Avril 1999-avril 2008, neuf ans de présidence de Bouteflika. Des réalisations mais aussi des insuffisances. S'il est vrai que l'Algérie a fait des pas considérables dans plusieurs domaines depuis l'avènement de Abdelaziz Bouteflika à la Magistrature suprême en 1999, il n'en demeure pas moins que certains chantiers de réforme trébuchent. Il en est ainsi concernant la réforme financière et bancaire, la promotion des Petites et moyennes entreprises (PME) et la problématique du foncier, entre autres. Les efforts consentis dans le sens de renforcer la production nationale et attenuer la forte dépendance de l'économie des hydrocarbures, tardent à donner des résultats, et ne sont pas sans impacts sur le plan social. Les exportations hors hydrocarbures restent insignifiantes, et les importations augmentent d'année en année. La hausse historique des cours de pétrole, qui a dépassé le seuil des 100 dollars le baril, a entraîné de fortes augmentations des produits de première nécessité à l'échelle mondiale. En parallèle, les PME algériennes, en dépit des efforts de mise à niveau et de restructuration, peinent à suivre le rythme de la concurrence et de la compétitivité imposé par la mondialisation et l'ouverture de l'économie nationale, et par conséquence, la productivité nationale en pâtit inévitablement. Ces facteurs réunis ont provoqué une forte saignée au pouvoir d'achat des Algériens, nourrie par une flambée vertigineuse des produits sur le marché national. Néanmoins, les pouvoirs publics, tentent tant bien que mal de réduire cette fracture, au moyen de subvention de plusieurs produits nécessaires, à l'instar du lait, du pain et de la semoule. C'est aussi dans ce sens que l'Etat a opté pour la revalorisation des salaires des travailleurs à travers la nouvelle grille, bien qu'elle soit contestée par les syndicats autonomes. Nul besoin de s'étaler sur le cycle des grèves qui continue encore de défrayer la chronique. En outre, les investissements étrangers notamment occidentaux, se raréfient. Les contraintes d'ordre bancaire et foncier sont souvent avancées par les investisseurs étrangers. Nos banques n'arrivent toujours pas à financer des crédits à long terme, d'où la frilosité des entreprises étrangères à venir s'installer en Algérie. Le casse-tête du foncier est aussi une des entraves, non seulement aux investissements étrangers, mais aussi à la réalisation de 1 million de logements, autre projet phare du président de la République. En somme, l'embellie financière dont jouit le pays sous le règne de Bouteflika, durant le second mandat notamment, a certes, contribué à éponger la dette extérieure, et à améliorer, un tant soit peu, le climat des affaires, mais la croissance économique ressentie ces dernières années n'est due qu'au secteur des hydrocarbures. Les secteurs des services et du BTPH ont aussi connu des avancées plus ou moins notables. C'est dire que beaucoup reste à faire. Avril 1999-avril 2008, neuf ans de présidence de Bouteflika. Des réalisations mais aussi des insuffisances. S'il est vrai que l'Algérie a fait des pas considérables dans plusieurs domaines depuis l'avènement de Abdelaziz Bouteflika à la Magistrature suprême en 1999, il n'en demeure pas moins que certains chantiers de réforme trébuchent. Il en est ainsi concernant la réforme financière et bancaire, la promotion des Petites et moyennes entreprises (PME) et la problématique du foncier, entre autres. Les efforts consentis dans le sens de renforcer la production nationale et attenuer la forte dépendance de l'économie des hydrocarbures, tardent à donner des résultats, et ne sont pas sans impacts sur le plan social. Les exportations hors hydrocarbures restent insignifiantes, et les importations augmentent d'année en année. La hausse historique des cours de pétrole, qui a dépassé le seuil des 100 dollars le baril, a entraîné de fortes augmentations des produits de première nécessité à l'échelle mondiale. En parallèle, les PME algériennes, en dépit des efforts de mise à niveau et de restructuration, peinent à suivre le rythme de la concurrence et de la compétitivité imposé par la mondialisation et l'ouverture de l'économie nationale, et par conséquence, la productivité nationale en pâtit inévitablement. Ces facteurs réunis ont provoqué une forte saignée au pouvoir d'achat des Algériens, nourrie par une flambée vertigineuse des produits sur le marché national. Néanmoins, les pouvoirs publics, tentent tant bien que mal de réduire cette fracture, au moyen de subvention de plusieurs produits nécessaires, à l'instar du lait, du pain et de la semoule. C'est aussi dans ce sens que l'Etat a opté pour la revalorisation des salaires des travailleurs à travers la nouvelle grille, bien qu'elle soit contestée par les syndicats autonomes. Nul besoin de s'étaler sur le cycle des grèves qui continue encore de défrayer la chronique. En outre, les investissements étrangers notamment occidentaux, se raréfient. Les contraintes d'ordre bancaire et foncier sont souvent avancées par les investisseurs étrangers. Nos banques n'arrivent toujours pas à financer des crédits à long terme, d'où la frilosité des entreprises étrangères à venir s'installer en Algérie. Le casse-tête du foncier est aussi une des entraves, non seulement aux investissements étrangers, mais aussi à la réalisation de 1 million de logements, autre projet phare du président de la République. En somme, l'embellie financière dont jouit le pays sous le règne de Bouteflika, durant le second mandat notamment, a certes, contribué à éponger la dette extérieure, et à améliorer, un tant soit peu, le climat des affaires, mais la croissance économique ressentie ces dernières années n'est due qu'au secteur des hydrocarbures. Les secteurs des services et du BTPH ont aussi connu des avancées plus ou moins notables. C'est dire que beaucoup reste à faire.