De violents affrontements ont éclaté hier à Santa Cruz, la région la plus riche de la Bolivie, après l'ouverture d'un référendum d'autonomie, jugé illégal par le président socialiste Evo Morales. Le scrutin revêt un caractère à haut risque car la région rebelle concentre la majeure partie des gisements gaziers, principale richesse de ce pays de neuf millions d'habitants, le plus pauvre d'Amérique du Sud. Des incidents ont émaillé l'ouverture du scrutin dans le quartier du "Plan 3000", la banlieue de la capitale régionale, où des communautés indigènes, fidèles au chef de l'Etat, se sont affrontés avec des partisans de l'autonomie, échangeant des coups de bâton et des jets de pierre. De violents affrontements ont éclaté hier à Santa Cruz, la région la plus riche de la Bolivie, après l'ouverture d'un référendum d'autonomie, jugé illégal par le président socialiste Evo Morales. Le scrutin revêt un caractère à haut risque car la région rebelle concentre la majeure partie des gisements gaziers, principale richesse de ce pays de neuf millions d'habitants, le plus pauvre d'Amérique du Sud. Des incidents ont émaillé l'ouverture du scrutin dans le quartier du "Plan 3000", la banlieue de la capitale régionale, où des communautés indigènes, fidèles au chef de l'Etat, se sont affrontés avec des partisans de l'autonomie, échangeant des coups de bâton et des jets de pierre.