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Le SAP dénonce le harcèlement
Grève du paramédical
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 03 - 2008

« Nous ne sommes ni des voyous ni des hors-la-loi. Notre syndicat est agréé et nos revendications sont légitimes. Le SAP est déterminé à aller jusqu'au bout de son combat. Nous sommes même prêts à aller en prison pour notre cause».
« Nous ne sommes ni des voyous ni des hors-la-loi. Notre syndicat est agréé et nos revendications sont légitimes. Le SAP est déterminé à aller jusqu'au bout de son combat. Nous sommes même prêts à aller en prison pour notre cause».
Le Syndicat algérien des paramédicaux ne décolère pas. Et pour cause, les intimidations dont ont été victimes les paramédicaux tout au long des trois jours de grève ont suscité chez M. Ghachi, secrétaire général du SAP, beaucoup d‘indignation. «Contrairement à ce que le ministère de la Santé a laissé entendre, la grève a été largement suivie et ce malgré toutes les tentatives d‘intimidation exercées dans le but de briser à tout prix notre mouvement», a relevé hier le syndicaliste lors d‘une conférence de presse tenue à la section syndicale de l‘hôpital Mustapha-Bacha. A cette occasion, M. Ghachi nous apprendra que le taux de suivi a atteint les 95 % sur l‘ensemble du territoire national démentant ainsi catégoriquement le chiffre avancé par la tutelle qui fait état d‘à peine 7 %. Concernant le service minimum, M. Ghachi a affirmé qu‘il a été bien assuré au niveau de tous les CHU du pays. Quant à la décision de la Chambre administrative du tribunal d‘Alger qui a, semble-t-il, prononcé un jugement ordonnant la suspension de la grève des paramédicaux, le premier responsable du SPA déclare que « le syndicat n‘a reçu aucune notification dans ce sens de la part de la justice ».
« Nous ne sommes ni des voyous ni des hors-la-loi. Notre syndicat est agréé et nos revendications sont légitimes. Nous ne comprenons pas pourquoi on s‘acharne sur notre mouvement », Confie à ce propos le représentant syndical des paramédicaux. « Lorsqu‘on n‘a rien, on n‘a peur de rien. Le SAP est déterminé à aller jusqu‘au bout de son combat. Nous sommes même prêts à aller en prison pour notre cause. Nous avons toujours respecté la justice alors que la tutelle ne nous respecte même pas», déplore M. Ghachi.
Aussi, pour notre interlocuteur, le ministère de la Santé joue à un jeu dangereux. « Les responsables du ministère pourrissent la situation ». « Depuis 1962, on travaille sans rien demander. Le ministère parle de réforme hospitalière alors qu‘il y a moins d‘un paramédical pour 20 malades ! Les conditions dans lesquelles on évolue quotidiennement sont inadmissibles. Nous avons, à maintes reprises, appelé à l‘ouverture des portes du dialogue. Mais la tutelle préfère recourir au harcèlement et à l‘intimidation. Peu importe, nous resterons mobilisés jusqu‘à l‘aboutissement de nos revendications», souligne-t-il plus loin.
Le SAP maintient en dernier lieu ses revendications, à savoir la révision du régime indemnitaire tel que prévu par le projet de statut particulier déposé par le ministère au niveau de la Direction générale de la Fonction publique, l‘introduction du système LMD dans la formation des paramédicaux et de substantielles augmentations salariales. Le syndicat prévoit également d‘autres journées de protestation en avril avec l‘ensemble de la coordination des syndicats autonomes.
Le Syndicat algérien des paramédicaux ne décolère pas. Et pour cause, les intimidations dont ont été victimes les paramédicaux tout au long des trois jours de grève ont suscité chez M. Ghachi, secrétaire général du SAP, beaucoup d‘indignation. «Contrairement à ce que le ministère de la Santé a laissé entendre, la grève a été largement suivie et ce malgré toutes les tentatives d‘intimidation exercées dans le but de briser à tout prix notre mouvement», a relevé hier le syndicaliste lors d‘une conférence de presse tenue à la section syndicale de l‘hôpital Mustapha-Bacha. A cette occasion, M. Ghachi nous apprendra que le taux de suivi a atteint les 95 % sur l‘ensemble du territoire national démentant ainsi catégoriquement le chiffre avancé par la tutelle qui fait état d‘à peine 7 %. Concernant le service minimum, M. Ghachi a affirmé qu‘il a été bien assuré au niveau de tous les CHU du pays. Quant à la décision de la Chambre administrative du tribunal d‘Alger qui a, semble-t-il, prononcé un jugement ordonnant la suspension de la grève des paramédicaux, le premier responsable du SPA déclare que « le syndicat n‘a reçu aucune notification dans ce sens de la part de la justice ».
« Nous ne sommes ni des voyous ni des hors-la-loi. Notre syndicat est agréé et nos revendications sont légitimes. Nous ne comprenons pas pourquoi on s‘acharne sur notre mouvement », Confie à ce propos le représentant syndical des paramédicaux. « Lorsqu‘on n‘a rien, on n‘a peur de rien. Le SAP est déterminé à aller jusqu‘au bout de son combat. Nous sommes même prêts à aller en prison pour notre cause. Nous avons toujours respecté la justice alors que la tutelle ne nous respecte même pas», déplore M. Ghachi.
Aussi, pour notre interlocuteur, le ministère de la Santé joue à un jeu dangereux. « Les responsables du ministère pourrissent la situation ». « Depuis 1962, on travaille sans rien demander. Le ministère parle de réforme hospitalière alors qu‘il y a moins d‘un paramédical pour 20 malades ! Les conditions dans lesquelles on évolue quotidiennement sont inadmissibles. Nous avons, à maintes reprises, appelé à l‘ouverture des portes du dialogue. Mais la tutelle préfère recourir au harcèlement et à l‘intimidation. Peu importe, nous resterons mobilisés jusqu‘à l‘aboutissement de nos revendications», souligne-t-il plus loin.
Le SAP maintient en dernier lieu ses revendications, à savoir la révision du régime indemnitaire tel que prévu par le projet de statut particulier déposé par le ministère au niveau de la Direction générale de la Fonction publique, l‘introduction du système LMD dans la formation des paramédicaux et de substantielles augmentations salariales. Le syndicat prévoit également d‘autres journées de protestation en avril avec l‘ensemble de la coordination des syndicats autonomes.


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