rahmani du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES), «cette réaction des pouvoirs publics quant à notre grève, on l'attendait et on s'y était préparait». Tout en soutenant que le mouvement de grève a été largement suivi à travers plusieurs universités du pays, il a fait part de l'invitation que lui a adressée le ministère de tutelle, dans la perspective d'amorcer un dialogue. Par ailleurs, les animateurs de la conférence ont convenu de se réunir demain au siège de l'UNPEF à Alger pour évaluer les résultats de ce débrayage de trois jours et décider des actions à entreprendre dans l'avenir. Contrairement à celle enclenchée par l'Intersyndicale, la grève de la Coordination des syndicats autonomes n'est pas passée sans incidents. Et pour preuve, nombre de ces syndicats ont été traduits en justice. Il s'agit de 5 syndicats relevant tous du secteur de la santé. L'indignation est à son paroxysme au sein des grévistes de la Fonction publique, qui dénoncent à l'unanimité «la transgression des lois de la république, et l'injustice flagrante que subissent leurs collègues». «On ne nous a pas notifié la décision de justice, qui était distribuée en revanche aux directeurs des hôpitaux» a déclaré M. Yousfi, président du Syndicat national des praticiens et spécialistes de la santé publique (SNPSSP), pour expliquer l'illégalité de la procédure entamée contre les syndicats des maîtres assistants, des psychologues, du SNPSSP, des hospitalo-universitaires et docents, et tout récemment du Syndicat algérien des paramédicaux (SAP). Toutefois, rien ne semble arrêter le mouvement de ces syndicalistes, déterminés à aller jusqu'au bout de leurs revendications. Ainsi, au deuxième jour de grève, la Coordination des syndicats autonomes de la Fonction publique persiste et signe : «Nous poursuivrons notre mouvement !». Hier encore, au siège de l'Union nationale des professeurs de l'éducation et de la formation (UNPEF), les représentants des syndicats grévistes ont réitéré leur détermination à poursuivre leur combat jusqu'à ce qu'une oreille attentive écoute leurs doléances. Ainsi, le coordinateur national du SNAPEST, et néanmoins porte-parole de la Coordination, a vivement réagi aux propos du SG de la Centrale syndicale, les qualifiant de «dérapage verbal de panique». Mériane Méziane a été aussi virulent que percutant dans sa mise au point adressée à Sidi Saïd, tout en s'interrogeant sur les raisons qui ont poussé le gouvernement à déclarer illégale cette grève alors que celle de l'Intersyndicale organisée il y a de cela quelques temps, ne l'a pas été. «Nous voulons un système de rémunération digne de notre statut», a-t-il martelé, comme pour répondre au patron de l'UGTA qui a annoncé que la nouvelle grille des salaires sera appliquée à partir du mois d'avril. Et le docteur Mohamed Yousfi, président du Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP), de s'interroger sur le sort réservé au régime des indemnisations de la Fonction publique, indiquant au passage que l'attitude de l'UGTA «explique le désarroi des pouvoirs publics». Pour Malik Rahmani du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES), «cette réaction des pouvoirs publics quant à notre grève, on l'attendait et on s'y était préparait». Tout en soutenant que le mouvement de grève a été largement suivi à travers plusieurs universités du pays, il a fait part de l'invitation que lui a adressée le ministère de tutelle, dans la perspective d'amorcer un dialogue. Par ailleurs, les animateurs de la conférence ont convenu de se réunir demain au siège de l'UNPEF à Alger pour évaluer les résultats de ce débrayage de trois jours et décider des actions à entreprendre dans l'avenir.