Le juge Timothy Workman a fixé aux 29 et 30 mai prochain la date de l'examen de fond de la demande formulée par les autorités judiciaires algériennes. Le juge Timothy Workman a fixé aux 29 et 30 mai prochain la date de l'examen de fond de la demande formulée par les autorités judiciaires algériennes. Après l'acceptation dans la forme par la justice britannique de la demande algérienne d'extradition d'Abdelmoumène Khalifa, le 18 avril dernier, le juge Timothy Workman a décidé de passer à une autre étape dans cette affaire qui promet de connaître moult rebondissements. Ce magistrat, qui officie au tribunal de Westminster, à Londres, a, en effet, fixé aux 29 et 30 mai prochain la date de l'examen de fond de la demande formulée par les autorités judiciaires algériennes. Le juge Workman n'exclut pas de rajouter un jour supplémentaire, le 3 juin plus précisément, dans le cas où la nécessité se fait sentir. C'est ce qu'il a indiqué ce jeudi lors d'une audience à laquelle Abdelmoumène Khalifa n'était pas présent au box des accusés. Autant dire que la justice britannique va entrer dans le vif du sujet puisqu'elle aura à examiné les chefs d'accusation formulés par la justice algérienne à l'encontre de Khalifa et surtout la légalité de ces charges du point de vue du droit britannique. Les avocats d'Abdelmoumène ont tout fait pour disculper leur mandant et battre en brèche la demande algérienne sous prétexte qu'elle n'était pas suffisamment fondée, mais le juge Workman a rejeté ces arguments, comme il a refusé la demande de liberté provisoire au milliardaire déchu. Les autorités judiciaires algériennes qui n'ont eu de cesse de clamer que la demande algérienne «répond à toutes les normes» ont été finalement confortées par la décision du tribunal de Westminster. L'Algérie, pour mieux appuyer son dossier, avait adapté sa demande aux dispositions des accords sur l'extradition liant les deux pays, lesquels sont entrés en vigueur au mois de mars 2007. L'ex-golden boy, qui a confirmé au juge Timothy Workman sa présence au tribunal le 29 mai prochain, est en prison dans le cadre de la demande algérienne, dûment acceptée par les autorités britanniques au mois de décembre dernier, et ce, après avoir été arrêté le 27 mars 2007 en vertu d'un mandat d'arrêt européen. Car la France aussi a demandé son extradition pour « banqueroute frauduleuse, blanchiment d'argent et abus de biens sociaux ». Mais la justice britannique a fini par donner la priorité à l'examen de la demande algérienne alors que certaines informations, non confirmées pour le moment, parlent du retrait, par la France, de sa demande d'extradition. Condamné par la cour de Blida à la prison à perpétuité, lors d'un procès où le verdict est tombé au mois de mars 2007, Abdelmoumene est inculpé dans trois affaires et les juristes considèrent que, s'il est acquitté dans une affaire, il lui sera très difficile d'échapper aux deux autres. Pendant ce temps, en Algérie, l'instruction se poursuit dans de nombreuses affaires comme celles des stations de dessalement de l'eau de mer ou de Khalifa Airways. C'est dire que l'ex-golden boy est bel et bien dans de mauvais draps. Après l'acceptation dans la forme par la justice britannique de la demande algérienne d'extradition d'Abdelmoumène Khalifa, le 18 avril dernier, le juge Timothy Workman a décidé de passer à une autre étape dans cette affaire qui promet de connaître moult rebondissements. Ce magistrat, qui officie au tribunal de Westminster, à Londres, a, en effet, fixé aux 29 et 30 mai prochain la date de l'examen de fond de la demande formulée par les autorités judiciaires algériennes. Le juge Workman n'exclut pas de rajouter un jour supplémentaire, le 3 juin plus précisément, dans le cas où la nécessité se fait sentir. C'est ce qu'il a indiqué ce jeudi lors d'une audience à laquelle Abdelmoumène Khalifa n'était pas présent au box des accusés. Autant dire que la justice britannique va entrer dans le vif du sujet puisqu'elle aura à examiné les chefs d'accusation formulés par la justice algérienne à l'encontre de Khalifa et surtout la légalité de ces charges du point de vue du droit britannique. Les avocats d'Abdelmoumène ont tout fait pour disculper leur mandant et battre en brèche la demande algérienne sous prétexte qu'elle n'était pas suffisamment fondée, mais le juge Workman a rejeté ces arguments, comme il a refusé la demande de liberté provisoire au milliardaire déchu. Les autorités judiciaires algériennes qui n'ont eu de cesse de clamer que la demande algérienne «répond à toutes les normes» ont été finalement confortées par la décision du tribunal de Westminster. L'Algérie, pour mieux appuyer son dossier, avait adapté sa demande aux dispositions des accords sur l'extradition liant les deux pays, lesquels sont entrés en vigueur au mois de mars 2007. L'ex-golden boy, qui a confirmé au juge Timothy Workman sa présence au tribunal le 29 mai prochain, est en prison dans le cadre de la demande algérienne, dûment acceptée par les autorités britanniques au mois de décembre dernier, et ce, après avoir été arrêté le 27 mars 2007 en vertu d'un mandat d'arrêt européen. Car la France aussi a demandé son extradition pour « banqueroute frauduleuse, blanchiment d'argent et abus de biens sociaux ». Mais la justice britannique a fini par donner la priorité à l'examen de la demande algérienne alors que certaines informations, non confirmées pour le moment, parlent du retrait, par la France, de sa demande d'extradition. Condamné par la cour de Blida à la prison à perpétuité, lors d'un procès où le verdict est tombé au mois de mars 2007, Abdelmoumene est inculpé dans trois affaires et les juristes considèrent que, s'il est acquitté dans une affaire, il lui sera très difficile d'échapper aux deux autres. Pendant ce temps, en Algérie, l'instruction se poursuit dans de nombreuses affaires comme celles des stations de dessalement de l'eau de mer ou de Khalifa Airways. C'est dire que l'ex-golden boy est bel et bien dans de mauvais draps.