Les experts ont constaté que le système national d'informations souffre de lacunes et de manque de fiabilité en la matière, pourtant indispensables dans l'élaboration d'études de prospectives. Les experts ont constaté que le système national d'informations souffre de lacunes et de manque de fiabilité en la matière, pourtant indispensables dans l'élaboration d'études de prospectives. ContenuPlusieurs experts ont été unanimes à relever l'existence d'un «déphasage» entre les statistiques et la réalité économique. D'aucuns ignorent d'ailleurs l'importance de l'outil statistique dans la planification, en ce sens qu'il constitue un précieux indicateur à même de mesurer l'impact d'une décision. Toutefois, ces experts qui ont animé samedi dernier un séminaire sur la prévision et la prospective à l'Institut supérieur de gestion et de planification (ISGP), ont constaté que le système national d'informations souffre de lacunes et de manque de fiabilité en la matière, pourtant indispensables dans l'élaboration d'études de prospectives. A ce propos, un représentant du ministère des Finances a même reconnu que l'Office national des statistiques (ONS) est « confronté à un problème d'adaptation aux mutations depuis le retrait de l'Etat de la sphère économique », considérant que l'information économique « doit constamment s'adapter aux mutations économiques » du pays surtout face à la multiplication des opérateurs économiques. Ainsi, la nouvelle reconfiguration, où le secteur privé occupe une place considérable dans la sphère économique, nécessite une réforme de l'information économique et sociale. Selon eux, « l'information économique et sociale constitue un facteur essentiel du développement du fait même qu'elle est nécessaire dans la conception des scénarii, projections et simulations économiques ». Contacté par Midi Libre, l'économiste, M. Ould Moussa, mesure, quant à lui, la difficulté de récolter l'information économique du moment où notre organisation économique est caractérisée par l'emprise de l'informel. Il ajoute que « les statistiques ne prennent en charge que ce qui est visible et, du coup, les données sont biaisées par l'informel ». Or « la plupart des chefs d'entreprise ont tendance à la rétention d'information», fait-il remarquer. « Comment voulez vous établir des statistiques fiables quand les chefs d'entreprise eux-mêmes ne communiquent pas les bilans réels reflétant l'état financier des entreprises qu'ils dirigent. C'est le règne de l'opacité », déplore-t-il. Notre source a ajouté enfin que la lenteur des réformes économiques a un lien de causalité avec l'absence d'indications économiques fiables. De son côté, Karim Medjad, professeur à HEC Paris, a expliqué le concept du scénario, en ce sens qu'il permet de « baliser l'environnement global afin de connaître les conséquences », a-t-il précisé. Pour le Directeur général de l'ISGP, M'hamed Raked, la réhabilitation de la planification et la prospection en Algérie sont des opportunités pour s'informer sur les méthodes et instruments utilisés de par le monde en termes de prévisions, d'analyses et d'études prospectives. ContenuPlusieurs experts ont été unanimes à relever l'existence d'un «déphasage» entre les statistiques et la réalité économique. D'aucuns ignorent d'ailleurs l'importance de l'outil statistique dans la planification, en ce sens qu'il constitue un précieux indicateur à même de mesurer l'impact d'une décision. Toutefois, ces experts qui ont animé samedi dernier un séminaire sur la prévision et la prospective à l'Institut supérieur de gestion et de planification (ISGP), ont constaté que le système national d'informations souffre de lacunes et de manque de fiabilité en la matière, pourtant indispensables dans l'élaboration d'études de prospectives. A ce propos, un représentant du ministère des Finances a même reconnu que l'Office national des statistiques (ONS) est « confronté à un problème d'adaptation aux mutations depuis le retrait de l'Etat de la sphère économique », considérant que l'information économique « doit constamment s'adapter aux mutations économiques » du pays surtout face à la multiplication des opérateurs économiques. Ainsi, la nouvelle reconfiguration, où le secteur privé occupe une place considérable dans la sphère économique, nécessite une réforme de l'information économique et sociale. Selon eux, « l'information économique et sociale constitue un facteur essentiel du développement du fait même qu'elle est nécessaire dans la conception des scénarii, projections et simulations économiques ». Contacté par Midi Libre, l'économiste, M. Ould Moussa, mesure, quant à lui, la difficulté de récolter l'information économique du moment où notre organisation économique est caractérisée par l'emprise de l'informel. Il ajoute que « les statistiques ne prennent en charge que ce qui est visible et, du coup, les données sont biaisées par l'informel ». Or « la plupart des chefs d'entreprise ont tendance à la rétention d'information», fait-il remarquer. « Comment voulez vous établir des statistiques fiables quand les chefs d'entreprise eux-mêmes ne communiquent pas les bilans réels reflétant l'état financier des entreprises qu'ils dirigent. C'est le règne de l'opacité », déplore-t-il. Notre source a ajouté enfin que la lenteur des réformes économiques a un lien de causalité avec l'absence d'indications économiques fiables. De son côté, Karim Medjad, professeur à HEC Paris, a expliqué le concept du scénario, en ce sens qu'il permet de « baliser l'environnement global afin de connaître les conséquences », a-t-il précisé. Pour le Directeur général de l'ISGP, M'hamed Raked, la réhabilitation de la planification et la prospection en Algérie sont des opportunités pour s'informer sur les méthodes et instruments utilisés de par le monde en termes de prévisions, d'analyses et d'études prospectives.