Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a entamé depuis hier, une visite officielle en Egypte à l'invitation de son homologue égyptien, M. Hosni Moubarak. Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a entamé depuis hier, une visite officielle en Egypte à l'invitation de son homologue égyptien, M. Hosni Moubarak. Cette visite intervient après la tenue en début du mois de mars à Alger de la 6e session de la Haute commission mixte algéro-égyptienne, sanctionnée par la signature de 19 accords de coopération bilatérale dans divers domaines. Les entretiens politiques domineront la rencontre entre les deux chefs d'Etat. Le contexte particulier dans laquelle se trouve la nation arabe, s'y prête favorablement. La situation dans la région du Moyen-Orient et les problèmes intermaghrébins, n'incitent pas à l'optimisme. Le sommet des chefs d'Etats arabes qui se déroule à Damas a accentué les divisions politiques. L'absence de plusieurs figures marquantes du Monde arabe augure de l'échec de ce Sommet. Les résolutions qui en sortiront ne seront que de l'encre sur du papier et seront vite oubliées dès que cette encre sèchera. Le mieux est de tenter de s'orienter sur des relations bilatérales entre des Etats qui partagent des points de vue similaires sur bon nombre de questions qui intéressent le Monde arabe. Sur ce point les deux présidents, Algérien et Egyptien ont eu plusieurs fois à affirmer l'excellence de leurs relations politiques. Et ce n'est rien dans un monde arabe traversé par des contradictions profondes qui l'empêchent de jouer son rôle dans cette partie du monde qui recèle d'immenses ressources énergétiques qui suscitent la convoitise des puissances étrangères. L'Algérie, consciente du danger que représente la dispersion des Arabes, n'a cessé de réaffirmer que notre pays ne ménagera aucun effort pour soutenir les initiatives arabes visant à resserrer les rangs et, par là même, trouver des solutions aux foyers de tension dans la région. En ce qui concerne les relations économiques, dont les deux Présidents ambitionnent d'élever au même niveau que celles politiques qui existent déjà entre les deux pays, et la récente réunion de la haute commission mixte sous le parrainage direct des chefs d'Etat des deux pays, est un signe révélateur de la volonté politique des deux parties de parvenir à cet objectif. La confiance règne des deux côtés, pour preuve, l'accroissement des investissements égyptiens en Algérie à travers plusieurs projets, ce qui traduit la confiance dont jouit l'économie algérienne auprès des promoteurs égyptiens. Du côté des égyptiens, on est tout aussi soucieux d'offrir toutes les facilités pour une meilleure fluidité commerciale entre les deux pays. Puisse ces relations et cette coopération dans tous les domaines s'étendre aux autres pays arabes et servir d'exemple, pour le bien de toute la Nation arabe et de ses millions de citoyens qui aspirent à bâtir un ensemble homogène pour relever les défis du millénaire et s'inscrire ainsi dans la modernité sans pour autant perdre de son authenticité. Cette visite intervient après la tenue en début du mois de mars à Alger de la 6e session de la Haute commission mixte algéro-égyptienne, sanctionnée par la signature de 19 accords de coopération bilatérale dans divers domaines. Les entretiens politiques domineront la rencontre entre les deux chefs d'Etat. Le contexte particulier dans laquelle se trouve la nation arabe, s'y prête favorablement. La situation dans la région du Moyen-Orient et les problèmes intermaghrébins, n'incitent pas à l'optimisme. Le sommet des chefs d'Etats arabes qui se déroule à Damas a accentué les divisions politiques. L'absence de plusieurs figures marquantes du Monde arabe augure de l'échec de ce Sommet. Les résolutions qui en sortiront ne seront que de l'encre sur du papier et seront vite oubliées dès que cette encre sèchera. Le mieux est de tenter de s'orienter sur des relations bilatérales entre des Etats qui partagent des points de vue similaires sur bon nombre de questions qui intéressent le Monde arabe. Sur ce point les deux présidents, Algérien et Egyptien ont eu plusieurs fois à affirmer l'excellence de leurs relations politiques. Et ce n'est rien dans un monde arabe traversé par des contradictions profondes qui l'empêchent de jouer son rôle dans cette partie du monde qui recèle d'immenses ressources énergétiques qui suscitent la convoitise des puissances étrangères. L'Algérie, consciente du danger que représente la dispersion des Arabes, n'a cessé de réaffirmer que notre pays ne ménagera aucun effort pour soutenir les initiatives arabes visant à resserrer les rangs et, par là même, trouver des solutions aux foyers de tension dans la région. En ce qui concerne les relations économiques, dont les deux Présidents ambitionnent d'élever au même niveau que celles politiques qui existent déjà entre les deux pays, et la récente réunion de la haute commission mixte sous le parrainage direct des chefs d'Etat des deux pays, est un signe révélateur de la volonté politique des deux parties de parvenir à cet objectif. La confiance règne des deux côtés, pour preuve, l'accroissement des investissements égyptiens en Algérie à travers plusieurs projets, ce qui traduit la confiance dont jouit l'économie algérienne auprès des promoteurs égyptiens. Du côté des égyptiens, on est tout aussi soucieux d'offrir toutes les facilités pour une meilleure fluidité commerciale entre les deux pays. Puisse ces relations et cette coopération dans tous les domaines s'étendre aux autres pays arabes et servir d'exemple, pour le bien de toute la Nation arabe et de ses millions de citoyens qui aspirent à bâtir un ensemble homogène pour relever les défis du millénaire et s'inscrire ainsi dans la modernité sans pour autant perdre de son authenticité.