L'opposition au Zimbabwe a revendiqué la victoire hier, aux élections générales avant l'annonce officielle des résultats, en dépit d'avertissements du pouvoir qui met en garde contre un "coup d'Etat". Selon les premiers résultats assemblés par le MDC dans les deux plus grandes villes du pays, "nous avons remporté les 12 sièges de députés à Bulawayo et 28 sur 29 à Harare", a précisé M. Biti, leader du MDC. La majorité de la population vit toutefois dans les zones rurales du Zimbabwe, traditionnellement favorables au président Robert Mugabe, héros de l'indépendance et initiateur de la réforme agraire. La Commission électorale zimbabwéenne, chargée de veiller au bon déroulement du scrutin et du dépouillement, a exprimé hier, son "inquiétude" face à la revendication de la victoire par l'opposition. 5,9 millions de Zimbabwéens étaient appelés aux urnes samedi. Le président Mugabe, au pouvoir depuis l'indépendance en 1980, se présentait pour un 6ème mandat à la tête d'un pays à l'économie dévastée, face à Morgan Tsvangirai et Simba Makoni, un ancien ministre des Finances. L'opposition mise sur l'état de déliquescence de l'économie, qui rend la vie quotidienne insupportable: l'inflation dépasse l'entendement à plus de 100.000% par an, quatre adultes sur cinq sont au chômage et les produits de première nécessité ont disparu des magasins. Le délabrement économique de l'ancien grenier à grain d'Afrique australe, selon les critiques à l'encontre du régime, remonte à la réforme agraire lancée dans la précipitation en 2000. Les terres ont été redistribuées à des proches du régime et à de petits paysans sans formation ni équipement. L'opposition au Zimbabwe a revendiqué la victoire hier, aux élections générales avant l'annonce officielle des résultats, en dépit d'avertissements du pouvoir qui met en garde contre un "coup d'Etat". Selon les premiers résultats assemblés par le MDC dans les deux plus grandes villes du pays, "nous avons remporté les 12 sièges de députés à Bulawayo et 28 sur 29 à Harare", a précisé M. Biti, leader du MDC. La majorité de la population vit toutefois dans les zones rurales du Zimbabwe, traditionnellement favorables au président Robert Mugabe, héros de l'indépendance et initiateur de la réforme agraire. La Commission électorale zimbabwéenne, chargée de veiller au bon déroulement du scrutin et du dépouillement, a exprimé hier, son "inquiétude" face à la revendication de la victoire par l'opposition. 5,9 millions de Zimbabwéens étaient appelés aux urnes samedi. Le président Mugabe, au pouvoir depuis l'indépendance en 1980, se présentait pour un 6ème mandat à la tête d'un pays à l'économie dévastée, face à Morgan Tsvangirai et Simba Makoni, un ancien ministre des Finances. L'opposition mise sur l'état de déliquescence de l'économie, qui rend la vie quotidienne insupportable: l'inflation dépasse l'entendement à plus de 100.000% par an, quatre adultes sur cinq sont au chômage et les produits de première nécessité ont disparu des magasins. Le délabrement économique de l'ancien grenier à grain d'Afrique australe, selon les critiques à l'encontre du régime, remonte à la réforme agraire lancée dans la précipitation en 2000. Les terres ont été redistribuées à des proches du régime et à de petits paysans sans formation ni équipement.