Un enfant livré à lui-même est confronté, dans la rue, à différentes sortes de périls dont l'usage de drogue, un premier pas vers la délinquance lorsque celui-ci n'est pas décelé à temps par les parents. Un enfant livré à lui-même est confronté, dans la rue, à différentes sortes de périls dont l'usage de drogue, un premier pas vers la délinquance lorsque celui-ci n'est pas décelé à temps par les parents. Quel est le pire cauchemar pour les parents ? Et si l'on vous posait cette question à vous qui lisez maintenant cet article, que répondrez-vous ? Certains diront : «J'ai peur qu'il rate sa scolarité», d'autres qu'«il entretienne de mauvaises fréquentation», mais une grande partie dira «qu'il commence à se droguer en imitant ses copains et tombe progressivement dans la délinquance alors que je suis débordé par le travail et les charges quotidiennes». Eh oui, et si votre enfant se droguait ou risquait de succomber à la tentation de fumer un premier joint avec un groupe de garçons livrés à eux-mêmes ? Comment pouvez-vous déceler les signaux révélateurs ? Comment prévenir le passage à l'acte si vous veniez à découvrir que votre enfant ou ado court un risque ? Au fur et à mesure que l'enfant avance dans l'âge, ses problèmes se multiplient et les craintes des parents vont crescendo. Il faut dire que, par les temps qui courent, les enfants et les adolescents sont exposés aux plus grands risques. Les parents, constamment préoccupés par le quotidien et absorbés par les différentes obligations qu'exige la vie, n'ont plus assez de temps pour surveiller leur progéniture qui est, par conséquent, livrée à elle-même. Un enfant livré à lui-même est confronté, dans la rue, à différentes sortes de périls dont l'usage de drogue, un premier pas vers la délinquance lorsque celui-ci n'est pas décelé à temps par les parents. Généralement, le passage vers la délinquance commence par des mauvaises fréquentations entretenues à l'insu des parents qui accordent peu ou pas d'importance à la vie de leurs chérubins croyant que tout va pour le mieux. Il n'est certes pas question de jouer au gendarme, d'étouffer le gosse en lui signifiant qu'on ne lui fait pas assez confiance, mais il ne faut pas non plus faillir à son rôle parental en prétextant une trop grande implication professionnelle ou sociale. La mauvaise fréquentation est une fenêtre sur un monde dangereux que l'enfant explorera progressivement. La déchéance commence souvent par l'usage de drogue, passe par les autres conduites à risque et s'achève par la délinquance juvénile. Mais où se situe le rôle primordial des parents quand le gosse commence à adopter des comportements étrangers à son habituel fonctionnement, que son attitude change, que son humeur s'altère et que sa conduite dégénère ? «Mon fils, âgé de 15 ans, a été écroué dernièrement pour vol. La nouvelle de son arrestation m'a plongée dans un profond désespoir. Je n'arrive même pas à me relever. Il est actuellement à la prison d'El Harrach. Je suis sidérée et complètement bouleversée. Je travaille comme femme de ménage dans une entreprise privée, et l'après-midi, j'exerce comme serveuse dans un restaurant. Je me suis toujours épuisée au boulot afin de permettre à mes deux gosses d'avoir une vie décente à l'abri du besoin. Le soir, exténuée, je rentrais pour me coucher. D'ailleurs, je n'avais même pas le temps de discuter avec mes enfants. Un soir, ma fille Yasmine, âgée de 17 ans, m'a confiée avoir surpris son frère en train de fumer. J'ai vraiment pas réagi sur le coup et quand je lui ai demandé de m'expliquer sa conduite, il m'a fait la tête et a fugué. Tous les signes qu'il présentait auraient dû me faire douter, mais j'étais tellement occupée. Je suis convaincue que ma démission a causé la perte de mon fils», témoigne Mme Rabia. Ce mineur, déclaré coupable pour le vol d'un portable, n'aurait-il pas été sauvé de justesse si ses parents l'ont surveillé de plus près ? Le témoignage de cette femme qui affirme avoir failli à ses obligations en voulant assurer une vie décente à ses enfants n'est-il pas représentatif d'une attitude parentale bien répandue de nos jours, celle de la démission totale des tuteurs. Dans sa quête, la maman a omis que le bonheur de sa progéniture ne passait pas seulement par la stabilité financière qu'elle pouvait leur garantir, mais aussi par la stabilité affective, psychologique et la bonne éducation. L'éducation, l'élément le plus difficile dans la constitution d'une famille, semble dans ce cas et dans bien d'autres parfaitement défaillante. Notons que, dans notre société, les enfants vivent plus dans la rue que dans leur maison. Ce qui favorise la toxicomanie et la délinquance. La démission des parents est un facteur largement observé dans les cas de délinquance de mineurs. Ces derniers, totalement absents, ne se rendent même pas compte du changement survenu dans le comportement de leur enfant. Généralement, une famille qui s'occupe bien de son