Il est des histoires tellement invraisemblables que la seule évocation défraye la chronique et sème la terreur et l'horreur dans l'esprit des uns et des autres.L'histoire d'Elizabeth en est une. Loin d'être empruntée d'un film d'horreur ou d'un thriller, le scénario qui va suivre est la preuve tangible de l'atrocité de l'âme humaine capable de commettre les crimes les plus infâmes. Il est des histoires tellement invraisemblables que la seule évocation défraye la chronique et sème la terreur et l'horreur dans l'esprit des uns et des autres.L'histoire d'Elizabeth en est une. Loin d'être empruntée d'un film d'horreur ou d'un thriller, le scénario qui va suivre est la preuve tangible de l'atrocité de l'âme humaine capable de commettre les crimes les plus infâmes. Une jeune femme âgée de 42 ans, découverte samedi dernier, dans la cave d'une maison en compagnie de ses trois gosses. Elizabeth, portée disparu depuis 20 ans n'est pas tombée entre les griffes d'une secte, comme en a déduit la police à l'époque, mais était tenu en recluse, pendant des années, par son père qui l'a séquestrée, violée et engrossé. Elisabeth Fritzl, une Autrichienne âgée de 42 ans, résidante à Amstetten (Basse-Autriche), a été retrouvée dans un état mental précaire, selon la police avoir vécu, des années durant, le plus effrayant des cauchemars. Le début du calvaire L'histoire commence un 28 août 1984 où Elizabeth, une jeunette âgée à l'époque de 22 ans, était portée disparue par sa famille, qui avait même reçu des lettres émanant, soi disant de la fugueuse demandant à ce qu'on arrête de la rechercher. La police, n'en trouvant aucune piste à explorer à l'époque, a suspendu l'enquête. Depuis, aucune trace de la jeune femme. Seulement, qu'était-il advenu de la jeunette ? Personne ne découvrit l'atrocité de la réalité jusqu'au jour où le scandale éclata à cause d'une erreur inattendue. Où était Elizabeth ? Le jour de sa disparition, Elizabeth dans ses aveux, avoue avoir été sous l'effet d'un anesthésiant que son père lui a ingéré. La menottant, le père l'emmène dans une minuscule cave de 60 m2 où elle vécut pendant 20 ans, détenue, séquestrée, et «constamment abusée». Le père, Joseph, âgé de 73 ans, se trouve actuellement en prison pour le délit de séquestration, violence, relation incestueuse sur la personne de sa fille-mère, malgré elle de sept gosses dont un décédé, faute de soins, en bas âge. Tout au long de sa détention, dans l'immeuble dans lequel résidait la famille, Elizabeth subissait la terreur et de la violence de son père. Les enfants d'Elizabeth, trois filles et trois garçons âgés entre 5 et 20 ans, tous nés de la relation incestueuse, n'ont pas échappé aux violences du père - ou grand-père -, puisqu'ils ont été gardés à leur tour prisonniers du caveau où l'un d'eux, faute de soins, décéda quelque temps après sa naissance. Un crime abject Selon les enquêteurs, le scandale a éclaté au grand jour, à la mi-avril après que la jeune Kerstin, âgée de 19 ans fut évacuée d'urgence vers l'hôpital souffrant d'une maladie grave. Les spécialistes voulant entrer en contact avec la mère afin d'obtenir plus d'information sur l'état de santé détérioré de la fille, ont découvert le pot aux roses samedi dernier. Le père incestueux, qui avait adopté trois de ses enfants, faisant croire à l'autorité et à son épouse qu'ils ont été déposés, par une inconnue devant la porte, niant au départ, avant de reconnaître toutes les accusations qui lui ont été portées. Des aveux choquants Après la libération, samedi dernier, de la jeune femme et de ses enfants, dans un état de santé détérioré, les aveux de la victime crus, ont plongé dans le choc plus d'un. Les enquêteurs ne veulent encore pas faire de déclaration à la presse sur cette affaire de séquestration, de violence et d'inceste. Le test d'ADN, dont les résultats viendront confirmer la culpabilité du père, sera bientôt connu. L'histoire d'Elizabeth, considérée comme le crime le plus dramatique de l'histoire de la criminalité autrichienne rappelle celle de Natascha Kampusch, détenue prisonnière pendant huit ans et demi dans le sous-sol d'un pavillon de la banlieue de Vienne d'où elle a réussi à s'évader en 2006 laissant derrière elle un ravisseur en colère qui a fini par mettre fin à sa vie. L'unique différence entre les deux faits est que le ravisseur, dans le cas d'Elisabeth, n'est autre que son père qui, selon les enquêteurs, lui infligeait des sévices sexuels depuis l'âge de 11 ans. En attendant les conclusions de l'enquête policière, combien sont les victimes partout