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«Il faut repenser la démarche»
Naït Abdelaziz et la subvention des produits de première nécessité
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 04 - 2008

Pouvoir d'achat, salaires, subvention des produits de première nécessité, privatisation, marché informel et investissements, mise à niveau des entreprises, tous ces thèmes d'actualité ont été abordés, hier, par le président de la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA), au cours de l'émission « En toute franchise », de la Radio nationale.
Le premier responsable du CNPA qui se qualifie « d'homme pragmatique et de bon sens » a exprimé son avis sur la situation économico-sociale du pays en toute franchise et sans détour. Spontanément, il affirme que « c'est le président de la République seul qui décide et qui doit prendre les grandes décisions politiques dans l'intérêt du pays », en réponse à une question portant sur la politique de subvention des produits alimentaire de base. Pour lui, « il faut repenser cette histoire de subvention qui ne profite qu'aux producteurs et alimente la dépendance ».
La solution serait, selon le président de la CNPA, «une aide directe aux catégories nécessiteuses ». Il exprime son désaccord sur cette politique qui n'est pas logique. Il faut y mettre le holà, s'exclame-t-il, préconisant d'« allouer ces milliards qui financent l'économie étrangère aux opérateurs et aux entreprises algériennes». Concernant le marché informel, c'est le même son de cloche. « Il faut en finir avec » déclare-t-il, soulignant que « les pouvoirs publics doivent prendre les mesures qui s'imposent » et que « l'Etat doit se réapproprier sa puissance publique». Le premier responsable du CNPA ne manque pas, là aussi, de proposer des solutions à ce problème qui détruit l'économie nationale. Répartir équitablement les charges fiscales, une politique volontariste et pourquoi pas une amnistie fiscale pour amener les entreprises à activer dans le formel, sont, d'après Mohamed Saïd Naït Abdelaziz, les solutions à envisager pour lutter contre ce fléau.
Quant à la création d'emplois, le patron du CNPA s'interroge sur l'efficacité des dispositifs mis en place pour venir à bout de cette problématique. Il faut, souligne-t-il, « harmoniser ces dispositifs et bannir les discrimination entre les PME qui ont des difficultés à accéder aux crédits bancaires et les jeunes qui se voient allouer un milliard pour créer une entreprise». Ne rejetant pas a priori ces dispositifs, il préconise d'améliorer ce qui existe et souligne que les dernières mesures prises par le ministère de l'Emploi et de le Sécurité Sociale « gagneraient à être approfondies et enrichies par les partenaires sociaux » qui « doivent être associés et motivés ». Le pouvoir d'achat des citoyens « préoccupe », le chef du patronat.
En homme pragmatique, Mohamed Saïd Naït Abdelazi suit une logique de bon sens des choses. Il considère les dernières augmentations des salaires de la Fonction publique comme « une avancée ». Il faut mettre dans la poche cet acquis, dit-il, soulignant qu' « il faut revoir cette politique par la résolution des problèmes que posent les statuts spécifiques à chaque catégorie de travailleurs ». Pour les secteurs économiques, il affirme qu' « on oublie l'essentiel à savoir l'entreprise » qui crée les richesses. « On doit se garder d'inverser les rôles » avertit-il. Pour la mise à niveau des entreprises, il déplore le « manque de coordination de Abdelhamid Temmar et Mustapha Benbada » qui se disputent le management de cette opération. Résultat des courses selon le président du CNPA; « on tourne en rond ». Le meilleur moyen, selon lui, de résoudre ce problème est « de partager la poire en deux ». Il propose également de « faire une halte quant à cette opération et l'évaluer dans la transparence ». Quant au dialogue social, le patron du CNPA ne propose pas la révision du PES (Pacte économique et social), mais le problème de son suivi se pose, admet-il, souhaitant que ce dialogue soit « dans la pérennité » entre les trois signataires de la tripartite. Quant à investissement étranger, Naït Abdelaziz souligne qu' « il y a un intérêt considérable à canaliser les 145 milliards de l'investissement public », exprimant sa « frustration » de la marginalisation du secteur productif national.
