Après sa reconduction hier à la tête du MSP pour un second mandat consécutif, Aboudjerra Soltani a affirmé qu‘il se consacrerait, désormais, à son parti. Plébiscité par le Madjliss Echourra (conseil consultatif) et, ensuite par le congrès, Aboudjerra a été conforté dans sa position de leader incontestable et incontesté du parti islamiste. Sans pour autant aller jusqu‘à annoncer son retrait de son poste de ministre d‘Etat, qu‘il occupe depuis près de quatre ans, Soltani a laissé entendre qu‘il va le faire «au moment opportun». Interrogé à ce sujet, Aboudjerra a martelé : «c‘est une évidence». Une réplique que d‘aucuns ont qualifié de «démission» dont la décision pourrait être annoncée dans les tout prochains jours. Ceci d‘autant que le leader du MSP a affirmé que « chaque chose en son temps ». Aboudjerra qui a été toujours critiqué, au sein de son parti, en raison de sa double casquette (un pied au parti et un autre au pouvoir), semble donc avoir, définitivement tranché sur cette question et fait le « bon choix », même si d‘aucuns parmi les congressistes penchent que Soltani aurait subi des pressions de l‘intérieur de son parti pour oser un pas aussi difficile. S‘agissant de son rival au poste de président du parti, en l‘occurrence Abdelmadjid Menasra, Aboudjerra lui a rendu hommage pour sa position qu‘il a qualifiée de « courageuse », car pour lui Menasra « ne s‘est pas retiré, mais s‘est désisté ». Cependant, la question qui se pose est de savoir : comment et pourquoi Menasra a accepté de se désister après avoir fait tout un tapage autour de lui et au moment où il a été présenté comme le véritable successeur d‘Aboudjerra? a-t-il subi des pressions de l‘intérieur ou de l‘extérieur du parti, ou a-t-il monnayé sa décision contre un quelconque poste, comme l‘ont laissé entendre certains observateurs, sachant que Menasra reste un simple membre du Madjliss Echourra et n‘a pas été élu au poste de vice-président. Soltani a, cependant, nié l‘existence de telles pressions, soulignant que le congrès s‘est déroulé dans « la transparence la plus totale » et que les congressistes ont fait leur choix «en toute liberté et en toute démocratie». En tout cas, on en saura encore davantage lors de la conférence de presse qui sera animée aujourd‘hui par Aboudjerra Soltani. Après sa reconduction hier à la tête du MSP pour un second mandat consécutif, Aboudjerra Soltani a affirmé qu‘il se consacrerait, désormais, à son parti. Plébiscité par le Madjliss Echourra (conseil consultatif) et, ensuite par le congrès, Aboudjerra a été conforté dans sa position de leader incontestable et incontesté du parti islamiste. Sans pour autant aller jusqu‘à annoncer son retrait de son poste de ministre d‘Etat, qu‘il occupe depuis près de quatre ans, Soltani a laissé entendre qu‘il va le faire «au moment opportun». Interrogé à ce sujet, Aboudjerra a martelé : «c‘est une évidence». Une réplique que d‘aucuns ont qualifié de «démission» dont la décision pourrait être annoncée dans les tout prochains jours. Ceci d‘autant que le leader du MSP a affirmé que « chaque chose en son temps ». Aboudjerra qui a été toujours critiqué, au sein de son parti, en raison de sa double casquette (un pied au parti et un autre au pouvoir), semble donc avoir, définitivement tranché sur cette question et fait le « bon choix », même si d‘aucuns parmi les congressistes penchent que Soltani aurait subi des pressions de l‘intérieur de son parti pour oser un pas aussi difficile. S‘agissant de son rival au poste de président du parti, en l‘occurrence Abdelmadjid Menasra, Aboudjerra lui a rendu hommage pour sa position qu‘il a qualifiée de « courageuse », car pour lui Menasra « ne s‘est pas retiré, mais s‘est désisté ». Cependant, la question qui se pose est de savoir : comment et pourquoi Menasra a accepté de se désister après avoir fait tout un tapage autour de lui et au moment où il a été présenté comme le véritable successeur d‘Aboudjerra? a-t-il subi des pressions de l‘intérieur ou de l‘extérieur du parti, ou a-t-il monnayé sa décision contre un quelconque poste, comme l‘ont laissé entendre certains observateurs, sachant que Menasra reste un simple membre du Madjliss Echourra et n‘a pas été élu au poste de vice-président. Soltani a, cependant, nié l‘existence de telles pressions, soulignant que le congrès s‘est déroulé dans « la transparence la plus totale » et que les congressistes ont fait leur choix «en toute liberté et en toute démocratie». En tout cas, on en saura encore davantage lors de la conférence de presse qui sera animée aujourd‘hui par Aboudjerra Soltani.