gosse repère rapidement les signes d'alerte. Les parents vont vite se rendre compte qu'il y a problème. Mais en l'absence de communication, il faut vite se rattraper en ouvrant le dialogue, à la découverte d'un symptôme. La communication, notion quasiment absente dans le dictionnaire de certains contextes familiaux, joue un rôle capital dans la prévention de la délinquance juvénile. Ainsi, des parents qui prennent le temps d'écouter leur enfant, d'aller vers lui et de l'accompagner dans les différentes étapes de son existence sont plus aptes de discerner le moindre changement dans son comportement et, donc, de le protéger contre un quelconque risque encouru. A titre illustrateur, quand un enfant a les yeux rouges, le regard vague, les pupilles dilatées, le visage pâle, il se laisse aller, il somnole tout le temps, il perd du poids, son humeur est changeante, il perd le goût à la vie et ses résultats à l'école sont médiocres, tout cela renvoie directement à une réalité terrifiante : il touche à la drogue. Des parents qui ne réagissent pas face à un changement aussi radical dans l'attitude de leur gosse ne peuvent qu'être démissionnaires. D'autres, face à la découverte de l'accablante réalité, iront jusqu'à adopter un comportement violent vis-à-vis de l'enfant. Cependant, quelle est l'attitude la plus approprié face à un enfant qui paraît glisser, à coup sûr, dans la délinquance. En effet, la violence, les agressions physiques, les punitions et l'absence de communication ne peuvent que compliquer les choses. La mise à la porte ou l'emprisonnement n'est pas non plus des mesures au profit de l'enfant. L'attitude saine passe par l'adoption de la franchise et le dialogue comme règle d'or. Cela dit, face à un enfant qui prend de la drogue, qui fugue, les parents sont appelés à faire face à la dure et éprouvante réalité, comprendre la gravité de la situation de l'enfant et aller à la rencontre d'un spécialiste, psychologue ou psychiatre. La délinquance juvénile constitue le premier fléau qui menace la société algérienne, l'avenir scolaire des enfants ainsi que l'équilibre familial et sociétal. La lutte contre ce fléau commence par la cellule familiale et ce, par la prévention des comportements à risque et la détection des signes qui reflètent la détresse de l'enfant ou l'ado. L'organisation de campagnes de sensibilisation aux risques de la délinquance juvénile à l'attention de la société civile est d'un grand apport. La réinsertion sociale des jeunes délinquants doit être entamée au sein même des structures correctionnelles afin de permettre à cette frange de la société de retrouver ses repères et de sortir du cercle infernal de la délinquance. Quel est le pire cauchemar pour les parents ? Et si l'on vous posait cette question à vous qui lisez maintenant cet article, que répondrez-vous ? Certains diront : «J'ai peur qu'il rate sa scolarité», d'autres qu'«il entretienne de mauvaises fréquentation», mais une grande partie dira «qu'il commence à se droguer en imitant ses copains et tombe progressivement dans la délinquance alors que je suis débordé par le travail et les charges quotidiennes». Eh oui, et si votre enfant se droguait ou risquait de succomber à la tentation de fumer un premier joint avec un groupe de garçons livrés à eux-mêmes ? Comment pouvez-vous déceler les signaux révélateurs ? Comment prévenir le passage à l'acte si vous veniez à découvrir que votre enfant ou ado court un risque ? Au fur et à mesure que l'enfant avance dans l'âge, ses problèmes se multiplient et les craintes des parents vont crescendo. Il faut dire que, par les temps qui courent, les enfants et les adolescents sont exposés aux plus grands risques. Les parents, constamment préoccupés par le quotidien et absorbés par les différentes obligations qu'exige la vie, n'ont plus assez de temps pour surveiller leur progéniture qui est, par conséquent, livrée à elle-même. Un enfant livré à lui-même est confronté, dans la rue, à différentes sortes de périls dont l'usage de drogue, un premier pas vers la délinquance lorsque celui-ci n'est pas décelé à temps par les parents. Généralement, le passage vers la délinquance commence par des mauvaises fréquentations entretenues à l'insu des parents qui accordent peu ou pas d'importance à la vie de leurs chérubins croyant que tout va pour le mieux. Il n'est certes pas question de jouer au gendarme, d'étouffer le gosse en lui signifiant qu'on ne lui fait pas assez confiance, mais il ne faut pas non plus faillir à son rôle parental en prétextant une trop grande implication professionnelle ou sociale. La mauvaise fréquentation est une fenêtre sur un monde dangereux que l'enfant explorera progressivement. La déchéance commence souvent par l'usage de drogue, passe par les autres conduites à risque et s'achève par la délinquance juvénile. Mais où se situe le rôle primordial des parents quand le gosse commence à adopter des comportements étrangers à son habituel