Le président de la République s'est montré une fois de plus favorable à la révision de la Constitution dont il a annoncé la couleur au mois de juillet 2006. Le président de la République s'est montré une fois de plus favorable à la révision de la Constitution dont il a annoncé la couleur au mois de juillet 2006. Abdelaziz Bouteflika ne l'a cependant pas exprimé ouvertement et clairement, laissant seulement entendre que cette perspective est inévitable. «Toute Constitution est perfectible aux plans des objectifs et des dispositions à la lumière des difficultés qui s'en seraient résultés dans la gestion de l'Etat et des besoins nouveaux pour une meilleure visibilité de la relation entre les institutions de l'Etat et ce dernier, dans le sens de l'édification du système qui permet de réaliser un renouveau national, conformément aux aspirations du peuple à une véritable démocratie, à la modernité et à la prospérité » a, en effet, indiqué le chef de l'Etat dans un entretien accordé au journal qatari Al Arab et repris hier par l'APS. Bouteflika, qui a pris le soin de rappeler d'abord que l'actuelle loi fondamentale a été adoptée en 1989 et amendée en 1996, ce qui, décodé, veut dire qu'elle est dépassée puisqu'élaborée dans une conjoncture particulière de l'histoire du pays, revient ainsi sur « les ambiguïtés » qu'elle recèle, notamment s'agissant des relations entre les différentes institutions de l'Etat et qui justifieraient amplement la nécessité de réviser la loi fondamentale. Bouteflika n'a jamais caché, depuis qu'il a annoncé ce projet devant les officiers supérieurs de l'ANP au début du mois de juillet 2006, son aversion pour un système politique où la présidence de la République et la Chefferie du gouvernement, sont dotées chacune de prérogatives constitutionnelles. Dans l'actuelle Constitution, le Chef du gouvernement est, en effet, responsable devant l'APN. Il est évident que le Président ne compte pas seulement amender l'article 74 qui lui ouvrirait la voie à un troisième mandat mais de revoir l'édifice institutionnel. Il s'est gardé toutefois de donner la moindre précision sur la mise en exécution de ce projet, laissant le suspense planer sur la date sur cette révision constitutionnelle et de ses modalités. De plus il n'a donné aucun détail sur son éventuelle candidature à la prochaine élection présidentielle de 2009 soutenant seulement qu'« elle se tiendra dans les délais fixés par la Constitution, avec l'aide de Dieu, et nous prendrons les dispositions nécessaires pour sa réussite et permettre au citoyen algérien d'exercer son droit à choisir en toute conviction, souveraineté et liberté ». Le chef de l'Etat, dont les appels à la révision de la Constitution et les soutiens à sa candidature pour un troisième mandat se sont faits très audibles ces derniers temps, donne l'impression quelquefois d'hésiter à passer à l'action, déroutant les observateurs de la scène politique. Il y a juste quelques jours, des informations insistantes ont fait état de l'imminence de l'installation de la commission de révision de la Constitution, dont la présidence serait confiée à Mohamed Bedjaoui, l'ex-ministre des Affaires étrangères, et néanmoins juriste émérite, mais il n'en fut finalement rien. A une année de l'échéance de 2009 d'aucuns estiment, à juste titre d'ailleurs, que le Président ne dispose plus de beaucoup de temps pour concrétiser son projet, ce qui, par conséquent, les amène à dire qu'il ne saurait plus tarder d'annoncer cette révision. Ce d'autant que le secrétariat exécutif du FLN, un parti qui fait de cette question son cheval de bataille politique, est, lors de sa réunion le week-end passé, revenu à la charge en demandant au Président de réviser la Constitution et de briguer un troisième mandat. Abdelaziz Bouteflika ne l'a cependant pas exprimé ouvertement et clairement, laissant seulement entendre que cette perspective est inévitable. «Toute Constitution est perfectible aux plans des objectifs et des dispositions à la lumière des difficultés qui s'en seraient résultés dans la gestion de l'Etat et des besoins nouveaux pour une meilleure visibilité de la relation entre les institutions de l'Etat et ce dernier, dans le sens de l'édification du système qui permet de réaliser un renouveau national, conformément aux aspirations du peuple à une véritable démocratie, à la modernité et à la prospérité » a, en effet, indiqué le chef de l'Etat dans un entretien accordé au journal qatari Al Arab et repris hier par l'APS. Bouteflika, qui a pris le soin de rappeler d'abord que l'actuelle loi fondamentale a été adoptée en 1989 et amendée en 1996, ce qui, décodé, veut dire qu'elle est dépassée puisqu'élaborée dans une conjoncture particulière de l'histoire du pays, revient ainsi sur « les ambiguïtés » qu'elle recèle, notamment s'agissant des relations entre les différentes institutions de l'Etat et qui justifieraient amplement la nécessité de réviser la loi fondamentale. Bouteflika n'a jamais caché, depuis qu'il a annoncé ce projet devant les officiers supérieurs de l'ANP au début du mois de juillet 2006, son aversion pour un système politique où la présidence de la République et la Chefferie du gouvernement, sont dotées chacune de prérogatives constitutionnelles. Dans l'actuelle Constitution, le Chef du gouvernement est, en effet, responsable devant l'APN. Il est évident que le Président ne compte pas seulement amender l'article 74 qui lui ouvrirait la voie à un troisième mandat mais de revoir l'édifice institutionnel. Il s'est gardé toutefois de donner la moindre précision sur la mise en exécution de ce projet, laissant le suspense planer sur la date sur cette révision constitutionnelle et de ses modalités. De plus il n'a donné aucun détail sur son éventuelle candidature à la prochaine élection présidentielle de 2009 soutenant seulement qu'« elle se tiendra dans les délais fixés par la Constitution, avec l'aide de Dieu, et nous prendrons les dispositions nécessaires pour sa réussite et permettre au citoyen algérien d'exercer son droit à choisir en toute conviction, souveraineté et liberté ». Le chef de l'Etat, dont les appels à la révision de la Constitution et les soutiens à sa candidature pour un troisième mandat se sont faits très audibles ces derniers temps, donne l'impression quelquefois d'hésiter à passer à l'action, déroutant les observateurs de la scène politique. Il y a juste quelques jours, des informations insistantes ont fait état de l'imminence de l'installation de la commission de révision de la Constitution, dont la présidence serait confiée à Mohamed Bedjaoui, l'ex-ministre des Affaires étrangères, et néanmoins juriste émérite, mais il n'en fut finalement rien. A une année de l'échéance de 2009 d'aucuns estiment, à juste titre d'ailleurs, que le Président ne dispose plus de beaucoup de temps pour concrétiser son projet, ce qui, par conséquent, les amène à dire qu'il ne saurait plus tarder d'annoncer cette révision. Ce d'autant que le secrétariat exécutif du FLN, un parti qui fait de cette question son cheval de bataille politique, est, lors de sa réunion le week-end passé, revenu à la charge en demandant au Président de réviser la Constitution et de briguer un troisième mandat.