L'option de la lutte armée, votée lors du 12e congrès du Polisario et soutenue par la population reste ouverte si le processus de paix n'aboutit pas. L'option de la lutte armée, votée lors du 12e congrès du Polisario et soutenue par la population reste ouverte si le processus de paix n'aboutit pas. Omar Mansour, le nouveau représentant du Front Polisario en France a déclaré hier à la presse que « les Algériens sont cohérents avec eux mêmes. Ils soutiennent la cause du peuple sahraoui pour l'autodétermination comme ils ont soutenu d'autres peuples. L'Algérie a toujours soutenu les bonnes causes depuis son indépendance". Il répondait ainsi à l'une des questions sur le rôle présumé de l'Algérie dans le dossier sahraoui. Un journaliste marocain croit même savoir qu'il y aurait eu « un accord secret en 2005 entre l'Algérie et le Polisario qui se seraient entendus sur une fusion (sic) de leurs territoires après l'indépendance du Sahara Occidental". Inutile de préciser que cette « révélation » a fait rire conférenciers et journalistes présents. Toutefois, M. Mansour conseillera aux confrères marocains de ne point céder à la propagande de leur gouvernement pour ne pas mettre en péril leur crédibilité. Après notre indépendance, nous œuvrerons de manière engagée à la construction de l'union du Maghreb. Le seul ennemi est l'expansionnisme qui divise aujourd'hui les peuples. Nous avons, quant à nous, l'ambition d'un grand Maghreb et nous sommes prêts a consentir les sacrifices dans cet objectif à condition que chacun, petit ou grand, soit respecté. Dans le même sillage, il lui sera demandé de confirmer les « défections » dans les rangs des militants du Polisario qui auraient rejoint le Maroc. Sans se départir de son ton serein, l'ambassadeur du Polisario répondra qu' « il existe toujours dans tous les mouvements de libération des gens qui n'arrivent pas assumer la lutte. Mais ces défections restent des cas isolés et ne drainent pas les populations sahraouies. Si certains veulent passer de l'autre côté du mur, ils sont libres de le faire, s'ils veulent devenir marocains, nous respectons leur décision. Nous n'avons pas peur des gens de l'autre côté du mur, ce sont ceux qui l'ont érigé qui ont peur. Nous, nous n'avons pas de mur dans nos territoires. » De même qu'il démentira les prétendues dissensions au sein du Polisario sur l'autodétermination « Nous sommes un Front de libération nationale, nous avons des différences peut être dans la manière de mener le combat, mais jamais sur l'avenir de notre peuple. Si de personnes parmi nous sont favorables à l'autonomie, elles ne représentent qu'elles-mêmes. Il n'existe aucune sensibilité ou un courant au sein du Polisario favorable à l'autonomie. C'est pour cela que nous voulons un référendum pour lever ces allégations. Je doute néanmoins que l'autonomie soit la volonté du peuple sahraoui". Sur la position française, il dira clairement que les Sahraouis ont été jusqu'à présents « victimes » de la politique pro-marocaine de Paris. Il espère néanmoins qu'avec le président Sarkozy qui est un homme nouveau, pragmatique, la France aura une politique plus équilibrée. ‘Nous sommes disposés à collaborer au projet de l'union méditerranéenne, à la lutte contre le terrorisme, à l'union du Maghreb pour la paix dans cette région où nous vivons tous. C'est justement parce que la paix mérite nos efforts que le Polisario reprendra le chemin des négociations, après le 4e round du 18 mars dernier aux USA. Notre proposition d'avril 2007 est maintenue. Nous continuerons à privilégier le dialogue aussi longtemps que les Nations unies travailleront pour une solution pacifique. Cependant, l'option de la lutte armée, votée lors du 12e congrès du Polisario et soutenue par la population reste ouverte si le processus de paix n'aboutit pas. Un processus qui doit bien entendu déboucher sur l'autodétermination du peuple sahraoui". Omar Mansour reviendra sur cette détermination à accéder à l'indépendance rappelant aux journalistes que « nous avons proclamé la République sahraouie au lendemain du départ des Espagnols en 1975. En 1991, quand l'ONU après consultation des deux parties, Polisario et Maroc, a proposé un référéndum, nous l'avons accepté. Le Maroc signataire de cet accord et des accords de Houston et malgré les nombreuses résolutions des Nations unies a fait volte-face. Nous ne sommes pas disposés à discuter d'un point autre que l'autodétermination. Nous sommes aujourd'hui dans l'ère de la démocratie, les peuples ont droit à la parole et le peuple sahraoui ne fera pas exception. Nous sommes prêts à l'exercice de la démocratie et nous nous soumettrons au verdict du référendum, mais pas question d'autonomie ou d'annexion ; que les Marocains cessent leur promenade qu'ils font depuis 1975". Des représentants d' ONG et des avocats de détenus sahraouis évoqueront, lors de cette conférence, la situation des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim illimitée depuis le 25 fevrier. Mme Weyl insistera sur le caractère