Le sit-in, décidé par les enseignants contractuels du secteur de l'éducation nationale devant le ministère de tutelle, n'a finalement pas eu lieu. Et pour cause, les enseignants protestataires ont été empêchés par les policiers de regagner le ministère de l'Education. Il faut signaler, cependant, que les enseignants ont timidement répondu à l'appel du Conseil national des enseignants contractuels. Ils étaient, en effet, quelques dizaines de syndicalistes venus de cinq wilayas du pays, à se rassembler hier, dans l'après-midi, et que les services de sécurité ont bloqués au niveau du lycée Bouaâmama (ex-Descartes). Ces mêmes policiers ont servi d'intermédiaires entre les enseignants contestataires et le ministère de l'Education nationale. Ainsi, malgré l'insistance de ces enseignants contractuels, le ministère a refusé leur demande d'audience, arguant qu'il fallait prendre un rendez-vous au préalable, afin de préparer la rencontre. Toutefois, les protestataires ont brandi des slogans, pour démontrer la souffrance des enseignants contractuels, et les conditions socioprofessionnelles des plus défavorables dans lesquelles ils évoluent. Rappelons dans ce sens que cette manifestation qui se veut une expression du ras-le-bol des enseignants, est la deuxième du genre à être réprimée par les pouvoirs publics, après la marche que l'Intersyndicale autonome de la Fonction publique avait tenté d'organiser vers le Palais du gouvernement, au mois de janvier dernier. Ceci dit, la contestation n'est pas donnée pour finie puisque les syndicats autonomes, menacent de récidiver et même radicaliser leur mouvement, après l'échec de leurs récentes démonstrations de force, manifestées à travers les deux grèves de trois jours organisées cette année. Pour ces syndicalistes, qui envisagent même de fédérer leurs efforts au profit d'une action de grande envergure, le niet opposé par le gouvernement à leurs revendications, n'augure pas d'une accalmie, et laisse la porte de la contestation et de l'ébullition sociale largement ouverte. Le sit-in, décidé par les enseignants contractuels du secteur de l'éducation nationale devant le ministère de tutelle, n'a finalement pas eu lieu. Et pour cause, les enseignants protestataires ont été empêchés par les policiers de regagner le ministère de l'Education. Il faut signaler, cependant, que les enseignants ont timidement répondu à l'appel du Conseil national des enseignants contractuels. Ils étaient, en effet, quelques dizaines de syndicalistes venus de cinq wilayas du pays, à se rassembler hier, dans l'après-midi, et que les services de sécurité ont bloqués au niveau du lycée Bouaâmama (ex-Descartes). Ces mêmes policiers ont servi d'intermédiaires entre les enseignants contestataires et le ministère de l'Education nationale. Ainsi, malgré l'insistance de ces enseignants contractuels, le ministère a refusé leur demande d'audience, arguant qu'il fallait prendre un rendez-vous au préalable, afin de préparer la rencontre. Toutefois, les protestataires ont brandi des slogans, pour démontrer la souffrance des enseignants contractuels, et les conditions socioprofessionnelles des plus défavorables dans lesquelles ils évoluent. Rappelons dans ce sens que cette manifestation qui se veut une expression du ras-le-bol des enseignants, est la deuxième du genre à être réprimée par les pouvoirs publics, après la marche que l'Intersyndicale autonome de la Fonction publique avait tenté d'organiser vers le Palais du gouvernement, au mois de janvier dernier. Ceci dit, la contestation n'est pas donnée pour finie puisque les syndicats autonomes, menacent de récidiver et même radicaliser leur mouvement, après l'échec de leurs récentes démonstrations de force, manifestées à travers les deux grèves de trois jours organisées cette année. Pour ces syndicalistes, qui envisagent même de fédérer leurs efforts au profit d'une action de grande envergure, le niet opposé par le gouvernement à leurs revendications, n'augure pas d'une accalmie, et laisse la porte de la contestation et de l'ébullition sociale largement ouverte.