Quel plaisir que celui de déguster des gâteaux ! Si l'on se soucie du goût, de la forme et de la couleur de ces délices, savez-vous d'où ils viennent et ce que cache leur nom ? Le beignet La recette des beignets serait d'origine sarrasine et les Croisés l'aurait rapportée en Europe. Pour arriver jusqu'à nous, le nom beignet a subi bien des transformations : bigne, beigne, bignet, tous descendants du mot buygne qui signifiait "enflure" au Moyen Age. Le beignet est une pâte chaude et croustillante saupoudrée de sucre en poudre. La brioche Elle serait née en Normandie au XVIe siècle. Son nom fait l'objet d'une controverse. Les Normands affirment qu'il vient de brier qui signifie broyer tandis que d'autres prétendent que brioche dérive des mots bris et hocher (remuer) et d'autres encore trouvent son origine dans la région de la Brie. Selon Alexandre Dumas, la pâte serait initialement à la base de brie. Le nom viendrait donc du fromage. La charlotte Elle est née en Angleterre en hommage à la reine, épouse de George III au XVIIIe siècle. Au départ, elle était constituée d'un pudding fait de tranches de brioches trempées dans du lait et parfumées à la cannelle qui étaient disposées dans un moule avec une purée de fruits. Le tout était cuit au four et servi tiède accompagné d'une crème anglaise. Le croissant Inventé par les Viennois suite au siège de leur ville en 1863, il commémore la victoire contre les Turcs. La forme rappelle le croissant de lune qui ornait le drapeau turc. Les boulangers de la ville travaillaient bien avant l'aube et entendirent les ennemis qui creusaient des tranchées autour de la ville. Ils avertirent les autorités et grâce à leur intervention la ville fut libérée. La génoise La génoise provient de Gênes en Italie. Il ne faut pas la confondre avec le pain de Gênes. Tous les deux sont des pâtes à biscuit mais on incorpore des œufs entiers dans la génoise tandis qu'on monte les blancs en neige dans le pain de Gênes. Partout la génoise servit de base à de nombreux gâteaux généralement présentés fourrés de marmelade de fruits et recouverts d'un glaçage de chocolat. Le kouglof Brioche garnie de raisins secs, le kouglof est moulé en forme de couronne torsadée. A l'origine, spécialité de la Cour de Nancy, il fut mis à la mode par Marie-Antoinette qui adorait les pâtisseries en pâte levée à la levure de bière plutôt qu'au levain comme il était d'usage de la faire dans sa région natale. Quel plaisir que celui de déguster des gâteaux ! Si l'on se soucie du goût, de la forme et de la couleur de ces délices, savez-vous d'où ils viennent et ce que cache leur nom ? Le beignet La recette des beignets serait d'origine sarrasine et les Croisés l'aurait rapportée en Europe. Pour arriver jusqu'à nous, le nom beignet a subi bien des transformations : bigne, beigne, bignet, tous descendants du mot buygne qui signifiait "enflure" au Moyen Age. Le beignet est une pâte chaude et croustillante saupoudrée de sucre en poudre. La brioche Elle serait née en Normandie au XVIe siècle. Son nom fait l'objet d'une controverse. Les Normands affirment qu'il vient de brier qui signifie broyer tandis que d'autres prétendent que brioche dérive des mots bris et hocher (remuer) et d'autres encore trouvent son origine dans la région de la Brie. Selon Alexandre Dumas, la pâte serait initialement à la base de brie. Le nom viendrait donc du fromage. La charlotte Elle est née en Angleterre en hommage à la reine, épouse de George III au XVIIIe siècle. Au départ, elle était constituée d'un pudding fait de tranches de brioches trempées dans du lait et parfumées à la cannelle qui étaient disposées dans un moule avec une purée de fruits. Le tout était cuit au four et servi tiède accompagné d'une crème anglaise. Le croissant Inventé par les Viennois suite au siège de leur ville en 1863, il commémore la victoire contre les Turcs. La forme rappelle le croissant de lune qui ornait le drapeau turc. Les boulangers de la ville travaillaient bien avant l'aube et entendirent les ennemis qui creusaient des tranchées autour de la ville. Ils avertirent les autorités et grâce à leur intervention la ville fut libérée. La génoise La génoise provient de Gênes en Italie. Il ne faut pas la confondre avec le pain de Gênes. Tous les deux sont des pâtes à biscuit mais on incorpore des œufs entiers dans la génoise tandis qu'on monte les blancs en neige dans le pain de Gênes. Partout la génoise servit de base à de nombreux gâteaux généralement présentés fourrés de marmelade de fruits et recouverts d'un glaçage de chocolat. Le kouglof Brioche garnie de raisins secs, le kouglof est moulé en forme de couronne torsadée. A l'origine, spécialité de la Cour de Nancy, il fut mis à la mode par Marie-Antoinette qui adorait les pâtisseries en pâte levée à la levure de bière plutôt qu'au levain comme il était d'usage de la faire dans sa région natale.