dans ce monde, qui souffrent, en silence, chaque jour, de violence, de viol, d'inceste, de pédophilie, de séquestration et autre maux. Cette face cachée de nos sociétés, et celle de l'âme humaine, dénuée de sensibilité et dévoilée en toute sa laideur et sa barbarie, n'est-elle pas assez criante pour nous pousser à explorer davantage l'esprit humain dans ces recoins les plus cachés ? Une jeune femme âgée de 42 ans, découverte samedi dernier, dans la cave d'une maison en compagnie de ses trois gosses. Elizabeth, portée disparu depuis 20 ans n'est pas tombée entre les griffes d'une secte, comme en a déduit la police à l'époque, mais était tenu en recluse, pendant des années, par son père qui l'a séquestrée, violée et engrossé. Elisabeth Fritzl, une Autrichienne âgée de 42 ans, résidante à Amstetten (Basse-Autriche), a été retrouvée dans un état mental précaire, selon la police avoir vécu, des années durant, le plus effrayant des cauchemars. Le début du calvaire L'histoire commence un 28 août 1984 où Elizabeth, une jeunette âgée à l'époque de 22 ans, était portée disparue par sa famille, qui avait même reçu des lettres émanant, soi disant de la fugueuse demandant à ce qu'on arrête de la rechercher. La police, n'en trouvant aucune piste à explorer à l'époque, a suspendu l'enquête. Depuis, aucune trace de la jeune femme. Seulement, qu'était-il advenu de la jeunette ? Personne ne découvrit l'atrocité de la réalité jusqu'au jour où le scandale éclata à cause d'une erreur inattendue. Où était Elizabeth ? Le jour de sa disparition, Elizabeth dans ses aveux, avoue avoir été sous l'effet d'un anesthésiant que son père lui a ingéré. La menottant, le père l'emmène dans une minuscule cave de 60 m2 où elle vécut pendant 20 ans, détenue, séquestrée, et «constamment abusée». Le père, Joseph, âgé de 73 ans, se trouve actuellement en prison pour le délit de séquestration, violence, relation incestueuse sur la personne de sa fille-mère, malgré elle de sept gosses dont un décédé, faute de soins, en bas âge. Tout au long de sa détention, dans l'immeuble dans lequel résidait la famille, Elizabeth subissait la terreur et de la violence de son père. Les enfants d'Elizabeth, trois filles et trois garçons âgés entre 5 et 20 ans, tous nés de la relation incestueuse, n'ont pas échappé aux violences du père - ou grand-père -, puisqu'ils ont été gardés à leur tour prisonniers du caveau où l'un d'eux, faute de soins, décéda quelque temps après sa naissance. Un crime abject Selon les enquêteurs, le scandale a éclaté au grand jour, à la mi-avril après que la jeune Kerstin, âgée de 19 ans fut évacuée d'urgence vers l'hôpital souffrant d'une maladie grave. Les spécialistes voulant entrer en contact avec la mère afin d'obtenir plus d'information sur l'état de santé détérioré de la fille, ont découvert le pot aux roses samedi dernier. Le père incestueux, qui avait adopté trois de ses enfants, faisant croire à l'autorité et à son épouse qu'ils ont été déposés, par une inconnue devant la porte, niant au départ, avant de reconnaître toutes les accusations qui lui ont été portées. Des aveux choquants Après la libération, samedi dernier, de la jeune femme et de ses enfants, dans un état de santé détérioré, les aveux de la victime crus, ont plongé dans le choc plus d'un. Les enquêteurs ne veulent encore pas faire de déclaration à la presse sur cette affaire de séquestration, de violence et d'inceste. Le test d'ADN, dont les résultats viendront confirmer la culpabilité du père, sera bientôt connu. L'histoire d'Elizabeth, considérée comme le crime le plus dramatique de l'histoire de la criminalité autrichienne rappelle celle de Natascha Kampusch, détenue prisonnière pendant huit ans et demi dans le sous-sol d'un pavillon de la banlieue de Vienne d'où elle a réussi à s'évader en 2006 laissant derrière elle un ravisseur en colère qui a fini par mettre fin à sa vie. L'unique différence entre les deux faits est que le ravisseur, dans le cas d'Elisabeth, n'est autre que son père qui, selon les enquêteurs, lui infligeait des sévices sexuels depuis l'âge de 11 ans. En attendant les conclusions de l'enquête policière, combien sont les victimes partout dans ce monde, qui souffrent, en silence, chaque jour, de violence, de viol, d'inceste, de pédophilie, de séquestration et autre maux. Cette face cachée de nos sociétés, et celle de l'âme humaine, dénuée de sensibilité et dévoilée en toute sa laideur et sa barbarie, n'est-elle pas assez criante pour nous pousser à explorer davantage l'esprit humain dans ces recoins les plus cachés ?