Pouvoir d'achat, salaires, subvention des produits de première nécessité, privatisation, marché informel et investissements, mise à niveau des entreprises, tous ces thèmes d'actualité ont été abordés, hier, par le président de la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA), au cours de l'émission « En toute franchise », de la Radio nationale.
Le premier responsable du CNPA qui se qualifie « d'homme pragmatique et de bon sens » a exprimé son avis sur la situation économico-sociale du pays en toute franchise et sans détour. Spontanément, il affirme que « c'est le président de la République seul qui décide et qui doit prendre les grandes décisions politiques dans l'intérêt du pays », en réponse à une question portant sur la politique de subvention des produits alimentaire de base. Pour lui, « il faut repenser cette histoire de subvention qui ne profite qu'aux producteurs et alimente la dépendance ».
La solution serait, selon le président de la CNPA, «une aide directe aux catégories nécessiteuses ». Il exprime son désaccord sur cette politique qui n'est pas logique. Il faut y mettre le holà, s'exclame-t-il, préconisant d'« allouer ces milliards qui financent l'économie étrangère aux opérateurs et aux entreprises algériennes». Concernant le marché informel, c'est le même son de cloche. « Il faut en finir avec » déclare-t-il, soulignant que « les pouvoirs publics doivent prendre les mesures qui s'imposent » et que « l'Etat doit se réapproprier sa puissance publique». Le premier responsable du CNPA ne manque pas, là aussi, de proposer des solutions à ce problème qui détruit l'économie nationale. Répartir équitablement les charges fiscales, une politique volontariste et pourquoi pas une amnistie fiscale pour amener les entreprises à activer dans le formel, sont, d'après Mohamed Saïd Naït Abdelaziz, les solutions à envisager pour lutter contre ce fléau.
Quant à la création d'emplois, le patron du CNPA s'interroge sur l'efficacité des dispositifs mis en place pour venir à bout de cette problématique. Il faut, souligne-t-il, « harmoniser ces dispositifs et bannir les discrimination entre les PME qui ont des difficultés à accéder aux crédits bancaires et les jeunes qui se voient allouer un milliard pour créer une entreprise». Ne rejetant pas a priori ces dispositifs, il préconise d'améliorer ce qui existe et souligne que les dernières mesures prises par le ministère de l'Emploi et de le Sécurité Sociale « gagneraient à être approfondies et enrichies par les partenaires sociaux » qui « doivent être associés et motivés ». Le pouvoir d'achat des citoyens « préoccupe », le chef du patronat.
En homme pragmatique, Mohamed Saïd Naït Abdelazi suit une logique de bon sens des choses. Il considère les dernières augmentations des salaires de la Fonction publique comme « une avancée ». Il faut mettre dans la poche cet acquis, dit-il, soulignant qu' « il faut revoir cette politique par la résolution des problèmes que posent les statuts spécifiques à chaque catégorie de travailleurs ». Pour les secteurs économiques, il affirme qu' « on oublie l'essentiel à savoir l'entreprise » qui crée les richesses. « On doit se garder d'inverser les rôles » avertit-il. Pour la mise à niveau des entreprises, il déplore le « manque de coordination de Abdelhamid Temmar et Mustapha Benbada » qui se disputent le management de cette opération. Résultat des courses selon le président du CNPA; « on tourne en rond ». Le meilleur moyen, selon lui, de résoudre ce problème est « de partager la poire en deux ». Il propose également de « faire une halte quant à cette opération et l'évaluer dans la transparence ». Quant au dialogue social, le patron du CNPA ne propose pas la révision du PES (Pacte économique et social), mais le problème de son suivi se pose, admet-il, souhaitant que ce dialogue soit « dans la pérennité » entre les trois signataires de la tripartite. Quant à investissement étranger, Naït Abdelaziz souligne qu' « il y a un intérêt considérable à canaliser les 145 milliards de l'investissement public », exprimant sa « frustration » de la marginalisation du secteur productif national.


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