A en croire le négociateur en chef de la délégation algérienne pour l'accession de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), cela ne saurait trop tarder. «Les principaux pays membres de l'OMC, ont apprécié les avancées enregistrées par l'Algérie», a affirmé hier, Chérif Zaaf, au deuxième et dernier jour du séminaire organisé par le Conseil de la Nation. L'intervention de cet expert, tant attendue de tout le monde, a permis d'apporter des éclairages sur le processus d'accession de l'Algérie à cette organisation, enclenché par l'Algérie depuis le 3 mai 1987, date du dépôt du dossier. A l'heure actuelle, l'Algérie a finalisé ses négociations bilatérales avec 5 des 16 pays désirant libéraliser leurs marchés respectifs. «Les négociations avec les 11 autres pays portant sur une vingtaine de paragraphes, laissent prévoir que nous finaliserons avec certains d'entre eux dans les quelques semaines à venir», a soutenu Chérif Zaaf, également directeur général du commerce extérieur au ministère du Commerce. Il restera, par ailleurs, quelques questions d'extrême importance pour lesquelles «il faudra trancher par une décision politique afin de parachever complètement le processus d'adhésion de l'Algérie à l'OMC», a-t-il ajouté. En d'autres termes, les négociations qu'entretient actuellement l'Algérie avec cette organisation s'articulent essentiellement autour de la libéralisation des marchés des marchandises, de l'agriculture et des services, que certaines questions restent toujours en suspens jusqu'à ce que les deux parties parviennent à «un engagement de compromis». Autrement dit, l'Algérie négocie actuellement la liste de ses produits pour lesquels les autres pays membres de l'OMC auront accès, et devra choisir entre les 4 modes d'accès au marché des services, excepté en cela les « secteurs à protéger ». A ce titre, le négociateur algérien « résiste» toujours s'agissant des secteurs de la sidérurgie, du gaz et des textiles, selon Chérif Zaaf. Ce dernier, tout en admettant que « tout retard dans l'accession de l'Algérie à l'OMC augmenterait davantage les concessions», a précisé que les prix du gaz à l'exportation sont librement négociés par Sonatrach, de même que la question est prise en charge par la loi sur les hydrocarbures. Telles sont les réponses formulées par le négociateur algérien lors des pourparlers avec les pays membres de l'OMC, a expliqué le séminariste. Cependant, l'accession à l'OMC est un objectif fondamental et une option irréversible, voire un instrument puissant à même de permettre une meilleure intégration à l'économie mondiale, a tenu à rassurer Chérif Zaaf, face aux multiples doléances et appréhensions formulées par les autres intervenants dans le débat sur la question. En effet, cette option, devenue inéluctable dans une économie mondiale en pleine mutation, n'est pas moins périlleuse, sachant que « les garanties de survie se font par soi-même, car l'OMC n'échappe pas aux rapports de force », tel que l'a si bien souligné Nobert Lebale, expert à la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED). A en croire le négociateur en chef de la délégation algérienne pour l'accession de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), cela ne saurait trop tarder. «Les principaux pays membres de l'OMC, ont apprécié les avancées enregistrées par l'Algérie», a affirmé hier, Chérif Zaaf, au deuxième et dernier jour du séminaire organisé par le Conseil de la Nation. L'intervention de cet expert, tant attendue de tout le monde, a permis d'apporter des éclairages sur le processus d'accession de l'Algérie à cette organisation, enclenché par l'Algérie depuis le 3 mai 1987, date du dépôt du dossier. A l'heure actuelle, l'Algérie a finalisé ses négociations bilatérales avec 5 des 16 pays désirant libéraliser leurs marchés respectifs. «Les négociations avec les 11 autres pays portant sur une vingtaine de paragraphes, laissent prévoir que nous finaliserons avec certains d'entre eux dans les quelques semaines à venir», a soutenu Chérif Zaaf, également directeur général du commerce extérieur au ministère du Commerce. Il restera, par ailleurs, quelques questions d'extrême importance pour lesquelles «il faudra trancher par une décision politique afin de parachever complètement le processus d'adhésion de l'Algérie à l'OMC», a-t-il ajouté. En d'autres termes, les négociations qu'entretient actuellement l'Algérie avec cette organisation s'articulent essentiellement autour de la libéralisation des marchés des marchandises, de l'agriculture et des services, que certaines questions restent toujours en suspens jusqu'à ce que les deux parties parviennent à «un engagement de compromis». Autrement dit, l'Algérie négocie actuellement la liste de ses produits pour lesquels les autres pays membres de l'OMC auront accès, et devra choisir entre les 4 modes d'accès au marché des services, excepté en cela les « secteurs à protéger ». A ce titre, le négociateur algérien « résiste» toujours s'agissant des secteurs de la sidérurgie, du gaz et des textiles, selon Chérif Zaaf. Ce dernier, tout en admettant que « tout retard dans l'accession de l'Algérie à l'OMC augmenterait davantage les concessions», a précisé que les prix du gaz à l'exportation sont librement négociés par Sonatrach, de même que la question est prise en charge par la loi sur les hydrocarbures. Telles sont les réponses formulées par le négociateur algérien lors des pourparlers avec les pays membres de l'OMC, a expliqué le séminariste. Cependant, l'accession à l'OMC est un objectif fondamental et une option irréversible, voire un instrument puissant à même de permettre une meilleure intégration à l'économie mondiale, a tenu à rassurer Chérif Zaaf, face aux multiples doléances et appréhensions formulées par les autres intervenants dans le débat sur la question. En effet, cette option, devenue inéluctable dans une économie mondiale en pleine mutation, n'est pas moins périlleuse, sachant que « les garanties de survie se font par soi-même, car l'OMC n'échappe pas aux rapports de force », tel que l'a si bien souligné Nobert Lebale, expert à la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED).