Le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) s'insurge contre les dernières augmentations de salaires aussitôt la première fiche de paie perçue. « Le constat est lamentable », a déclaré, hier, Bensebaini Salah, président de ce syndicat, à l'occasion d'une conférence de presse. En effet, les augmentations perçues par les praticiens oscillent entre 1.700 et 6.000 DA, soit 4.000 DA pour les médecins généralistes et 3.000 DA pour les chirurgiens-dentistes et les pharmaciens, ont précisé, documents à la main, les animateurs du SNPSP. « C'est une aberration, le SNPSP persiste et signe à rejeter en bloc la grille des salaires », a martelé Bensebaini, exigeant une revalorisation conséquente du point indiciaire en le relevant à 80 DA. Les syndicalistes ont constaté, avec amertume, la suppression de l'indemnité spécifique globale (ISG) et l'indemnité complémentaire sur le revenu (ICR) qui leur assurait jusqu'à 14.000 DA de plus, et l'instauration, en revanche, de l'Indemnité forfaitaire de compensation (IFC), qui elle, décidée par le président de la République , offre jusqu'à 1.500 DA de plus sur le revenu. « C'est là où le bât blesse, c'est une insulte vis-à-vis des travailleurs (…) nos enfants vont mordre la poussière dans ce cas-là », a ajouté le président du SNPSP. Cependant, les animateurs du SNPSP ne décolèrent pas. Pis, ils comptent vraisemblablement radicaliser leur mouvement, notamment au sein de la Coordination autonome de la Fonction publique qui devait se réunir hier, dans l'après-midi. « Le SNPSP ne lésinera sur aucun moyen pour continuer le combat au sein de la coordination et il n'est pas exclu de créer une fédération des syndicats autonomes », a soutenu Bensebaini, tout en déplorant l'attitude du ministère de la Santé qui les a exclus des négociations sur le statut particulier des praticiens de la santé. Par ailleurs, le Secrétaire général du SNPSP s'en est pris à la réforme du secteur de la santé, et sévèrement critiqué les nouvelles mesures introduites par le ministre Amar Tou. « Cela fait 6 mois que l'on nous répète la même chose, alors que le dialogue est inexistant et la situation se détériore de plus en plus », a martelé Lyès Mérabet, déplorant l'absence d'un Conseil médical et d'un Conseil d'administration, qui seuls pourraient définir les contours d'une réforme. Concrètement, les animateurs du SNSPSP ont dénoncé les « actions irréfléchies » entreprises par la tutelle sans le consentement du personnel. « La perception de la réforme est vraiment à revoir », a affirmé le Dr. Mérabet, allant jusqu'à parler de corruption dans les contrats de pré-emploi (CPE), de dépenses faramineuses et inadéquates dans l'acquisition de matériel médical. En outre, les animateurs du SNPSP dénoncent leur exclusion des discussions sur le statut particulier et de la réforme du secteur de la santé, réclamant des explications au ministère de tutelle. Le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) s'insurge contre les dernières augmentations de salaires aussitôt la première fiche de paie perçue. « Le constat est lamentable », a déclaré, hier, Bensebaini Salah, président de ce syndicat, à l'occasion d'une conférence de presse. En effet, les augmentations perçues par les praticiens oscillent entre 1.700 et 6.000 DA, soit 4.000 DA pour les médecins généralistes et 3.000 DA pour les chirurgiens-dentistes et les pharmaciens, ont précisé, documents à la main, les animateurs du SNPSP. « C'est une aberration, le SNPSP persiste et signe à rejeter en bloc la grille des salaires », a martelé Bensebaini, exigeant une revalorisation conséquente du point indiciaire en le relevant à 80 DA. Les syndicalistes ont constaté, avec amertume, la suppression de l'indemnité spécifique globale (ISG) et l'indemnité complémentaire sur le revenu (ICR) qui leur assurait jusqu'à 14.000 DA de plus, et l'instauration, en revanche, de l'Indemnité forfaitaire de compensation (IFC), qui elle, décidée par le président de la République , offre jusqu'à 1.500 DA de plus sur le revenu. « C'est là où le bât blesse, c'est une insulte vis-à-vis des travailleurs (…) nos enfants vont mordre la poussière dans ce cas-là », a ajouté le président du SNPSP. Cependant, les animateurs du SNPSP ne décolèrent pas. Pis, ils comptent vraisemblablement radicaliser leur mouvement, notamment au sein de la Coordination autonome de la Fonction publique qui devait se réunir hier, dans l'après-midi. « Le SNPSP ne lésinera sur aucun moyen pour continuer le combat au sein de la coordination et il n'est pas exclu de créer une fédération des syndicats autonomes », a soutenu Bensebaini, tout en déplorant l'attitude du ministère de la Santé qui les a exclus des négociations sur le statut particulier des praticiens de la santé. Par ailleurs, le Secrétaire général du SNPSP s'en est pris à la réforme du secteur de la santé, et sévèrement critiqué les nouvelles mesures introduites par le ministre Amar Tou. « Cela fait 6 mois que l'on nous répète la même chose, alors que le dialogue est inexistant et la situation se détériore de plus en plus », a martelé Lyès Mérabet, déplorant l'absence d'un Conseil médical et d'un Conseil d'administration, qui seuls pourraient définir les contours d'une réforme. Concrètement, les animateurs du SNSPSP ont dénoncé les « actions irréfléchies » entreprises par la tutelle sans le consentement du personnel. « La perception de la réforme est vraiment à revoir », a affirmé le Dr. Mérabet, allant jusqu'à parler de corruption dans les contrats de pré-emploi (CPE), de dépenses faramineuses et inadéquates dans l'acquisition de matériel médical. En outre, les animateurs du SNPSP dénoncent leur exclusion des discussions sur le statut particulier et de la réforme du secteur de la santé, réclamant des explications au ministère de tutelle.