Mme Fatiha Mentouri estime que cette réforme va aborder une nouvelle phase et touchera aussi bien la politique du crédit, la gouvernance, que la restructuration du secteur bancaire public. Mme Fatiha Mentouri estime que cette réforme va aborder une nouvelle phase et touchera aussi bien la politique du crédit, la gouvernance, que la restructuration du secteur bancaire public. La réforme des banques publiques, considérée comme une première étape avant leur privatisation, s'avère désormais inévitable et sera accélérée. C'est ce qu'a laissé entendre la ministre déléguée à la Réforme financière, Mme Fatiha Mentouri, estimant que cette réforme va aborder une nouvelle phase et touchera aussi bien la politique du crédit, la gouvernance que la restructuration du secteur bancaire public. Ceci d'autant que la gestion des banques publiques, longtemps critiquée, constitue un obstacle majeur pour les investisseurs algériens et étrangers. C'est la raison pour laquelle les pouvoirs publics semblent avoir mesuré le degré de la situation actuelle et ses répercussions sur l'économie nationale en pleine phase de mutation, d'où la nécessité des réformes engagées dans ce sens. Pour la question de la privatisation, la ministre a indiqué que le dossier de la BDL devra être soumis très prochainement au CPE. L'ouverture de son capital a été limitée à 30% avec cession du management au repreneur de cette banque. Interrogée sur le CPA, Mme Mentouri a indiqué qu'une fois les comptes des banques préqualifiées publiées, "nous aurons une idée précise sur l'impact de la crise des subprimes sur la situation financière de ces banques et sur leur stratégie de développement en Algérie". La ministre ajoute, cependant, que si les autorités financières algériennes décident avant juillet 2008 de relancer la privatisation du CPA, le processus sera repris au stade où il s'était arrêté en novembre 2007. Mais au cas où la décision de relancer la privatisation serait décidée après juillet prochain, le processus de privatisation sera alors repris depuis le début de l'opération. L'évaluation du risque crédit sera l'un des principaux axes de cette nouvelle phase de la réforme bancaire, selon Mme Mentouri, pour qui il s'agit de rendre les banques publiques "plus performantes" dans la gestion du risque, du suivi de leurs engagements et de l'audit interne. Sur ce point, elle laisse observer que la situation actuelle caractérisée par une surliquidité, génère, par conséquent, des créances non performantes. Ainsi, la première hypothèse préconisée de cette réforme porte sur la constitution d'un pôle bancaire public fort afin de permettre au secteur bancaire public de faire face à la concurrence. Le but recherché est de réunir les conditions d'émergence de "champions nationaux" aptes à affronter les défis lancés par l'ouverture du marché bancaire au secteur privé et la mondialisation. La seconde hypothèse concerne la mise en place d'entités nouvelles par la création ou la transformation d'une entité existante en banque d'investissement. Selon les explications de la ministre, les missions de cette banque seraient de financer l'investissement à travers l'octroi de crédits à moyen et long termes et la prise de participation au capital des entreprises en vue de leur redressement et, le cas échéant, de leur préparation à l'entrée en Bourse. L'autre mission de cette banque consiste aussi à apporter des services de conseil et d'ingénierie financière aux entreprises. Le capital de cette banque serait à capitaux mixtes et ouvert à la participation d'institutions spécialisées. Expliquant le pourquoi d'une telle institution, Mme Mentouri indique que dans un contexte de transition, l'Etat doit conserver un rôle d'impulsion de la politique économique. En conséquence, il doit disposer d'un instrument de pilotage. Cet instrument, ajoute-t-elle, c'est la banque qui n'est pas publique, mais dans laquelle l'Etat a une part conséquente. La réforme des banques publiques, considérée comme une première étape avant leur privatisation, s'avère désormais inévitable et sera accélérée. C'est ce qu'a laissé entendre la ministre déléguée à la Réforme financière, Mme Fatiha Mentouri, estimant que cette réforme va aborder une nouvelle phase et touchera aussi bien la politique du crédit, la gouvernance que la restructuration du secteur bancaire public. Ceci d'autant que la gestion des banques publiques, longtemps critiquée, constitue un obstacle majeur pour les investisseurs algériens et étrangers. C'est la raison pour laquelle les pouvoirs publics semblent avoir mesuré le degré de la situation actuelle et ses répercussions sur l'économie nationale en pleine phase de mutation, d'où la nécessité des réformes engagées dans ce sens. Pour la question de la privatisation, la ministre a indiqué que le dossier de la BDL devra être soumis très prochainement au CPE. L'ouverture de son capital a été limitée à 30% avec cession du management au repreneur de cette banque. Interrogée sur le CPA, Mme Mentouri a indiqué qu'une fois les comptes des banques préqualifiées publiées, "nous aurons une idée précise sur l'impact de la crise des subprimes sur la situation financière de ces banques et sur leur stratégie de développement en Algérie". La ministre ajoute, cependant, que si les autorités financières algériennes décident avant juillet 2008 de relancer la privatisation du CPA, le processus sera repris au stade où il s'était arrêté en novembre 2007. Mais au cas où la décision de relancer la privatisation serait décidée après juillet prochain, le processus de privatisation sera alors repris depuis le début de l'opération. L'évaluation du risque crédit sera l'un des principaux axes de cette nouvelle phase de la réforme bancaire, selon Mme Mentouri, pour qui il s'agit de rendre les banques publiques "plus performantes" dans la gestion du risque, du suivi de leurs engagements et de l'audit interne. Sur ce point, elle laisse observer que la situation actuelle caractérisée par une surliquidité, génère, par conséquent, des créances non performantes. Ainsi, la première hypothèse préconisée de cette réforme porte sur la constitution d'un pôle bancaire public fort afin de permettre au secteur bancaire public de faire face à la concurrence. Le but recherché est de réunir les conditions d'émergence de "champions nationaux" aptes à affronter les défis lancés par l'ouverture du marché bancaire au secteur privé et la mondialisation. La seconde hypothèse concerne la mise en place d'entités nouvelles par la création ou la transformation d'une entité existante en banque d'investissement. Selon les explications de la ministre, les missions de cette banque seraient de financer l'investissement à travers l'octroi de crédits à moyen et long termes et la prise de participation au capital des entreprises en vue de leur redressement et, le cas échéant, de leur préparation à l'entrée en Bourse. L'autre mission de cette banque consiste aussi à apporter des services de conseil et d'ingénierie financière aux entreprises. Le capital de cette banque serait à capitaux mixtes et ouvert à la participation d'institutions spécialisées. Expliquant le pourquoi d'une telle institution, Mme Mentouri indique que dans un contexte de transition, l'Etat doit conserver un rôle d'impulsion de la politique économique. En conséquence, il doit disposer d'un instrument de pilotage. Cet instrument, ajoute-t-elle, c'est la banque qui n'est pas publique, mais dans laquelle l'Etat a une part conséquente.