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Le rail Américain fait figure de relique
Comparé aux trains du Japon, de la France ou de l'Allemagne
Publié dans Le Midi Libre le 04 - 05 - 2008

Le train, au pays des grands espaces, se traîne. La seule ligne rapide des Etats-Unis, l'Acela Express, relie New York et Washington en trois heures quand il faut près d'une heure de moins à l'Eurostar pour aller de Paris à Londres, une distance similaire. Vedette de la conquête de l'Ouest au 19e siècle, le rail américain fait figure de relique aujourd'hui, comparé aux trains en circulation dans des pays comme le Japon, la France, l'Allemagne ou la Chine qui compte à elle seule 6.000 kilomètres de voies ferrées pour trains à grande vitesse. Une dizaine d'autres pays envisagent de s'équiper de ces trains, dont l'Iran, qui pourrait acheter à l'Allemagne un train à sustentation magnétique roulant à 448 km/h. L'an dernier, en France, un TGV a atteint la vitesse record de 571 kilomètres/heure lors d'un essai. La vitesse de pointe de la plupart des trains américains frôle péniblement 127 km/h et leur allure de croisière reste bien inférieure. «C'est vraiment trop lent !», se lamente Eleanor Herman, orthophoniste retraitée qui s'apprête à grimper, à la gare d'Union Station à Washington, dans le «Northeast Regional», géré, comme l'Acela, par la compagnie Amtrak. «J'ai pris un train à grande vitesse en Italie, c'est un autre monde!», relève-t-elle. L'avance de l'Europe et de l'Asie, dont les trains filent couramment à 320 km/h, rend encore plus criant l'énorme retard du pays le plus riche du monde en ce domaine, avions et automobiles demeurant les piliers du transport aux Etats-Unis. Mais, avec l'envolée des prix du pétrole, les retards récurrents dans les aéroports et la préoccupation environnementale qui gagne du terrain, la nécessité d'améliorer l'offre ferroviaire devrait commencer à s'imposer. Seule la Californie (ouest) envisage de construire une voie de 1.100 kilomètres pour train à grande vitesse de Sacramento à San Diego, via San Francisco et Los Angeles. Ce projet de 40 milliards de dollars pourrait voir le jour en 2009. L'Acela Express, lui, atteint brièvement 240 km/h mais, en moyenne, il roule à 138 km/h. «Trop de virages» sur la vieille voie entre Washington et Boston, pour accélérer et «la rendre droite serait une tâche monumentale», explique le porte-parole d'Amtrak, Cliff Black.
Le train, au pays des grands espaces, se traîne. La seule ligne rapide des Etats-Unis, l'Acela Express, relie New York et Washington en trois heures quand il faut près d'une heure de moins à l'Eurostar pour aller de Paris à Londres, une distance similaire. Vedette de la conquête de l'Ouest au 19e siècle, le rail américain fait figure de relique aujourd'hui, comparé aux trains en circulation dans des pays comme le Japon, la France, l'Allemagne ou la Chine qui compte à elle seule 6.000 kilomètres de voies ferrées pour trains à grande vitesse. Une dizaine d'autres pays envisagent de s'équiper de ces trains, dont l'Iran, qui pourrait acheter à l'Allemagne un train à sustentation magnétique roulant à 448 km/h. L'an dernier, en France, un TGV a atteint la vitesse record de 571 kilomètres/heure lors d'un essai. La vitesse de pointe de la plupart des trains américains frôle péniblement 127 km/h et leur allure de croisière reste bien inférieure. «C'est vraiment trop lent !», se lamente Eleanor Herman, orthophoniste retraitée qui s'apprête à grimper, à la gare d'Union Station à Washington, dans le «Northeast Regional», géré, comme l'Acela, par la compagnie Amtrak. «J'ai pris un train à grande vitesse en Italie, c'est un autre monde!», relève-t-elle. L'avance de l'Europe et de l'Asie, dont les trains filent couramment à 320 km/h, rend encore plus criant l'énorme retard du pays le plus riche du monde en ce domaine, avions et automobiles demeurant les piliers du transport aux Etats-Unis. Mais, avec l'envolée des prix du pétrole, les retards récurrents dans les aéroports et la préoccupation environnementale qui gagne du terrain, la nécessité d'améliorer l'offre ferroviaire devrait commencer à s'imposer. Seule la Californie (ouest) envisage de construire une voie de 1.100 kilomètres pour train à grande vitesse de Sacramento à San Diego, via San Francisco et Los Angeles. Ce projet de 40 milliards de dollars pourrait voir le jour en 2009. L'Acela Express, lui, atteint brièvement 240 km/h mais, en moyenne, il roule à 138 km/h. «Trop de virages» sur la vieille voie entre Washington et Boston, pour accélérer et «la rendre droite serait une tâche monumentale», explique le porte-parole d'Amtrak, Cliff Black.

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