pacifique des manifestations dans les territoires occupés et la répression brutale qui s'abat sur les manifestants, en majorité des enfants et des femmes. Omar Mansour, le nouveau représentant du Front Polisario en France a déclaré hier à la presse que « les Algériens sont cohérents avec eux mêmes. Ils soutiennent la cause du peuple sahraoui pour l'autodétermination comme ils ont soutenu d'autres peuples. L'Algérie a toujours soutenu les bonnes causes depuis son indépendance". Il répondait ainsi à l'une des questions sur le rôle présumé de l'Algérie dans le dossier sahraoui. Un journaliste marocain croit même savoir qu'il y aurait eu « un accord secret en 2005 entre l'Algérie et le Polisario qui se seraient entendus sur une fusion (sic) de leurs territoires après l'indépendance du Sahara Occidental". Inutile de préciser que cette « révélation » a fait rire conférenciers et journalistes présents. Toutefois, M. Mansour conseillera aux confrères marocains de ne point céder à la propagande de leur gouvernement pour ne pas mettre en péril leur crédibilité. Après notre indépendance, nous œuvrerons de manière engagée à la construction de l'union du Maghreb. Le seul ennemi est l'expansionnisme qui divise aujourd'hui les peuples. Nous avons, quant à nous, l'ambition d'un grand Maghreb et nous sommes prêts a consentir les sacrifices dans cet objectif à condition que chacun, petit ou grand, soit respecté. Dans le même sillage, il lui sera demandé de confirmer les « défections » dans les rangs des militants du Polisario qui auraient rejoint le Maroc. Sans se départir de son ton serein, l'ambassadeur du Polisario répondra qu' « il existe toujours dans tous les mouvements de libération des gens qui n'arrivent pas assumer la lutte. Mais ces défections restent des cas isolés et ne drainent pas les populations sahraouies. Si certains veulent passer de l'autre côté du mur, ils sont libres de le faire, s'ils veulent devenir marocains, nous respectons leur décision. Nous n'avons pas peur des gens de l'autre côté du mur, ce sont ceux qui l'ont érigé qui ont peur. Nous, nous n'avons pas de mur dans nos territoires. » De même qu'il démentira les prétendues dissensions au sein du Polisario sur l'autodétermination « Nous sommes un Front de libération nationale, nous avons des différences peut être dans la manière de mener le combat, mais jamais sur l'avenir de notre peuple. Si de personnes parmi nous sont favorables à l'autonomie, elles ne représentent qu'elles-mêmes. Il n'existe aucune sensibilité ou un courant au sein du Polisario favorable à l'autonomie. C'est pour cela que nous voulons un référendum pour lever ces allégations. Je doute néanmoins que l'autonomie soit la volonté du peuple sahraoui". Sur la position française, il dira clairement que les Sahraouis ont été jusqu'à présents « victimes » de la politique pro-marocaine de Paris. Il espère néanmoins qu'avec le président Sarkozy qui est un homme nouveau, pragmatique, la France aura une politique plus équilibrée. ‘Nous sommes disposés à collaborer au projet de l'union méditerranéenne, à la lutte contre le terrorisme, à l'union du Maghreb pour la paix dans cette région où nous vivons tous. C'est justement parce que la paix mérite nos efforts que le Polisario reprendra le chemin des négociations, après le 4e round du 18 mars dernier aux USA. Notre proposition d'avril 2007 est maintenue. Nous continuerons à privilégier le dialogue aussi longtemps que les Nations unies travailleront pour une solution pacifique. Cependant, l'option de la lutte armée, votée lors du 12e congrès du Polisario et soutenue par la population reste ouverte si le processus de paix n'aboutit pas. Un processus qui doit bien entendu déboucher sur l'autodétermination du peuple sahraoui". Omar Mansour reviendra sur cette détermination à accéder à l'indépendance rappelant aux journalistes que « nous avons proclamé la République sahraouie au lendemain du départ des Espagnols en 1975. En 1991, quand l'ONU après consultation des deux parties, Polisario et Maroc, a proposé un référéndum, nous l'avons accepté. Le Maroc signataire de cet accord et des accords de Houston et malgré les nombreuses résolutions des Nations unies a fait volte-face. Nous ne sommes pas disposés à discuter d'un point autre que l'autodétermination. Nous sommes aujourd'hui dans l'ère de la démocratie, les peuples ont droit à la parole et le peuple sahraoui ne fera pas exception. Nous sommes prêts à l'exercice de la démocratie et nous nous soumettrons au verdict du référendum, mais pas question d'autonomie ou d'annexion ; que les Marocains cessent leur promenade qu'ils font depuis 1975". Des représentants d' ONG et des avocats de détenus sahraouis évoqueront, lors de cette conférence, la situation des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim illimitée depuis le 25 fevrier. Mme Weyl insistera sur le caractère pacifique des manifestations dans les territoires occupés et la répression brutale qui s'abat sur les manifestants, en majorité des enfants et des femmes.