A la veille de la première réunion du «groupe de contact» chargé de superviser les nombreux accords de paix jamais appliqués par le Soudan et le Tchad, N'Djamena tente par tous les moyens de prouver que Khartoum prépare une nouvelle attaque par rebelles interposés. Présenté comme la grande innovation du dernier accord en date, signé le 13 mars à Dakar, ce «groupe de contact» doit se réunir aujourd'hui, à Libreville. Il réunit les ministres des Affaires étrangères des deux pays concernés, ainsi que des médiateurs, la Libye, le Sénégal, le Congo, le Gabon et l'Erythrée. Des représentants des Nations unies, de l'Union européenne (UE), de l'Union africaine (UA), des Etats-Unis et de la France sont aussi attendus. L'accord de Dakar, le sixième du genre, est censé mettre un terme au conflit larvé, par rebelles interposés, que se livrent les deux voisins. Tchad et Soudan s'y engagent une fois de plus à ne pas soutenir des groupes armés hostiles au pays voisin. Mais depuis, N'Djamena n'a eu de cesse d'accuser Khartoum de violer le texte, notamment lors de nouveaux combats entre armée et rebelles tchadiens il y a une semaine dans l'est du Tchad. Le Soudan a démenti, dénonçant à son tour des frappes tchadiennes sur son sol. A la veille de la première réunion du «groupe de contact» chargé de superviser les nombreux accords de paix jamais appliqués par le Soudan et le Tchad, N'Djamena tente par tous les moyens de prouver que Khartoum prépare une nouvelle attaque par rebelles interposés. Présenté comme la grande innovation du dernier accord en date, signé le 13 mars à Dakar, ce «groupe de contact» doit se réunir aujourd'hui, à Libreville. Il réunit les ministres des Affaires étrangères des deux pays concernés, ainsi que des médiateurs, la Libye, le Sénégal, le Congo, le Gabon et l'Erythrée. Des représentants des Nations unies, de l'Union européenne (UE), de l'Union africaine (UA), des Etats-Unis et de la France sont aussi attendus. L'accord de Dakar, le sixième du genre, est censé mettre un terme au conflit larvé, par rebelles interposés, que se livrent les deux voisins. Tchad et Soudan s'y engagent une fois de plus à ne pas soutenir des groupes armés hostiles au pays voisin. Mais depuis, N'Djamena n'a eu de cesse d'accuser Khartoum de violer le texte, notamment lors de nouveaux combats entre armée et rebelles tchadiens il y a une semaine dans l'est du Tchad. Le Soudan a démenti, dénonçant à son tour des frappes tchadiennes sur son sol.