La crise que connaît le mouvement El Islah depuis des années fait désormais partie du passé. Le Conseil d'Etat a, en effet, rendu son verdict dans cette affaire pendante au niveau des tribunaux depuis 2005. Cette juridiction a mis fin aux espoirs de Abdallah Djaballah de «récupérer» le mouvement car ce sont ses adversaires qui ont finalement eu gain de cause, et ce, en entérinant le jugement rendu par la Cour d'Alger le 12 juin 2006. «Il est hors de question que Djaballah revienne au mouvement» a déclaré hier le secrétaire général d'El Islah. Djahid Younsi, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse animée conjointement avec le président du mouvement, Mohamed Boulahya, a en outre estimé que deux autres membres du groupe de Djaballah, en l'occurrence Lakhdar Benkhellef et Abdelghafour Saidi, sont dans la même situation que l'ex-président pour la simple raison qu'ils ont été exclus des rangs du parti. Cependant, le conférencier a lancé un vibrant appel à tous les militants et cadres qui ont pris fait et cause pour Djaballah, dans le bras de fer qui l'opposait aux ex-redresseurs, à réintégrer les rangs. La partie n'est pas pour autant terminée entre les deux protagonistes puisque Younsi a soutenu que la direction du mouvement compte saisir à nouveau les tribunaux. L'enjeu de cette nouvelle bataille juridique va porter sur la récupération des fonds, des sièges du mouvement et même de la voiture personnelle de Djaballah, qui fait partie, selon le conférencier, des biens d'El Islah. Le secrétaire général s'est montré confiant en affirmant que le mouvement compte revenir en force sur le devant de la scène politique en expliquant que les derniers résultats enregistrés lors des élections législatives et locales de l'année dernière qui ont vu le mouvement presque totalement évincé des assemblées élues, sont la conséquence de la crise qui secoue le mouvement. Or, pour de nombreux observateurs, ces résultats attestent que le mouvement El Islah est une coquille vide sans son leader, Abdallah Djaballah, qui jouit d'une aura certaine. Ce verdict du Conseil d'Etat place Djaballah, qui nourrissait d'énorme espoirs pour revenir à la tête du mouvement, dans une inconfortable posture et hypothèque sérieusement son avenir politique. C'est, en effet, un coup dur pour lui qui a déjà perdu par le passé le contrôle d'une autre formation politique, Ennahda en l'occurrence. Et quand on sait que les pouvoirs publics ne facilitent pas la création de nouveaux partis, l'on comprend alors aisément que Djaballah n'a presque aucune chance de pouvoir rebondir sur l'échiquier politique, à tous le moins dans le court terme. La crise que connaît le mouvement El Islah depuis des années fait désormais partie du passé. Le Conseil d'Etat a, en effet, rendu son verdict dans cette affaire pendante au niveau des tribunaux depuis 2005. Cette juridiction a mis fin aux espoirs de Abdallah Djaballah de «récupérer» le mouvement car ce sont ses adversaires qui ont finalement eu gain de cause, et ce, en entérinant le jugement rendu par la Cour d'Alger le 12 juin 2006. «Il est hors de question que Djaballah revienne au mouvement» a déclaré hier le secrétaire général d'El Islah. Djahid Younsi, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse animée conjointement avec le président du mouvement, Mohamed Boulahya, a en outre estimé que deux autres membres du groupe de Djaballah, en l'occurrence Lakhdar Benkhellef et Abdelghafour Saidi, sont dans la même situation que l'ex-président pour la simple raison qu'ils ont été exclus des rangs du parti. Cependant, le conférencier a lancé un vibrant appel à tous les militants et cadres qui ont pris fait et cause pour Djaballah, dans le bras de fer qui l'opposait aux ex-redresseurs, à réintégrer les rangs. La partie n'est pas pour autant terminée entre les deux protagonistes puisque Younsi a soutenu que la direction du mouvement compte saisir à nouveau les tribunaux. L'enjeu de cette nouvelle bataille juridique va porter sur la récupération des fonds, des sièges du mouvement et même de la voiture personnelle de Djaballah, qui fait partie, selon le conférencier, des biens d'El Islah. Le secrétaire général s'est montré confiant en affirmant que le mouvement compte revenir en force sur le devant de la scène politique en expliquant que les derniers résultats enregistrés lors des élections législatives et locales de l'année dernière qui ont vu le mouvement presque totalement évincé des assemblées élues, sont la conséquence de la crise qui secoue le mouvement. Or, pour de nombreux observateurs, ces résultats attestent que le mouvement El Islah est une coquille vide sans son leader, Abdallah Djaballah, qui jouit d'une aura certaine. Ce verdict du Conseil d'Etat place Djaballah, qui nourrissait d'énorme espoirs pour revenir à la tête du mouvement, dans une inconfortable posture et hypothèque sérieusement son avenir politique. C'est, en effet, un coup dur pour lui qui a déjà perdu par le passé le contrôle d'une autre formation politique, Ennahda en l'occurrence. Et quand on sait que les pouvoirs publics ne facilitent pas la création de nouveaux partis, l'on comprend alors aisément que Djaballah n'a presque aucune chance de pouvoir rebondir sur l'échiquier politique, à tous le moins dans le court terme.