fonctionnement, que son attitude change, que son humeur s'altère et que sa conduite dégénère ? «Mon fils, âgé de 15 ans, a été écroué dernièrement pour vol. La nouvelle de son arrestation m'a plongée dans un profond désespoir. Je n'arrive même pas à me relever. Il est actuellement à la prison d'El Harrach. Je suis sidérée et complètement bouleversée. Je travaille comme femme de ménage dans une entreprise privée, et l'après-midi, j'exerce comme serveuse dans un restaurant. Je me suis toujours épuisée au boulot afin de permettre à mes deux gosses d'avoir une vie décente à l'abri du besoin. Le soir, exténuée, je rentrais pour me coucher. D'ailleurs, je n'avais même pas le temps de discuter avec mes enfants. Un soir, ma fille Yasmine, âgée de 17 ans, m'a confiée avoir surpris son frère en train de fumer. J'ai vraiment pas réagi sur le coup et quand je lui ai demandé de m'expliquer sa conduite, il m'a fait la tête et a fugué. Tous les signes qu'il présentait auraient dû me faire douter, mais j'étais tellement occupée. Je suis convaincue que ma démission a causé la perte de mon fils», témoigne Mme Rabia. Ce mineur, déclaré coupable pour le vol d'un portable, n'aurait-il pas été sauvé de justesse si ses parents l'ont surveillé de plus près ? Le témoignage de cette femme qui affirme avoir failli à ses obligations en voulant assurer une vie décente à ses enfants n'est-il pas représentatif d'une attitude parentale bien répandue de nos jours, celle de la démission totale des tuteurs. Dans sa quête, la maman a omis que le bonheur de sa progéniture ne passait pas seulement par la stabilité financière qu'elle pouvait leur garantir, mais aussi par la stabilité affective, psychologique et la bonne éducation. L'éducation, l'élément le plus difficile dans la constitution d'une famille, semble dans ce cas et dans bien d'autres parfaitement défaillante. Notons que, dans notre société, les enfants vivent plus dans la rue que dans leur maison. Ce qui favorise la toxicomanie et la délinquance. La démission des parents est un facteur largement observé dans les cas de délinquance de mineurs. Ces derniers, totalement absents, ne se rendent même pas compte du changement survenu dans le comportement de leur enfant. Généralement, une famille qui s'occupe bien de son gosse repère rapidement les signes d'alerte. Les parents vont vite se rendre compte qu'il y a problème. Mais en l'absence de communication, il faut vite se rattraper en ouvrant le dialogue, à la découverte d'un symptôme. La communication, notion quasiment absente dans le dictionnaire de certains contextes familiaux, joue un rôle capital dans la prévention de la délinquance juvénile. Ainsi, des parents qui prennent le temps d'écouter leur enfant, d'aller vers lui et de l'accompagner dans les différentes étapes de son existence sont plus aptes de discerner le moindre changement dans son comportement et, donc, de le protéger contre un quelconque risque encouru. A titre illustrateur, quand un enfant a les yeux rouges, le regard vague, les pupilles dilatées, le visage pâle, il se laisse aller, il somnole tout le temps, il perd du poids, son humeur est changeante, il perd le goût à la vie et ses résultats à l'école sont médiocres, tout cela renvoie directement à une réalité terrifiante : il touche à la drogue. Des parents qui ne réagissent pas face à un changement aussi radical dans l'attitude de leur gosse ne peuvent qu'être démissionnaires. D'autres, face à la découverte de l'accablante réalité, iront jusqu'à adopter un comportement violent vis-à-vis de l'enfant. Cependant, quelle est l'attitude la plus approprié face à un enfant qui paraît glisser, à coup sûr, dans la délinquance. En effet, la violence, les agressions physiques, les punitions et l'absence de communication ne peuvent que compliquer les choses. La mise à la porte ou l'emprisonnement n'est pas non plus des mesures au profit de l'enfant. L'attitude saine passe par l'adoption de la franchise et le dialogue comme règle d'or. Cela dit, face à un enfant qui prend de la drogue, qui fugue, les parents sont appelés à faire face à la dure et éprouvante réalité, comprendre la gravité de la situation de l'enfant et aller à la rencontre d'un spécialiste, psychologue ou psychiatre. La délinquance juvénile constitue le premier fléau qui menace la société algérienne, l'avenir scolaire des enfants ainsi que l'équilibre familial et sociétal. La lutte contre ce fléau commence par la cellule familiale et ce, par la prévention des comportements à risque et la détection des signes qui reflètent la détresse de l'enfant ou l'ado. L'organisation de campagnes de sensibilisation aux risques de la délinquance juvénile à l'attention de la société civile est d'un grand apport. La réinsertion sociale des jeunes délinquants doit être entamée au sein même des structures correctionnelles afin de permettre à cette frange de la société de retrouver ses repères et de sortir du cercle infernal de la délinquance.