Moscou entend réinvestir le terrain perdu au Proche-Orient. A Damas, le chef de la diplomatie russe, Serguei Lavrov, ne s'est pas gêné pour rencontrer officiellement le dirigeant en exil du mouvement Hamas, Khaled Mechaal. A Ramallah, il a réitéré tout l'intérêt de son pays pour un règlement du conflit israélo-palestinien. Moscou entend réinvestir le terrain perdu au Proche-Orient. A Damas, le chef de la diplomatie russe, Serguei Lavrov, ne s'est pas gêné pour rencontrer officiellement le dirigeant en exil du mouvement Hamas, Khaled Mechaal. A Ramallah, il a réitéré tout l'intérêt de son pays pour un règlement du conflit israélo-palestinien. Réserves israéliennes et américaines n'y auront rien fait : en visite à Ramallah où il a eu des entretiens avec le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov, a renouvelé l'intention de Moscou d'accueillir une rencontre internationale sur le Proche-Orient dans les meilleurs délais. Avant de rencontrer à la Mouqataa le président palestinien, le chef de la diplomatie russe avait eu des entretiens avec son homologue palestinien, Ryad Al Maliki, ainsi que le Premier ministre Salam Fayyad. Il a notamment expliqué : «Nous menons des négociations avec les différentes parties concernées pour organiser cette rencontre à Moscou.» Avant de se rendre à Ramallah, Lavrov avait pu rencontrer, à Al Qods, la ministre israélienne des Affaires étrangères, Lipni, ainsi que le Premier ministre, Ehud Olmert. Mais les réserves israéliennes ont fait que la partie russe a qualifié ces premiers échanges de « tièdes. » Lors de sa première étape proche orientale, Serguei Lavrov s'était rendu dans la capitale syrienne, Damas, où il avait rappelé la position de la Russie pour «un règlement global du conflit israélo-arabe.» A Damas également, Lavrov a rencontré un des chefs en exil du Mouvement palestinien Hamas, Khaled Mechaal, expliquant que «les contacts avec le mouvement Hamas visent avant tout à aider à restaurer l'unité palestinienne et à amener le Hamas à respecter les principes de la communauté internationale.» On sait que c'est dans la foulée de la rencontre internationale pour la paix au Proche-Orient qui s'est tenue dans les tous derniers jours de novembre passé, que la Russie avait une première fois, proposé la tenue d'une réunion de suivi à Moscou même. Par ailleurs, et suite à sa décision d'opérer un blocus sur toute la bande de Ghaza en janvier passé, Israël avait, par là même, commencé son opération de réduction de ses fournitures en électricité à ce territoire palestinien, on apprenait hier, par le biais du journal gouvernemental égyptien, Al Ahram, que Le Caire vient d'obtenir un prêt de la Banque islamique de développement pour un montant total de 32,5 millions de dollars destinés à lui permettre de devenir le principal fournisseur d'électricité de Ghaza. Selon Al Ahram, «l'Egypte a décidé d'appliquer ce projet qui va lui permettre d'augmenter ses approvisionnements en électricité de 17 mégawatts aujourd'hui, à 150 mégawatts, et ce, afin de soulager les populations palestiniennes du blocus et de l'emprise israéliens» Le ministre égyptien du Pétrole, Sameh Fahmi, a aussi annoncé que son pays entend également aider au développement des champs gaziers découverts récemment au large de Ghaza. Tout ceci au moment où le gouvernement israélien vient d'officialiser sa décision d'une prochaine colonie en Cisjordanie, mettant encore davantage en danger les possibilités d'application de la Feuille de route, obtenue par le Quartette dont la Russie en est membre. Réserves israéliennes et américaines n'y auront rien fait : en visite à Ramallah où il a eu des entretiens avec le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov, a renouvelé l'intention de Moscou d'accueillir une rencontre internationale sur le Proche-Orient dans les meilleurs délais. Avant de rencontrer à la Mouqataa le président palestinien, le chef de la diplomatie russe avait eu des entretiens avec son homologue palestinien, Ryad Al Maliki, ainsi que le Premier ministre Salam Fayyad. Il a notamment expliqué : «Nous menons des négociations avec les différentes parties concernées pour organiser cette rencontre à Moscou.» Avant de se rendre à Ramallah, Lavrov avait pu rencontrer, à Al Qods, la ministre israélienne des Affaires étrangères, Lipni, ainsi que le Premier ministre, Ehud Olmert. Mais les réserves israéliennes ont fait que la partie russe a qualifié ces premiers échanges de « tièdes. » Lors de sa première étape proche orientale, Serguei Lavrov s'était rendu dans la capitale syrienne, Damas, où il avait rappelé la position de la Russie pour «un règlement global du conflit israélo-arabe.» A Damas également, Lavrov a rencontré un des chefs en exil du Mouvement palestinien Hamas, Khaled Mechaal, expliquant que «les contacts avec le mouvement Hamas visent avant tout à aider à restaurer l'unité palestinienne et à amener le Hamas à respecter les principes de la communauté internationale.» On sait que c'est dans la foulée de la rencontre internationale pour la paix au Proche-Orient qui s'est tenue dans les tous derniers jours de novembre passé, que la Russie avait une première fois, proposé la tenue d'une réunion de suivi à Moscou même. Par ailleurs, et suite à sa décision d'opérer un blocus sur toute la bande de Ghaza en janvier passé, Israël avait, par là même, commencé son opération de réduction de ses fournitures en électricité à ce territoire palestinien, on apprenait hier, par le biais du journal gouvernemental égyptien, Al Ahram, que Le Caire vient d'obtenir un prêt de la Banque islamique de développement pour un montant total de 32,5 millions de dollars destinés à lui permettre de devenir le principal fournisseur d'électricité de Ghaza. Selon Al Ahram, «l'Egypte a décidé d'appliquer ce projet qui va lui permettre d'augmenter ses approvisionnements en électricité de 17 mégawatts aujourd'hui, à 150 mégawatts, et ce, afin de soulager les populations palestiniennes du blocus et de l'emprise israéliens» Le ministre égyptien du Pétrole, Sameh Fahmi, a aussi annoncé que son pays entend également aider au développement des champs gaziers découverts récemment au large de Ghaza. Tout ceci au moment où le gouvernement israélien vient d'officialiser sa décision d'une prochaine colonie en Cisjordanie, mettant encore davantage en danger les possibilités d'application de la Feuille de route, obtenue par le Quartette dont la Russie en est membre.