La mise à niveau des entreprises algériennes, la certification et l'accréditation ont été les thèmes abordés, hier au forum d'El Moudjahid, par le directeur de l'organisme algérien d'accréditation (Algerac). Au moment où l'état d'avancement de la mise à niveau des petites et moyennes entreprises (plus de 40 millions d'euros octroyés par l'Union européenne dans le cadre du programme MEDA II), rencontre actuellement des difficultés entre le ministère de l'Industrie et de la Promotion des investissements et celui de la PME et de l'Artisanat, il devient impérieux de délimiter les attributions et les prérogatives des uns et des autres afin de lever toute équivoque et tout chevauchement des missions. L'intervention de Noureddine Boudissa permettra notamment d'interpeller clairement les pouvoirs publics sur la nécessité de mener à bien les opérations de mise à niveau, car le temps presse et la concurrence féroce des entreprises est à nos portes avec l'adhésion de l'Algérie à l'OMC et l'application de l'accord d'association avec l'Union européenne. Pour Boudissa, il est urgent d'accélérer les réformes économiques afin de mettre nos entreprises en conformité avec les standards internationaux et créer un marché de la qualité et d'accréditation en Algérie. «La conquête des marchés extérieurs pour les produits algériens doit nécessairement passer par l'accréditation et la reconnaissance de nos entreprises par les organismes internationaux d'accréditation et de qualité. Car, nos entreprises disposent d'un environnement favorable pour la croissance. Il s'agit, donc, de changer et transformer leurs pratiques organisationnelles pour avoir plus de performance et une mise à niveau adéquate», a-t-il affirmé. Il y a lieu également de souligner que le processus de qualité préconise un système de marketing management performant et efficace. Par ailleurs, un consensus est indispensable entre les clients, les prestataires et les consommateurs. Des critères importants sont requis pour l'accès à l'accréditation des entreprises algériennes. Parmi ces critères on peut notamment énumérer l'alignement sur les normes internationales, la maîtrise de la métrologie fondamentale, scientifique et industrielle, la certification (ISO) et la reconnaissance auprès des organismes compétents. «Le marché algérien est vierge, mais l'accréditation des entreprises exige de se mettre en référentiel et aux normes internationales en allant chercher la reconnaissance internationale», a t-il ajouté. Rappelons que les missions de l'Algerac consistent à accréditer tout organisme d'évaluation de la conformité. Mais cet organisme a besoin de 100 qualiticiens et 300 experts techniques pour mener à bien ses activités d'évaluation, d'inspection et de certification. Pour cela, il est chargé de mettre en place un dispositif national d'accréditation répondant aux normes nationales et internationales pertinentes, de parachever l'infrastructure de la qualité et enfin d'évaluer les qualifications et compétences des organismes d'évaluation de la conformité (EOC). L'Algerac est, par ailleurs, habilité à délivrer les décisions d'accréditation. L'entreprise nationale des hydrocarbures Sonatrach a réussi à mettre en place un système de sécurité certifiée. L'accréditation parrainée par Algerac concerne les laboratoires d'essais et d'étalonnage. (ISO/CEI 17025), les organismes d'inspection (ISO/CEI 17020), les organismes de certification, les systèmes (ISO/CEI17021), les produits (ISO guide 65), les personnes (ISO/CEI 17024). La mise à niveau des entreprises algériennes, la certification et l'accréditation ont été les thèmes abordés, hier au forum d'El Moudjahid, par le directeur de l'organisme algérien d'accréditation (Algerac). Au moment où l'état d'avancement de la mise à niveau des petites et moyennes entreprises (plus de 40 millions d'euros octroyés par l'Union européenne dans le cadre du programme MEDA II), rencontre actuellement des difficultés entre le ministère de l'Industrie et de la Promotion des investissements et celui de la PME et de l'Artisanat, il devient impérieux de délimiter les attributions et les prérogatives des uns et des autres afin de lever toute équivoque et tout chevauchement des missions. L'intervention de Noureddine Boudissa permettra notamment d'interpeller clairement les pouvoirs publics sur la nécessité de mener à bien les opérations de mise à niveau, car le temps presse et la concurrence féroce des entreprises est à nos portes avec l'adhésion de l'Algérie à l'OMC et l'application de l'accord d'association avec l'Union européenne. Pour Boudissa, il est urgent d'accélérer les réformes économiques afin de mettre nos entreprises en conformité avec les standards internationaux et créer un marché de la qualité et d'accréditation en Algérie. «La conquête des marchés extérieurs pour les produits algériens doit nécessairement passer par l'accréditation et la reconnaissance de nos entreprises par les organismes internationaux d'accréditation et de qualité. Car, nos entreprises disposent d'un environnement favorable pour la croissance. Il s'agit, donc, de changer et transformer leurs pratiques organisationnelles pour avoir plus de performance et une mise à niveau adéquate», a-t-il affirmé. Il y a lieu également de souligner que le processus de qualité préconise un système de marketing management performant et efficace. Par ailleurs, un consensus est indispensable entre les clients, les prestataires et les consommateurs. Des critères importants sont requis pour l'accès à l'accréditation des entreprises algériennes. Parmi ces critères on peut notamment énumérer l'alignement sur les normes internationales, la maîtrise de la métrologie fondamentale, scientifique et industrielle, la certification (ISO) et la reconnaissance auprès des organismes compétents. «Le marché algérien est vierge, mais l'accréditation des entreprises exige de se mettre en référentiel et aux normes internationales en allant chercher la reconnaissance internationale», a t-il ajouté. Rappelons que les missions de l'Algerac consistent à accréditer tout organisme d'évaluation de la conformité. Mais cet organisme a besoin de 100 qualiticiens et 300 experts techniques pour mener à bien ses activités d'évaluation, d'inspection et de certification. Pour cela, il est chargé de mettre en place un dispositif national d'accréditation répondant aux normes nationales et internationales pertinentes, de parachever l'infrastructure de la qualité et enfin d'évaluer les qualifications et compétences des organismes d'évaluation de la conformité (EOC). L'Algerac est, par ailleurs, habilité à délivrer les décisions d'accréditation. L'entreprise nationale des hydrocarbures Sonatrach a réussi à mettre en place un système de sécurité certifiée. L'accréditation parrainée par Algerac concerne les laboratoires d'essais et d'étalonnage. (ISO/CEI 17025), les organismes d'inspection (ISO/CEI 17020), les organismes de certification, les systèmes (ISO/CEI17021), les produits (ISO guide 65), les personnes (ISO/CEI 17024).